Histoireet mémoires des conflits. HGGSP - Terminale. Fiche de révision du brevet et bac en rap. Ecoute la musique sur notre application. Paroles. COUPLET 1 Les historiens recherchent les causes de la première guerre mondiale Ils étudient le conflit pour faire la lumière sur l’histoire Après l’étude scientifique des archives sur le sujet Les spécialistes (pour la plupart) concluent
Par Thibaut Cojean, publié le 16 Mai 2019 2 min Lycée Histoire-géographie Bac Dans chacune des séries générales et dans trois séries technologiques, l’histoire-géographie a une place importante. Pour grappiller des points au bac, vous pouvez illustrer vos propos par des paroles de personnages historiques. Voici notre sélection de citations à utiliser à bon escient. Qu’ils aient été des personnalités politiques, des chefs d’État, des écrivains, des militaires ou des artistes, de nombreux hommes et femmes du XXe siècle ont été commentateurs de l’actualité de leur époque. Aujourd’hui, les paroles de ces personnages historiques sont restées et servent bien souvent à mettre en relief des commentaires ou des dissertations. C’est notamment le cas au baccalauréat, à l'épreuve d’histoire-géographie. Enjeux géopolitiques, régimes politiques, conflits, indépendances ou unions, retrouvez notre sélection de citations à utiliser dans votre copie, selon le chapitre. Lire aussi La France de 1945 à nos jours Bilan et mémoire de la Seconde Guerre mondiale "Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle." Charles de Gaulle 1890–1970, le 25 août 1944 lors de la libération de Paris. "Que seriez-vous devenus sans moi ? Pendant que le général de Gaulle, hors de nos frontières, poursuivait la lutte, j’ai préparé les voies à la libération en conservant une France douloureuse, mais vivante." Maréchal Pétain 1856–1951, le 23 juillet 1945 à l’ouverture de son procès. "La France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux." Jacques Chirac, le 16 juillet 1995 lors des commémorations de la Rafle du Vel’ d’Hiv’. L’évolution politique, économique et culturelle en France "La réforme, oui ; la chienlit, non !" Charles de Gaulle 1890–1970. "Soyons réalistes, demandons l’impossible." Citation faussement attribuée à Ernesto Che Guevara 1928–1967 et reprise par les manifestants de Mai 68. "La France ne peut être la France sans la grandeur." Charles de Gaulle 1890–1970. "Les Français aiment la bagnole." Georges Pompidou 1911–1974. L’Europe de 1945 à nos jours L’Europe de l’Ouest en construction jusqu’à la fin des années 1980 "Et on entendra la France crier “Allemagne, me voilà ! Suis-je ton ennemie ? Non ! je suis ta sœur ! […] Soyons la même République, soyons les États-Unis d’Europe !”" Victor Hugo 1802–1885, discours à l’Assemblée nationale le 1er mars 1871. "La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques." Robert Schuman 1886–1963, le 9 mai 1950. "Je pense qu’entre des peuples qui sont géographiquement groupés comme les peuples d’Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral." Aristide Briand 1862–1932. Le temps des démocraties populaires 1948–1989 "Si le socialisme qui se pratique chez nous était très attirant et très correct, c’est l’Ouest qui aurait dû construire le mur ! Cela aurait été correct d’après moi." Stefan Heym 1913–2001. "Quelqu’un que vous avez privé de tout n’est plus en votre pouvoir. Il est de nouveau entièrement libre." Alexandre Soljenitsyne 1918–2008. Les enjeux européens depuis 1989 "Le pouvoir qu’on enlève au peuple, aucun autre peuple ni aucune réunion de peuples n’en hérite. Ce sont des technocrates désignés et contrôlés encore moins démocratiquement qu’auparavant qui en bénéficient et le déficit démocratique, tare originelle de la construction européenne, s’en trouve aggravé." Philippe Séguin 1943–2010. Lire aussi Le monde de 1945 à nos jours Le monde en 1945 "Le monde est ce qu’il est, c’est-à-dire peu de chose". Albert Camus 1913–1960, éditorial de Combat, 8 août 1945. "Nous avons gagné contre les Allemands la course à la découverte." Harry Truman 1884–1972, président des États-Unis, message radiodiffusé, 6 août 1945. "Allemagne, année zéro". Titre du film 1948 de Roberto Rossellini 1906–1977. "L’Europe se trouve aujourd’hui devant le déclin, mais l’Europe ne peut pas régresser, elle doit vivre, pour nous, pour les Européens et pour le monde entier." Konrad Adenauer 1876–1967 en 1946. De la société industrielle à la société de communication "Dans le monde qui était le leur, il était presque la règle de désirer toujours plus qu’on ne pouvait acquérir." Georges Perec 1936–1982, dans Les Choses 1965. "Je veux de l’argent, simplement pour être riche." John Lennon 1940–1980. "La publicité, c’est la plus grande forme d’art du XXe siècle." Marshall McLuhan 1911–1980. "Personne ne se souviendrait du bon Samaritain s’il n’avait eu que de bonnes intentions. Il avait aussi de l’argent." Margaret Thatcher 1925–2013. Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu’aux années 1970 "Ich bin ein Berliner" John Fitzgerald Kennedy 1917–1963, à Berlin-Ouest le 16 juin 1963. "De Stettin dans la Baltique jusqu’à Trieste dans l’Adriatique, un rideau de fer est descendu sur l’Europe." Winston Churchill 1874–1965, le 5 mars 1946. Modèles américains et soviétiques "Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens." Ernesto Che Guevara 1928–1967. "Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays." John Fitzgerald Kennedy 1917–1963, discours d’investiture, le 20 janvier 1961. "Non je ne suis pas Américain, je suis l’un des 22 millions de Noirs qui sont victimes de l’américanisme." Malcom X 1925–1965. Le conflit israëlo-palestinien "Ce n’est pas la libération de la peur mais l’équilibre de la peur qui a rendu possible la survie de notre civilisation." Golda Meir 1898–1978. "Quelle dignité peut avoir l’homme sans patrie, sans drapeau, sans adresse. Quelle dignité ?" Mahmoud Darwich 1941–2008. Le tiers-monde indépendance, contestation de l’ordre mondial, diversification "La colonisation est plus que la domination d’un individu par un autre, d’un peuple par un autre ; c’est la domination d’une civilisation par une autre ; la destruction des valeurs originales par des valeurs étrangères." Léopold Sédar Senghor 1906–2001. "Le principe fondamental de toute guerre coloniale est que l’Européen soit supérieur aux peuples qu’il combat ; sans quoi la guerre n’est pas coloniale, cela saute aux yeux." Anatole France 1844–1924. "Le prix de l’homme baisse quand il n’a plus l’usage de sa liberté." Hô Chi Minh 1890–1969. "La non-violence sous sa forme active consiste en une bienveillance envers tout ce qui existe, c’est l’amour pur." Gandhi 1869–1948. À la recherche d’un nouvel ordre mondial depuis les années 1970 "L’ancien système s’est écroulé avant que le nouveau n’ait pu se mettre en marche." Mikhaïl Gorbatchev 1931. "Je viens à vous avec un rameau d’olivier dans la main gauche et une mitraillette dans la main droite. Ne faites pas tomber le rameau d’olivier." Yasser Arafat 1929–2004 le 13 novembre 1974 lors d’un discours à l’ONU. "L’histoire a lancé aux États-Unis et à leurs alliés un appel à l’action, et c’est tout autant notre responsabilité que notre privilège que de mener ce combat pour la liberté." George W. Bush 1946, le 29 janvier 2002.

Thème3 - Axe 1 - Mémoires et histoire d'un conflit : la guerre d'Algérie 1ére heure de cours : Étape 1: prendre conscience du rapport des élèves avec le médium qu’est la bande dessinée. Distribution d’un questionnaire. Cf. annexe 1 (nécessité d’une petite remédiation sur les Après avoir récupéré le questionnaire :

Géopolitique et sciences politiques TerminaleFiltrer par mot clé dans le titreDéjà plus de1 million d'inscrits !Chapitre 1 De nouveaux espaces de conquêteChapitre 2 Faire la guerre, faire la paix formes de conflits et modes de résolutionChapitre 3 Histoire et mémoiresChapitre 4 Les enjeux géopolitiques liés à la conservation et à la valorisation du patrimoineChapitre 5 L’environnement, un enjeu planétaireChapitre 6 L’enjeu de la connaissance
Surhistoire et mémoires - thème 3 — La mémoire des conflits est-elle historique ou politique ? Proposition de corrigé — Les spécificités de la mémoire des conflits. — Le rôle de la justice dans le travail d'histoire et de mémoire. — L'histoire du génocide des Juifs et des Tsiganes dans la mémoire collective.
La mémoire et l’histoire sont des enjeux politiques majeurs, car leur écriture et leur perception sont essentielles pour bâtir des actions politiques. D’où le fait que tous les gouvernements tentent d’écrire l’histoire dans un sens voulu. L’idéologie mémorielle est un décodeur de la réalité Un récit est une arme. Il peut expliquer l’origine du monde, fonder la légitimité d’une hiérarchie, ou encore sacraliser la guerre. Les peuples, passés comme présents, ont tous besoin d’un récit mémoriel pour exister c’est à travers la mémoire historique qu’on leur a inculquée qu’ils intériorisent leur origine, leur légitimité, le sens de leur histoire et donc la signification profonde de leur rapport au monde. Mais, afin de bien cerner ce qu’est le récit historique, il convient tout d’abord de saisir ce que signifie la mémoire collective ». Nous savons tous, par exemple, que Jules César a envahi la Gaule, que Jeanne d’Arc a libéré Orléans, ou encore que la France a colonisé l’Algérie. Mais, nous ne savons pas tous que des empereurs gaulois » ont existé, que Louis XVI a aboli la torture en France, ou encore que des troupes éthiopiennes se sont battues pour le Sultan turc au cœur de l’Europe. Si certains événements historiques font partie de notre mémoire collective » alors que d’autres en sont exclus, c’est bien parce que cette mémoire est une construction subjective, et non une présentation neutre du passé. Ainsi, si l’Histoire est constituée d’un ensemble d’événements objectifs, sa mise en récit dans le cadre de la constitution d’une mémoire collective résulte toujours d’un choix partisan. Georges Bensoussan, dans La concurrence mémorielle, expliquait ainsi que L’image que nous nous faisons du passé n’est pas le passé, ni même ce qu’il en reste, mais seulement une trace changeante de jour en jour, une reconstruction qui n’est pas le fruit du hasard, mais relie entre eux des îlots de mémoire surnageant dans l’oubli général ». Par conséquent, une offre mémorielle » résulte inévitablement d’un processus de conservation et d’effacement. Ces choix, mis bout à bout, constituent in fine une mémoire officielle qui pourra être par la suite transmise, apprise et assimilée. C’est cette construction de souvenirs communs qui constitue la politique mémorielle, c’est-à-dire l’art officiel de gouverner la mémoire publique » Johann Michel, Gouverner les mémoires. Les politiques mémorielles en France. A lire aussi Hongrie l’avenir d’un pays d’Europe centrale au sein de l’Union européenne C’est pourquoi des offres politiques différentes proposeront chacune une mémoire différente de la même manière que certains font du lobbying, d’autres font » de la mémoire. Si ces mémoires sont par trop dissemblables ou opposées, on peut alors assister à de véritables guerres des représentations, dont l’enjeu est de remporter l’adhésion mémorielle et, ainsi, l’influence politique qui en découle. La lutte est à la fois intellectuelle et émotionnelle, car ces souvenirs » historiques sont assimilés de manière passionnelle par les enfants de chaque société qui les leur propose la découverte de soi, de son identité, de son clan » au sein des autres nations, de son rapport à l’autre, est en grande partie déterminée par ce qu’on nous aura transmis comme mémoire historique. L’enjeu majeur de l’influence mémorielle consiste donc à imposer des références communes, qui entraîneront l’assimilation de comportements normés et d’une culture qui pourra être transmise à la fois par les parents et par le groupe auquel on appartient. Ce décodeur » mental influencera par la suite d’éventuelles visions du monde et, par extension, de futurs choix politiques. Pourquoi devons-nous redécouvrir l’Histoire de l’Europe ? Les Européens ont, pour un grand nombre d’entre eux, renoncé à leur volonté de puissance. Volonté dont la seule évocation est parfois appréhendée comme un sulfureux penchant à surveiller avec suspicion. La force étant pensée, en Occident, comme devant être légitime, la crise de la volonté de puissance européenne ne peut se comprendre que comme une crise de la légitimité de ce qu’incarne l’homme européen au sein des nations européennes elles-mêmes. Or, l’incarnation est affaire de représentations collectives. Afin de déceler ce qui a pu entrainer les peuples européens vers une crise de la légitimité de la puissance, il convient donc de s’interroger sur l’origine du changement radical de nos représentations communes. Représentations qui découlent, comme on l’a vu, en grande partie des mémoires collectives mises à l’œuvre dans nombre de pays européens. En France, depuis une cinquantaine d’années, les axes de la politique mémorielle et de l’apprentissage de l’Histoire sont principalement orientés vers les événements qui mettent en scène les invasions, colonisations et prédations européennes à l’encontre des autres peuples du monde. C’est ainsi que l’on aborde en abondance, et ceci tout au long de la scolarité, la traite transatlantique, la conquête des Amériques, la colonisation et l’impérialisme européen en Asie et en Afrique, ou encore les idéologies racistes européennes. De même, les institutions médiatiques, le monde du spectacle ou les associations communautaires se font les relais de cette mémoire collective qui présente, encore et toujours, l’Européen comme le bourreau du monde. À l’inverse, l’histoire des invasions, colonisations et traites contre lesquelles les Européens durent résister au fil des siècles ne sont jamais mise en récit et rapportée à la mémoire publique. Ce déséquilibre mémoriel est constitutif d’une identité tronquée qui prend souche au cœur d’un nombre toujours plus important de citoyens qui, se faisant, intériorisent l’idée que les Européens auraient une dette historique à payer envers les autres nations du monde. Aussi, des termes tels que patriotisme », puissance », souveraineté », frontières », voire identité » déclenchent immanquablement chez certains des réflexes mémoriels qui mobilisent des échantillons de souvenirs » précis. Les Européens durent se battre pour exister Bien loin de la mémoire collective que l’on nous assène depuis Mai 68, dans un contexte de décolonisation et de remise en cause de la civilisation occidentale, les Européens ont, en réalité, passé davantage de siècles à se défendre contre les invasions qu’à envahir eux-mêmes. Rappeler cette vérité ne signifie pas nier les crimes qu’ont commis les Européens au cours des siècles, mais chercher à lever le voile sur un pan entier de notre histoire. C’est le cas premièrement avec les Perses qui, dès -546 av. conquièrent les Grecs d’Asie Mineure. En -492, c’est à la bataille de Marathon que les Athéniens repoussent l’envahisseur. Dix ans plus tard, l’Empire perse tente de reprendre pied sur le continent européen. À la bataille de Salamine, les Grecs coalisés défont les armées de Xerxès. Un signe européen » est alors né au cours de ces guerres médiques » la victoire dans la disproportion du nombre. Souvent, très souvent, les Européens furent inférieurs en nombre face aux immensités démographiques de l’est et du sud. Toutefois, cela ne brisa jamais la combativité européenne. Ces premiers combats annoncent le début d’une histoire malheureusement méconnue de nos jours en France, mais aussi en Europe celle de la lutte millénaire des Européens pour la conservation de leurs terres, perpétuellement disputées par des entreprises de conquêtes et de colonisations extra-européennes. Ainsi, on peut définir la période allant du Ve siècle apr. avec l’arrivée des Huns laissons de côté les invasions perses, puisque leur reflux laissa aux Européens un long répit jusqu’à la chute de l’Empire ottoman, au XXe siècle, comme une vaste période de colonisation et de décolonisation de l’Europe ce qui n’empêche nullement la mise en place d’entreprises coloniales de la part de certaines nations européennes. Si notre mémoire collective a retenu l’invasion de l’Europe par les Huns, qu’en est-il de tous les autres peuples turco-mongols ayant déferlé en Europe depuis le vaste couloir des steppes » eurasiatique ? Les Avars, qui menèrent des raids incessants dans les terres franques, à la recherche de butins et d’esclaves, qui asservirent les Slaves et écrasèrent les tribus germaniques ; le Khanat des Bulgares, de culture iranienne, qui fit trembler l’Empire byzantin ; les Onogours, les Barsiles, les Tölechs, les Oghuzs, les Bayirkus, les Khazars, autant de nomades turco-mongols oubliés qui se sont successivement déversés en Europe, apportant leur lot de mort et de désolation. Au XIIe siècle, se sont les Mongols qui détruirent la puissance russe, géorgienne et hongroise. Ces cavaliers des steppes réduisent près d’un million de Russes en esclavage. Par la suite, ce sont les Tatars et les Ottomans qui exercèrent une traite esclavagiste continue à l’encontre des populations d’Europe de l’Est et du Sud-est. Les Turcs seldjoukides puis ottomans avaient, dès le XIe siècle, redonné souffle à la conquête arabo-musulmane, entamée quatre-cents ans plus tôt à l’encontre des terres européennes. Malgré une tentative des Européens pour contenir l’invasion, entre 1058 et 1291, l’effondrement des royaumes latins d’Orient entraîne la reprise de la colonisation de l’Empire byzantin par les Ottomans. La chute de Constantinople, en 1453, entraine la colonisation d’un tiers de l’Europe par les Turcs. Ce n’est qu’avec la bataille de Vienne de 1683, où les Ottomans sont mis en déroute par la cavalerie polonaise du roi Jean Sobieski, alors qu’ils faisaient depuis deux mois le siège de la capitale de l’empire des Habsbourg, que le rapport de force se retourne petit à petit contre les Turcs, jusqu’à l’effondrement de l’Empire ottoman, en 1923. La mémoire au service de l’idéologie Au sortir de la première moitié du XXe siècle, les grandes idéologies modernes sont ébranlées les nationalismes, les totalitarismes et les impérialismes raciaux du XIXe siècle, de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale ont mis à mal les trois grands avatars idéologiques modernes qu’ont été la Nation le nationalisme, la Race le racisme et la Science le socialisme. Ces périodes avaient été marquées par l’idéal de l’homme nouveau », que ce dernier advienne, selon les cas, par la redécouverte ou l’affirmation de son caractère national, par sa primauté raciale, ou encore par son appartenance au Parti. À travers ce nouveau citoyen absolu, détaché de toute attache personnelle, c’est l’incarnation d’un État tout puissant et omniprésent qui était alors appréhendé comme le fer de lance du progrès et de la marche de l’Histoire ». A lire aussi L’Occident rejette la raison. Entretien avec Samuel Gregg Or, à partir des années 1970, ce citoyen absolu écœure. De nouvelles pistes pour l’accomplissement de la modernité » sont défendues dans l’espace public. Émerge alors l’idéal de l’homme global, post-national et d’essence nomade qui, après les errements dramatiques des 150 dernières années, viendrait sauver » la vieille Europe, épuisée d’exister. Dans cette logique, l’émergence de ce nouvel homme mondialisé adviendrait par l’ouverture », la tolérance », ou encore le vivre ensemble », autant de notions floues qui, petit à petit, désarment le pays de ses défenses frontalières, culturelles et sécuritaires. De la même façon que pour les religions, les idéologies modernes mobilisent l’intellect, l’émotion et l’appétit humain pour la transcendance. Tout but politique doit contenter ces trois aspects de l’être humain. Et, comme on l’a vu précédemment, toute entreprise de légitimation nécessite l’émergence d’un récit. C’est ainsi que commencèrent à être spécifiquement mises en avant les prédations européennes à l’encontre des autres peuples, et ceci en faisant fi de toute nuance, qui devrait logiquement pousser à présenter l’histoire de l’ensemble des invasions qui ont concerné les Européens, y compris celles où ils durent se défendre. La mémoire historique dans laquelle nous continuons d’évoluer de nos jours était née, celle d’une repentance perpétuelle des peuples européens, sommée de racheter leur dette » à l’égard du reste du monde et de s’ouvrir à ce dernier pour exorciser les démons de ses anciens crimes. En définitive, aucun renouveau de la puissance européenne ne pourra advenir sans une refonte totale de la vision que nous avons de nous-mêmes. Cette révolution des représentations ne pourra être victorieuse que si nous levons enfin le siège qui est fait à notre mémoire collective. Il est plus que temps pour les Européens de redécouvrir leur Histoire. Axe1: Histoire et mémoires des conflits. les conflits du XXe siècle sont toujours la source de controverses et de débats comme en témoigne le rapport Stora sur la guerre d'Algérie Le rapport de Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie, remis à Emmanuel Macron le 20 janvier, cherche à “réconcilier les mémoires” des deux côtés de la Méditerranée, mais la Dans le cadre du concours commun 1 A de Sciences Po 2017, le thème de la Mémoire nous impose de voir les liens entre celle-ci et l’Histoire. Nous sommes dans des temps où Histoire et Mémoire se confondent quotidiennement dans une médiatisation et une spectacularisation », démesurées parfois, de tout ce qui a trait au passé. On peut citer à titre d’exemple les récents débats pendant la campagne présidentielle sur la décolonisation, le régime de Vichy, la rafle du Vel d’Hiv… Du bain télévisuel où se coulent indistinctement commémorations, documentaires et fictions, pour comprendre ce que représente la Mémoire, il paraît plus qu’urgent de dégager et d’isoler les éléments et de procéder à une remise au point terminologique afin d’en observer les liens même avec l’Histoire. Cette approche se veut donc philosophique, au sens où, de l’exploration des définitions et des concepts en présence, peut faire naître une analyse des problèmes qui en découlent. Les définitions ou concepts La Mémoire, les Mémoires… Les définitions ou concepts varient selon le singulier ou le pluriel du terme. Il faudra donc faire extrêmement attention au libellé du sujet…avec ou sans S ». La mémoire La mémoire est justement la faculté par laquelle on se souvient, on se rend présent à l’esprit, ou on maintient en lui, ce qui n’est plus. Le mot vient du latin memoria. Les grecs représentaient la Mémoire sous les traits de Mnèmosyne, divinité primitive, fille d’Ouranos et de Gaïa. De fait, la Mémoire est l’une des plus anciennes déesses de l’Humanité. Par ce mythe, on rappelle aussi que le désir de se souvenir, de retenir le temps qui passe ou de chercher celui qui est perdu est la source vive de la création artistique. La mémoire désigne ici aussi bien le processus par lequel l’esprit fait retour sur le passé pour se le représenter, que le résultat de ce travail ; aussi bien la faculté de représentation du passé, que la représentation elle-même. Mais la mémoire, faculté de se souvenir, ne s’oppose pas comme on le croirait peut-être un peu vite à l’oubli, faculté d’effacer, comme l’écrit justement T. Todorov dans Les abus de la mémoire Il faut rappeler une évidence c’est que la mémoire ne s’oppose nullement à l’oubli. Les deux termes qui forment contraste sont l’effacement l’oubli et la conservation ; la mémoire est, toujours et nécessairement, Les Mémoires C’est un genre littéraire qui relève de l’écriture de soi mais qui se distingue toutefois nettement de l’autobiographie, des confessions ou encore des souvenirs. Si l’autobiographie cherche à restaurer a posteriori la cohérence d’une vie, un parcours, un itinéraire, les confessions sont des aveux qui supposent des fautes et demandent au lecteur son pardon, les souvenirs enfin se présentent comme le recueil discontinu d’évènement passé que leur charge affective a rendu mémorables. L’Histoire L’Histoire est une notion problématique par elle-même, du seul fait de sa polysémie à savoir la diversité de ses acceptions. Elle peut désigner en effet Aujourd’hui, comme les confidences ont remplacé les confessions, les témoignages tiennent à présent lieu de Mémoires » et les journalistes jouent le rôle de mémorialistes ou, comme ils le disent eux-mêmes de chroniqueurs ». Les Mémoires ne retiennent du passé de leur auteur que ce qui a contribué au passage de l’Histoire. Les Mémoires sélectionnent la grandeur et invitent à saisir une expérience individuelle dans un destin collectif. D’une part la transformation dans le temps des sociétés humaines histoire de France…, et par extension des individus Histoire des pionniers…, mais aussi par une extension démesurée du concept d’à peu près tout ce qui est susceptible d’évoluer dans le temps histoire de l’anarchie…. D’autre part, c’est aussi le récit de cette transformation, sa tentative d’explication, dans un souci d’objectivité et de rigueur pour ce qui concerne la discipline historique proprement dite. Par suite, on parlera d’histoire dès qu’il s’agit de raconter quelque chose, qu’il s’agisse de réalité ou de fiction. Enfin, au pluriel, des histoires » désigne précisément des ennuis ou encore des problèmes issus de cette polysémie sont de nature et de degrés variables Tout d’abord, l’Histoire désigne aussi bien un processus que le récit qui en est fait ce que recouvre la distinction faite en allemand entre Historie et Geschischte. De plus, ce qui est plus gênant, il peut sembler énigmatique d’envisager sous le même terme le récit vérace et éclairé des événements du passé, et le récit fictif de la fable par outre le fait que l’on ait affaire dans les deux cas au récit précisément, et donc au langage, c’est la notion de représentation qui peut d’abord permettre de comprendre cette difficulté. La représentation Toute histoire, par son récit, donne une représentation d’événements, une image mentale de ce qui, précisément, n’est pas présent. L’Histoire cherche donc à rendre présents à nouveau des événements qui, étant passés, ne le sont plus. C’est ainsi fatalement qu’elle aura à faire avec la mémoire. C’est ainsi qu’Histoire et Mémoire semblent donc de prime abord, indissociables, comme autant de moyens de se rendre présent à l’esprit un passé qui n’est plus. Poursuivons donc notre article dans les concepts à travers la question précise de ces relations qu’entretiennent l’Histoire et la Mémoire. Mais il serait trop facile de penser que nous avons affaire ici à un couple d’amants, dont les relations sont d’autant plus ambivalentes que les notions elles-mêmes bien souvent infidèles comme l’oubli ou l’imagination, ou liées à d’autres notions comme les sulfureuses valeurs, morale, identité…. Or, il y a deux manières de ne pas être présent soit en n’étant pas du tout dans le cas des fictions, qui inventent des événements, soit en n’étant plus dans le cas de l’Histoire qui reconstruit ce qui est passé dans une représentation. Il faut donc, pour sauver l’Histoire, tiraillée entre deux définitions contradictoires, chercher ce qui a de commun entre ces deux récits. 2. Quelles relations entre Histoire et Mémoire De la communauté à la séparation Histoire et mémoire vivent ainsi sous le régime commun de notions, à l’intérieur duquel il faudra procéder à quelques distinctions. Toutes deux conduisent à des représentations du passé, ce qui amène à préciser la définition de l’Histoire. Faire l’Histoire n’est pas raconter des histoires » ; en effet, dans ce dernier cas, c’est le récit qui importe, plus que la véracité de son contenu. Or le récit historique est plus une relation d’événements passés censés avoir eu lieu, et une relation dans les deux sens du terme relater, c’est-à-dire retracer, retranscrire, refaire connaître, mais aussi mettre en relation ces événements pour en montrer la lisibilité. L’Histoire produit donc une représentation travaillée, élaborée, alors que la fiction relève de l’imagination pure, qui n’a pas besoin de se référer au réel. Aussi entre Histoire et mémoire, y a-t-il un même souci du passé, le même rejet de l’invention, mais la première cultive, face aux événements, une distance critique que, par nature, la mémoire peine à avoir et à maintenir. Ce problème ne se limite pas à une opposition entre l’objectivité quasi scientifique à laquelle aspire l’historien dans ses recherches, et la subjectivité sélective d’une mémoire toujours connotée, engagée. Il y a ainsi des enjeux de la mémoire auxquels l’historien doit faire face tout en tâchant de s’en abstraire pour construire une relation » la plus juste possible du passé La mémoireest toujours engagée car l’individu met en elle son identité même identité construite au fil d’événements cruciaux de son existence ; engagée aussi, lorsqu’elle est collective, allant de pair avec des revendications tout aussi identitaires, voire politiques, morales. Le problème est classique l’historien a besoin, entre autres choses bien sûr, des différentes manifestations de la mémoire. Histoire et besoin de Mémoire Pour l’historien comme pour celui qui se remémore, l’imagination est donc un outil nécessaire, mais qui appelle la plus grande vigilance, ce qui nous conduit à un autre aspect des relations entre les deux notions. La Mémoire est la faculté de convoquer, de retrouver des images du passé mais, sauf erreur, elle n’en crée pas de nouvelles, et introduit dans la représentation un aspect temporel, dont l’imaginaire pur peut faire l’économie. En effet, en tant que faculté de produire des images, elle intervient dans la représentation et y révèle son caractère ambivalent, surtout concernant la Mémoire. L’imagination s’avère ainsi être un concept aussi crucial que problématique pour penser les relations entre la Mémoire et l’Histoire. D’une part, l’historien se confronte à une mémoire toujours susceptible de défaillir, et ses défaillances possibles sont multiples, allant de l’oubli à la production d’images fictives d’où le problème de la crédibilité des témoins, en passant par la sélection ou l’altération des souvenirs. D’autre part, la mémoire collective a toujours tendance à faire pression » sur l’Histoire, exigeant d’elle une caution scientifique, un travail de légitimation qui n est pas du ressort de l’historien en quête d’une autre légitimité. Ce livre qui pense la pratique officielle et privée du souvenir est intéressant car il appelle à la vigilance. Dans son livre Les abus de la mémoire 2004, Todorov cite Jacques Le Goff La mémoire ne cherche à sauver le passé que pour servir au présent et à l’avenir. Faisons-en sorte que la mémoire collective serve à la libération et non à l’asservissement des hommes ». Ces abus peuvent avoir en effet deux conséquences Todorov les met en exergue dans son ouvrage les abus de la mémoire » Les effets des abus de la mémoire Tout comme la philosophie a été la servante de la religion, l’histoire doit lutter plus que jamais pour ne pas être celle de la mémoire, toujours en proie à la tentation de remplacer une compréhension du passé par la répétition obsessionnelle et compulsive de l’événement qui la hante et la justifie en même temps. D’une part, qu’elle soit individuelle ou collective, une mémoire qui parasite la quête de véracité de la représentation par son caractère traumatique et envahissant, empêche l’individu ou le peuple de prendre en main son présent et d’envisager l’avenir sainement. Les critères de sélection historiques doivent chercher l’indépendance face à de telles influences, au risque de produire une histoire orientée, voire doctrinaire d’un point de vue idéologique. D’autre part, il n’y a pas une, mais des mémoires, qui toutes revendiquent leur légitimité ; et le problème de cette diversité des mémoires n’est pas tant de savoir laquelle est la plus fidèle au passé, que le fait que chacune d’elles a une raison d’être, chacune cherche à faire entendre sa voix.Cf. article sur ce blog de l’exemple des Mémoires sur la guerre d’Algérie. Il semble qu’il appartienne à l’historien, et qu’il soit même de son devoir, de se positionner face à la tendance naturellement envahissante de la mémoire. Il doit réaffirmer son rôle critique, le caractère indépendant de son travail, qui relève d’une discrimination de la mémoire et du souvenir. En ce sens, la mémoire reste un outil essentiel de la recherche historique, et reste l’objet aussi de l’histoire, mais ne saurait en devenir le sujet ou l’initiatrice. En parallèle je vous livre quelques auteurs référents sur ce thème et qu’il serait bon de lire avant le jour J ». Les Penseur » de la mémoire en historien Rôle critique de celui qui cherche, non pas simplement à convoquer le passé, mais àl’élucider, le mettre en lumière, au service d’une connaissance compréhensive des événements historiques, au service aussi d’une disponibilité plus consciente et avertie à notre propre présent. Il y aurait encore nombre d’histoires » à raconter au sujet de ce couple tumultueux, mais il faut, du moins provisoirement, solder leurs comptes respectifs et communs. Conclusion Il est important de rappeler en dernier lieu que l’histoire est science, mais science humaine, et qu’il lui est donc aussi nécessaire, pour ne pas être une simple chronologie, pour ne pas forcer non plus la raison des événements, de se confronter aux mémoires du passé comme du présent. Faire et enseigner l’histoire des mémoires à l’œuvre dans ces mêmes sociétés, peut s’avérer, dans ces conditions, un travail aussi passionnant qu’il est essentiel. Il semble en effet que toute société mette en place suffisamment de relais de transmission de la mémoire, pour laisser l’historien, dans ses recherches comme face à ses élèves, ses étudiants, ses lecteurs et ses pairs, faire et enseigner l’histoire. Si la mémoire se transmet, l’histoire s’enseigne. Ce dernier serait d’ailleurs en mesure de faire une histoire des mémoires qui, dans leur évolution, leurs conflits, les processus qu’elles traversent, ont tous les caractères de l’objet historique. Or l’historien n’est le médium d’aucune mémoire, dont les relais sont d’une autre nature ; l’émergence de l’une, la prééminence ou le silence des autres, toutes ces manifestations répondent à des conditions politiques et à des intérêts qui ne sont pas ceux de l’historien. L’historien, fondateur de mémoire chez Jules Michelet L’histoire, mémoire de l’humanité la pensée de Charles Péguy Paul Ricœur, penseur d’une mémoire historique apaisée Ouvrage à lire Les Lieux de mémoire de Pierre Nora
Description Voici une dissertation que j'ai réalisée dans le cadre du cours d'HGGSP en terminale et pour laquelle j'ai obtenu la note de 18/20. Le sujet porte sur les enjeux mémoriels de la guerre d'Algérie en France et en Algérie. Mon plan se déroule en 3 parties et reprend les éléments du cours en y ajoutant des références
L’HISTORIEN ET LES MÉMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE RÉSUMÉ En 1945, le mythe résistancialiste, c'est-à-dire le mythe d'une France unie derrière la Résistance, s'impose. La mémoire du régime de Vichy et de la Shoah est refoulée, comme celle des massacres des minorités. La priorité est donnée à la reconstruction et à l'unité nationale. Des travaux de cinéastes et d'historiens ainsi que des procès permettent de porter un nouveau regard sur la Seconde Guerre mondiale. Le mythe résistancialiste est critiqué et la Shoah est reconnue. Différents groupes mémoriels défendent leur vision du conflit. Bien qu'il existe de nombreux liens entre l'histoire et la mémoire, les historiens cherchent à prendre du recul par rapport à ce réveil mémoriel. Ainsi, la participation d'historiens en tant que témoins experts, lors de certains procès, provoque un débat sur le rôle qu'ils doivent jouer. Le travail historique, en expliquant la complexité des événements, contribue à un apaisement des mémoires et à la reconnaissance officielle du rôle de la France et des Français dans le conflit. Face à cette multiplication des commémorations, le risque est de sombrer dans une hypermnésie, c'est-à-dire un excès mémoriel des différents groupes porteurs de mémoire. I/ LES MÉMOIRES D’APRÈS-GUERRE A/ Le mythe résistancialiste 1 Une société traumatisée La France sort du conflit désunie et affaiblie Elle a subi de nombreuses pertes humaines avec environ 400 000 morts. Les bombardements ont détruit de nombreuses villes et des installations plus, le pays est divisé entre les collaborateurs environ 55 000 personnes ont servi avec les forces allemandes ou pétainistes et les résistants 200 000 personnes possèdent la carte de combattant de la Résistance.Les anciens collaborateurs sont punis lors de l’ épuration est parfois une "épuration sauvage". Elle cause la mort de 9000 personnes dont un tiers par les résistants. Des femmes, accusées de "collaboration horizontale", c'est-à-dire d'avoir couché avec l'ennemi, sont légale, elle, ouvre 160 000 procès et 7000 personnes sont condamnées à la peine capitale. Sur ces condamnations à mort, 791 sont réellement La priorité à l’union nationale Compte tenu de la situation de la France, l'objectif au lendemain de la guerre est de mettre en avant l'unité du pays dans son combat contre l'occupant allemand. L'ordonnance du 9 août 1944 indique que "la forme du gouvernement est et demeure la république. En droit, celle-ci n'a pas cessé d'exister". L'objectif de cette affirmation est de minimiser la responsabilité de la France et des Français dans le régime de Vichy, que De Gaulle considère comme "nul et non avenu". Le terme de "mythe résistancialiste" est utilisé par l'historien Henry Rousso pour décrire la lecture héroïque d'une France qui aurait été totalement résistante. De Gaulle entretient le mythe résistancialiste d'autant plus que le contexte est difficile pour la France, engagée dans la guerre d'Algérie. REMARQUE🤓 La mémoire est la présence sélective des souvenirs du passé dans une société donnée. Elle est souvent plurielle et conflictuelle les différents groupes qui ont vécu des événements douloureux se font leur propre construction du passé et ces différentes visions peuvent s'opposer. Les groupes qui portent les mémoires cherchent une reconnaissance dans le présent de leur vision des événements. L'histoire a pour vocation de restituer le passé de la manière la plus objective possible. Elle s'appuie sur une étude critique des sources écrites, orales ou encore archéologiques. Les mémoires cherchent à réhabiliter, "sauver de l'oubli", alors que l'histoire veut comprendre et expliquer le passé. Même si l'histoire ne doit pas, dans un souci d'objectivité, être soumise aux enjeux des mémoires, il existe de nombreux liens et interactions entre les deux.
Annalecorrigée Dissertation. Entretenir la mémoire du génocide des Juifs . Terminale générale Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) L'histoire et les mémoires du génocide des Juifs et des Tziganes. hggspT_2100_00_08C. S'entraîner. Mémoires du génocide des Juifs et des Tsiganes. 23. Dissertation. Entretenir la mémoire
Comprendre le monde contemporain En première voie générale, vous étudiez les trois spécialités que vous avez choisies au cours de l’année de seconde générale et technologique. En terminale, vous devrez abandonner l’une de ces spécialités et renforcer les deux autres. La spécialité Histoire – Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques HGGSP, a pour objectif la compréhension du monde contemporain. Pour cela, l’élève de première et/ou de terminale abordera 4 disciplines l’histoire, la géographie, la géopolitique et les sciences politiques. La spécialité HGGSP une spécialité pluridisciplinaire La spécialité HGGSP permet de créer des liens entre plusieurs disciplines. L’histoire permet de contextualiser les évènements et envisager les repères historiques pour mieux comprendre le géographie amène à comprendre les enjeux territoriaux au sein du globe grâce à l’apprentissage des logiques d’organisation de l’espace ainsi que l’influence des acteurs sur les géopolitique conduit à analyser les relations de pouvoir, de rivalités et d’influences entre les sciences politiques mènent à analyser les phénomènes politiques étude et comparaison des relations internationales, des différents régimes politiques ainsi que des acteurs impliqués. Les compétences attendues de la spécialité HGGSP L’étude de la spécialité HGGSP au lycée va permettre à l’élève de première et/ou terminale de développer son esprit critique à travers des analyses, des interrogations et une démarche il va apprendre à argumenter par le fait de formuler des arguments, d’organiser son argumentation et d’expliquer/illustrer ses il pourra renforcer sa capacité à se documenter grâce à l’identification d’un document, sa compréhension et l’extraction d’informations il sera en mesure de développer son expression orale par le biais de débats et/ou exposés à réaliser en groupe ou seul. Le programme de Première en HGGSP L’objectif Acquérir des clefs de compréhension du monde contemporain »Thème 1 Comprendre un régime politique la démocratieThème 2 Analyser les dynamiques des puissances internationalesThème 3 Étudier les divisions politiques du monde les frontièresThème 4 S’informer un regard critique sur les sources et modes decommunicationThème 5 Analyser les relations entre États et religions En première générale, le volume horaire de la spécialité HGGSP est de 4 heures par semaine. Le programme de Terminale en HGGSP L’objectif Analyser les grands enjeux du monde contemporain » Thème 1 De nouveaux espaces de conquêteThème 2 Faire la guerre, faire la paix formes de conflits et modes de résolutionThème 3 Histoire et mémoiresThème 4 Identifier, protéger et valoriser le patrimoine enjeuxgéopolitiquesThème 5 L’environnement, entre exploitation et protection un enjeu planétaireThème 6 L’enjeu de la connaissance En terminale générale, le volume horaire de la spécialité HGGSP est de 6 heures par semaine. Les débouchés de la spécialité HGGSP L’étude de la spécialité HGGSP au lycée peut nourrir et faciliter la réussite dans une grande variété d’études supérieures. Il peut donc être envisageable d’entreprendre des études de droit à l’université de Bordeaux par exemple . Egalement, de commencer des études en journalisme ou d’intégrer un IEP. Il est aussi possible de faire des études de langues telles que la LEA ou la LLCER ou encore d’histoire, de géographie ou de communication. Enfin, l’élève ayant étudié la spécialité HGGSP peut se voir intégrer une Prépa littéraire, ECG la nouvelle prépa HEC » . Tous les enseignements de spécialité C’est véritablement la mission et la passion d’Edupulse à Bordeaux de vous accompagner dans votre choix d’orientation choix des spécialités compris et de vous épauler dans la composition de votre projet d’orientation scolaire, universitaire et professionnel. Si vous vous sentez perdus dans vos choix, il est probable que le bilan d’orientation que nous proposons à Bordeaux ou à distance vous permette de débloquer la situation et de trouver une orientation scolaire qui vous correspond. À lire également
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TLFi Académie9e édition Académie8e édition Académie4e édition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 MÉMOIRE2, subst. − Relation manuscrite ou imprimée qui rappelle la vie, les événements auxquels est associée une personne. J'ai envie d'écrire un petit mémoire de ce qui m'est arrivé pendant mon dernier voyage à Paris Stendhal, Souv. égotisme, 1832, heures sonnaient qu'il était encore à lire l'étrange morceau d'analyse que Robert avait appelé un mémoire sur lui-même, et dont le vrai titre eût été Confession d'un jeune homme d'aujourd'hui» Bourget, Disciple, 1889, En partic., au plur. avec une majuscule dans le titre d'une oeuvre. Relation, parfois oeuvre littéraire, que fait une personne à partir d'événements historiques ou privés auxquels elle a participé ou dont elle a été le témoin. Dicter, écrire ses mémoires; lire les Mémoires de Retz, de Saint-Simon. Je lis avec grand plaisir les Mémoires de Montluc. C'est un homme admirable, il raconte des choses! Courier, Pamphlets pol., À Conseil préfect. Tours, Lettres partic. 2, 1820, me suis promis dans ces mémoires de dire toute ma pensée Joffre, Mém., 1931, Si j'étais destiné à vivre, je représenterais dans ma personne, représentée dans mes mémoires, les principes, les idées, les événements, les catastrophes, l'épopée de mon temps. Chateaubr., Mém., 1848, − Exposé qui attire l'attention de quelqu'un sur une question Écrit sommaire qui vise à informer. Mon père a remis à l'empereur le mémoire adressé par toi. Le récit de tes attentats avait irrité sa justice La Martelière, Robert, 1793, v, 9, maréchal de Belle-Isle, voyant que M. de Choiseul prenait trop d'ascendant, fit faire contre lui un mémoire pour le roi, par le jésuite Neuville Chamfort, Caract. et anecd., 1794, Mémoire justificatif. Madame de Longueville ... lui transmit, quelques jours après, un mémoire justificatif, dressé par M. Arnauld. Ce mémoire, en forme d'argumentation, était raide et peu adroit Sainte-Beuve, Port-Royal, 1859, DR. Écrit où sont consignés les motifs d'un plaideur. Si Greslou était condamné, il déposerait le mémoire entre les mains du président, sur l'heure même Bourget, Disciple, 1889, Dissertation sur quelque objet de science, d'érudition, de littérature rédigée à l'intention d'une société savante ou en vue d'un concours, d'un examen. Un savant mémoire; mémoire généalogique, historique; mémoire de chimie, de géométrie, de licence; lire le mémoire de qqn sur la musique, les vers à soie; présenter un mémoire de maîtrise. Il rappelait son mémoire intitulé Du cidre, de sa fabrication et de ses effets Flaub., MmeBovary, 1857, mémoire sur l'étude du grec au moyen âge que j'avais commencé pour répondre à une question de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, absorbait toutes mes pensées Renan, Avenir sc., 1890, Lorsque Mendel publia son fameux mémoire sur les croisements de pois, nul ne comprit qu'une science nouvelle, aux prolongements infinis, la science de l'hérédité, venait de faire son entrée dans le monde. J. Rostand, La Vie et ses probl., 1939, p. 23.− Au plur. Recueil des travaux d'une société savante. Suivant l'abbé de La Caille, la latitude ne serait que de 7 degrés 57 minutes ....Voyez les Mémoires de l'Académie des Sciences, année 1754, page 129 Voy. La Pérouse, 1797, État détaillé des sommes dues à un entrepreneur, un artisan, un fournisseur, un homme de justice. Mémoire de frais; acquitter, payer, solder un mémoire; le mémoire de l'hôtelier, du menuisier, du peintre, du tapissier. Vous vérifierez et réglerez mon mémoire, il n'y a qu'à toiser, tous les prix sont convenus par vous au nom de Monsieur Birotteau Balzac, C. Birotteau, 1837, ... je loue aux Bénédictins leur maison que j'ai fait rebâtir − les devis, les factures sont à mon nom et c'est moi qui ai réglé, en personne, les mémoires des entrepreneurs et de l'architecte. Huysmans, Oblat, 1903, et Orth. V. mémoire1. Étymol. et Hist. 1. Ca 1190 écrit, relation» Beroul, Tristan, éd. E. Muret, 1268; 2. 1356 dr. document contenant les faits et les moyens d'une cause qui doit être jugée» Ordonnances, III, 134 ds Gdf.; 3. 1477 écrit contenant des renseignements ou des instructions destinés à quelqu'un sur quelque affaire» Lettres Louis XI ds Bartzsch, 1580 pour mémoire B. Palissy, Discours admirables, ds IGLF; 4. 1551 relevé de sommes dues, facture» Journal du Sieur de Gouberville ds Poppe, 5. 1552 au plur. ouvrage faisant le récit des événements que l'on a vécus au cours de son existence» Les memoires de messire Philippe de Commines, reveus et corrigez par cf. aussi éd. J. Calmette, 6. a 1671 exposé, dissertation sur un sujet d'étude précis» au plur. dans le titre d'ouvrages rassemblant de tels textes Mémoires pour servir à l'hist. nat. des animaux; b 1789 au sing. Lavoisier, Chim., Spécialisation, au masc., de mémoire1*.STAT. − Mémoire1 et 2. Fréq. abs. littér. 9258. Fréq. rel. littér. xixes. a 17317, b 11407; xxes. a 10566, b 12129. pmf1.
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  • histoire et mémoires des conflits hggsp dissertation