La réponse est oui. Le chanvre, communément connu sous le nom de cannabis ou de la marijuana, est l’un des médicaments les plus maltraités dans tous les pays. Il peut être utilisé en fumant, en mangeant ajouté comme ingrédient à la nourriture, ou en buvant préparé comme thé. Tout ce que nous ingérons a un effet sur notre corps. En fin de compte, lorsqu’il est maltraité, cela peut entraîner des effets dommageables comme tout autre médicament. Alors que les gens le prennent pour des raisons variées, qu’elles soient médicales ou récréatives, il faut prendre conscience des effets de l’utilisation et de l’arrêt de l’utilisation de ces herbes. Ce qui rend les toxicomanes dépend du Tetrahydrocannabinol chimique THC. Il est responsable des sentiments défoncés» et de la stimulation. En utilisant la marijuana, vous pouvez souffrir du syndrome de l’hyperémèse Canababinoïde. C’est une condition définie par les vomissements, les nausées et les abdominaux payés. Les médecins disent qu’en freinant complètement l’utilisation de la marijuana, la douleur associée à ce syndrome peut disparaître. Les chercheurs de la Clinique Mayo ont découvert que l’utilisation à long terme du cannabis est caractérisée par des douleurs abdominales et des nausées et des vomissements cycliques sévères. On dit que le soulagement peut être obtenu en prenant des bains chauds ou des douches. Les utilisateurs lourds de cannabis ont signalé des nausées et des vomissements dans la matinée. Pour chaque acte de vomissement, il y a une douleur correspondante dans la région abdominale. Bien sûr, lorsque vous vomissez, vous expulser de votre corps qui est censé être digéré et décomposé en éléments nutritifs. Les vomissements cycliques qui surviennent à la suite de l’utilisation du cannabis sont préjudiciables à la santé. Notez que les vomissements ont tendance à être cycliques – cela signifie qu’il est régulier, ou qu’il se produit de manière cohérente. Quand on s’arrête d’utiliser de la marijuana, il subit des symptômes variés tels que l’anxiété, la dépression, les sièges, la fièvre et les frissons et les maux de tête. Son fonctionnement quotidien peut également être assuré par des problèmes d’estomac. Les problèmes d’estomac peuvent être sous différentes formes constipation, mouvements intestinaux et autres. Une étude a théorisé que les cannabinoïdes peuvent ralentir la motilité dans les intestins. Cela peut vous laisser constiper. Et c’est aussi un résultat attendu si vous décidez de cesser de fumer de l’herbe. Toutefois, peu importe que vous arrêtiez ou ne cessiez de fumer, votre corps éprouverait de nombreux types de douleurs associées à des problèmes d’estomac, qui peuvent se manifester lors des vomissements. La seule différence est que lorsque vous arrêtez, les effets dommageables sont empêchés de devenir plus que ce qu’il est déjà . L’arrêt immédiat de l’abus de marijuana ne signifie pas un sursis immédiat de la douleur. Le retrait prend des jours et même des mois, selon votre utilisation antérieure. Néanmoins, tout le monde ne connaît pas les symptômes de sevrage dans un degré atroce. Encore une fois, ce qui doit être souligné, c’est que ceux-ci dépendent éventuellement de la quantité d’abus que vous avez faite à votre corps avant de décider de vous arrêter. Ces douleurs corporelles peuvent être traitées avec une bonne thérapie. Il est fortement conseillé de consulter un médecin en ce qui a trait aux mesures nécessaires à prendre pour un soulagement et un bien-être permanents. Il faut se méfier de tous les symptômes. Ne prenez pas douloureusement la douleur. Post navigation
LaDĂ©pression dans le monde du travail et des Ă©tudes. Règles du forum Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez Ă utiliser Les moteurs de recherche du forum. Un point bleu s’affiche devant les messages sans rĂ©ponse . 21 messages PrĂ©cĂ©dente; 1; 2; Bluesky Messages : 7185 EnregistrĂ© le : samedi 12 novembre 2016 15:21. Souffrance au travail Ă
L’angoisse au travail a été mon quotidien des années durant. Tout comme Jean-Jacques. Directeur de succursale d’une chaine d’hyper marché, Jean-Jacques a, une fois de plus, été muté. Prétendument pour relancer un hyper en perte de vitesse. Dans ce domaine, c’est plutôt ce monsieur de 44 ans qui semble en perte de vitesse et d’énergie. Et pour cause. Chaque soir, Jean-Jacques est victime d’angoisses nocturnes et, à chaque réveil, dangoisses matinales. Deux des symptômes d’angoisse au travail. Jean-Jacques vient me consulter dans un état émotionnel que je mets plutôt sur le compte d’une dépression, voire d’une anxiété généralisée. En y réfléchissant ensemble, grâce aux techniques issues de l’approche comportementale, et plus particulièrement de l’approche systémique de Palo Alto, il s’avère que je me trompe. Jean-Jacques est victime d’angoisse au travail. Définition de l’angoisse au travailAngoisse au travail La recherche d’approbationSymptômes de l’angoisse au travailAngoisse au travail Les ruminations mentaleAngoisse au travail La boule d’angoisseAngoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français?Angoisse au travail Des mutations socialesAngoisse au travail Un sentiment d’insécuritéAngoisse au travail Comment faire?Angoisse au travail Quand se désintéresser de son emploi est une erreur de positionnementAngoisse au travail Un besoin de reconnaissanceSouffrance au travail De l’angoisse à l’anxiétéLes causes de la souffrance au travailSouffrance au travail Les causes liées à l’organisation du travailSouffrance au travail Le harcèlementSouffrance au travail Les causes liées au managementSouffrance au travail Des causes liées à l’environnementLes conséquences de la souffrance au travailSouffrance au travail La surcharge psychiqueSouffrance au travail La surcharge comportementaleComment traiter la souffrance au travail?Souffrance au travail Exprimer la limiteAngoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail?Le stress aiguLe stress répété aiguLe stress chroniqueLe déni des réalitésStress au travail De multiples conséquencesComment traiter le stress au travail?Manager angoissé Comment être un manager qui gère son stress ?Définition du manager angoisséManager angoissé Comment travailler plus serein?Manager votre manager angoisséManager angoissé Une méthode étonnanteManager angoissé Conduire le changementBas dans le positionnementHaut dans le cadreManager angoissé Un exercice simple pour changer la donneManager angoissé Affirmez-vous!Angoisse au travail Le dopage des cadresAngoisse au travail Les produits du dopagePourquoi le dopage chez les cadres?Surinvestissement et catastropheLe déni des uns fait le malheur des autresMarc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaïnomaneAngoisse au travail Dopage et surmenageCauses et conséquencesLa Loi et la réalitéUn sentiment d’insécuritéGérer le stress et le dopage des cadresAngoisse au travail En finir avec l’omertaAngoisse au travail Le problème de l’alcoolisme rampantQuels comportements relèvent de l’alcoolisme?Alcoolique ou buveur excessif, quelle différence?Alcoolisme et bingedrinkingLes causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initialAngoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bienUn comportement d’assuétudeUn verre c’est trop, mille verres, insuffisantAlcoolisme La notion de dépendanceAngoisse au travail Une histoire d’alcooloPourquoi l’alcoolisme?Angoisse au travail Solution à l’alcoolisme en milieu de travail Définition de l’angoisse au travail Quelle que soit la fonction que vous exercez, de l’employé au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe à l’éventualité d’être angoissé. Autant pour des motifs personnels comme d’être victime d’angoisse au travail. Quand je parle d’angoisses, je pense aussi au stress. L’un des symptômes les plus fréquents qui accompagne l’angoisse au travail, ce sont les angoisses nocturnes. Voire les attaque de panique, et les angoisses matinale. Pourquoi? Je vous rappelle que la définition de l’angoisse, ce qui vaut pour les angoissés du boulot. Il s’agit d’une peur projective. C’est à dire la peur de quelque chose dont vous ne savez rien. Ou pas grand chose. Partant, pour des raisons qui relèvent de l’image que vous avez de vous. De l’image que vous avez des autres et de la peur du jugement. Mais aussi du contexte et de l’environnement. Vous pouvez craindre de ne pas avoir un comportement adapté face à une situation que vous redoutez. Cela vaut pour l’angoisse au travail. En conséquence, à l’idée de ne pas savoir être. Ou de ne pas savoir faire, vos sens émotionnels vont vous alerter sécrétion d’adrénaline. Cette sécrétion va ensuite générer de la sérotonine. Celle-ci permet justement justement d’avoir un comportement qui favorise une bonne gestion de l’évènement. Angoisse au travail La recherche d’approbation Cependant, si vous considérez que le contexte et l’environnement ne vous sont pas favorables, vous pouvez craindre que l’issue de la situation vous soit reprochée. Vous allez donc, à une vitesse qui vous étonnerait vous même, vous poser tout un tas de questions . Questions propos desquelles vous allez tenter de trouver des réponses. Celles-ci ont pour fonction de vous apporter une solution à votre problème d’angoisse au travail. Une solution à ce déséquilibre que vous ressentez. Et vous voulez d’autant plus trouver une solution à cette angoisse au travail que vous avez besoin de vous enorgueillir d’avoir conçu cette solution. En effet, quoique de plus agréable que l’approbation des autres plutôt que la sienne propre? Symptômes de l’angoisse au travail Si vous êtes en recherche de reconnaissance, ou avez besoin d’approbation. C’est à dire d’être reconnu et apprécié. Dans le même temps, vous êtes pris d’une crise d’angoisse devant un problème soudain. Dès lors, vous savez que vous perdez votre objectif. Vous avez donc bien des motifs d’être sujet à de l’angoisse au travail puisque vous risquez de perdre l’approbation. C’est un des premiers symptôme d’angoisse au travail. Tant que vous n’avez pas résolu l’adéquation problème = solution, vous ne lâchez pas prise. Vous en faites une affaire personnelle, il y a toutes les chances pour que vous soyez victimes d’angoisses au boulot. Refusant de lâcher prise, vous êtes confrontée à un stress. A un certain état de tension. Et ce, jusqu’à ce que vous sortiez de cette ornière. Et moins vous y arriverez, plus vous essaierez. Dès lors, votre angoisse au travail ira croissant. Jusqu’à ce que, éventuellement, vous rentriez dans un processus de questions . Une sorte de ruminations au travail au sujet de votre problème. Vous essayez de trouver des réponses qui vous sécurisent. Angoisse au travail Les ruminations mentale En ré agissant de la sorte, vous ouvrez la porte à des ruminations et autres pensées obsessionnelles. Elles peuvent vous amener jusqu’à un trouble panique. Tout au long de cette journée d’enfer, vous essayez de mettre en place des processus d’évitement de l’angoisse au travail. Pour autant, les stress afférents sont omniprésents. Votre journée de travail, bien exténuante, finit par passer. Mais voilà . Vous allez rencontrer un autre problème. En rentrant chez vous, vous continuez à penser à votre problème d’angoisse au travail. Vos humeurs en sont affectées. Tout comme vos relations avec vos proches. La soirée se passe. Bon an mal an. Jusqu’au moment du coucher. Et vous continuez à penser. Ou plutôt à réfléchir à votre problème. Effectivement, vous n’avez pas trouvé une solution qui vous permette de satisfaire votre objectif. Avoir la paix. Être fier de vous. D’autant plus fier, qu’éventuellement, vous serez félicité. Çà , c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, vous avez des problèmes d’endormissement. Au point que vous êtes obligé de prendre un médicament pour vous endormir. Ce qui ne retire rien à votre crainte d’être victime d’angoisses nocturnes. Ou d’être pris dune attaque de panique en pleine nuit. Ce qui ne fera qu’aggraver votre stress. En plus d’enrichir l’angoisse au travail du lendemain. La nuit cauchemardesque à vous demander comment faire pour régler votre problème d’angoisse au travail est passée. C’est fatigué que vous vous éveillez à cette nouvelle journée potentiellement problématique. Angoisse au travail La boule d’angoisse Dès ce moment, à celui du réveil, il y aura bien des raisons pour que vous soyez pris d’angoisse matinale. Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à la difficulté à résoudre. Vous pensez à ce qu’il se passe. Et alors que vos pensées, accessoirement obsessionnelles, reprennent le dessus, c’est angoissé que vous repartez travailler. Et la boucle sera bouclée. Bonjour l’angoisse au travail. Cette nouvelle journée vous est d’autant plus pénible qu’en admettant que vous résolviez vos tracas, pour autant, vous avez toutes les raisons de cultiver une espèce de poire d’angoisse, de boule au ventre, à l’idée d’un nouveau problème. Vos projections émotionnelles reprennent le dessus dans un cycle que vous avez toutes les peines du monde à contrôler. Tous les symptômes d’angoisse que je viens d’énumérer sont le quotidien de bien des gens. Pour autant, est-ce le quotidien de l’environnement professionnel classique. Ou est-ce un mal spécifiquement français que cette angoisse au travail? Angoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français? Depuis fort longtemps, travailler est une fierté. Grâce à vos activités professionnelles, vous satisfaites votre rôle social. Vous produisez des tâches. Ainsi, participez à faire avancer une société à la fois professionnelle et sociale. Partant, vous consommez et participez au système. Les inter actions avec vos collègues de travail ne sont pas toujours faciles. Mais, dans un cadre collectif, vous avez votre place. Cette même place à propos de laquelle vous ne vous posez pas la question de savoir si vous alliez la perdre. Le grand principe est que le travail est un droit. Plus d’emploi un mardi, nouvel emploi le lendemain. Enfin, çà , c’était il y a 20 ou 30 ans. Au moins, à cette époque, la peur de la perte d’emploi est moindre voire inexistante. A cette même époque, l’angoisse au travail, ce concept n’est pas née. La société évolue. Le système se modernise. L’argent prend une place de plus en plus importante. Tellement importante d’ailleurs que ce même argent finit par reléguer l’homme, son meilleur soutien, à un rôle de faire valoir. Cela déshumanise le système. Les années passent. L’emploi, votre boulot, se fait plus rare. Voire carrément précaire. Hier, vous étiez marié avec votre entreprise. Ou avec l’institution dans laquelle vous travaillez. Aujourd’hui, c’est un peu comme si le mariage glisse inexorablement vers une forme de colocation. Colocation où chacun tente de tirer la couverture à soi. Seuls les profits comptent. Les profits industriels comme les profits personnels. D’aucuns se gonflent d’orgueil. Expliquent comment et combien ils gagnent des fortunes. Font des profits colossaux,. Parient sur la chute économique de la France comme d’autres pays, membres ou non de l’Union Européenne. Angoisse au travail Des mutations sociales Comment ne pas être angoissé dans un tel environnement. Votre situation, hier sécurisée, est aujourd’hui précaire. Le milieu de travail exige respect et loyauté. Et ceci alors que, très souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle même, ce sont ceux qui réclament de tels comportements qui sont les premiers à ne pas y satisfaire. Chacun fonctionne pour soi. Se crée un individualisme forcené. Individualisme dans lequel l’autre, le collègue, devient un ennemi potentiel. François Mitterrand avait dit Après moi, il n’y aura que des comptables . Quand j’y pense, cela me fait froid dans le dos. J’ai l’impression, si ce n’est la certitude, que c’est tellement vrai. Chaque emploi a un coût. Un coût comptable qui, du fait de sa charge la masse salariale, rend nécessaire d’exiger plus en payant moins. Les places sont de plus en plus chères. Tout en étant de plus en plus précaires. Le système socio professionnel français évolue d’une façon telle qu’il mute en une forme de société américaine. Une société où le travail s’inscrit dans une précarité absolue. Rien ne vous assure qu’en arrivant au boulot, vous ne serez pas vire. Et ceci bien et que la Loi vous protège. Mais pour combien de temps encore si j’en crois les réformes de Macron 1er? Rien ni personne ne peut prétendre n’avoir jamais eu peur en arrivant au bout d’être exclu dans le quart d’heure qui suit. Du fait de cette précarité, l’ambiance devient de plus en plus délétère. Chacun pense et réagit pour soi. Parfois, en niant l’autre. Les femmes et les enfants d’abord devient une considération du passé. Toutes les raisons de souffrir d’angoisse au travail sont réunies. Angoisse au travail Un sentiment d’insécurité Dans un tel climat, il est difficile de se sécuriser. D’avoir confiance en soi. Les stress professionnels son très importants. Les dégâts comme les risques psycho sociaux qu’ils génèrent s’imposent en masse. La précarité, voire la misère, s’installe. Partant, la peur de tout perdre est le quotidien de bien des gens. Le travail, l’emploi, devient une denrée rare. A tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible. D’aucuns se convainquent aussi que, dans un tel système, ils n’ont droit à rien. A aucune place. Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activité rémunérée. Il sont convaincus que le système ne veut pas d’eux. Mais ils veulent en être, et consommer à la tour. A leur guise. Dès lors, ils vont déposséder quelqu’un pour posséder à leur tour. Linsécurité passe du milieu de travail à la rue. De la rue au travail. Ainsi, notre société, dite moderne, engendre une délinquance d’opportunité . Une société au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire. Angoisse au travail Comment faire? L’angoisse au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe à un tel point qu’aujourd’hui, il m’arrive d’entendre qu’être angoissé est normal. Que c’est l’évolution du système qui veut cela . Qu’il est nécessaire de s’adapter. Oui, être angoissé, c’est être confronté à un processus de confrontation à la réalité. Avec la nécessité de s’y adapter. Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable? Et pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce même système participe de façon équivalente au respect mutuel. Qu’il ne confonde pas pouvoir et autorité au nom du profit et de la rentabilité. L’angoisse au travail a encore de beaux jours devant elle. C’est bien beau d’avoir un monde libéral/ Mais, comme Karl Marx nous l’apprend, le système va crever de ce qu’il participe à engendrer à engendrer. Cette progéniture est-elle un monstre? Récemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la même entreprise depuis 14 ans, son responsable a changé. Et, comme par hasard, du jour au lendemain, mon amie fait l’objet de critiques acerbes et de mises en cause quant à la réalité de ses compétences. Et mon amie de m’expliquer qu’alors que son époux, qui a le même âge que moi, a perdu son emploi,. Elle pressent le sien fort menacé. Elle est victime d’angoisse au travail et de crises d’angoisses répétées. En vient à consulter un médecin pour se faire prescrire des médicaments anxiolytique et anti dépresseurs. Angoisse au travail Quand se désintéresser de son emploi est une erreur de positionnement Mon amie passe des nuits affreuses. L’idée de retourner travailler avive sa crainte d’être victime de trouble panique dans la journée. Avec le temps, elle trouve une solution pour se protéger. Elle continue à prendre des médicaments qui l’aident à retrouver une meilleure qualité de sommeil. Mais elle fait le choix de moins s’investir dans son boulot. Il y a peu de temps, elle me dit J’ai décidé de m’en foutre » sic. Voilà un bel exemple de ce qui nourrit angoisses, anxiété et ressentiment. A titre personnel, un tel comportement ne peut pas remporter mon adhésion. A titre professionnel, puisque j’en constate tous les jours les conséquences psychologiques, je regrette qu’il fasse le lit d’une relation épouvantable entre un salarié et le représentant de son employeur. Que veut-il cet employeur? Que le nouveau chef de service rentabilise l’emploi , et exigeant plus? Qu’il rentabilise en minorant les compétences de ses salariés? Ou mettent en cause les compétences professionnelles acquises au long d’années de collaboration. Cela obtenir plus au prix de… la peur? Au prix de l’angoisse au travail? Je crois, et constate tous les jours, combien le monde du travail souffre de plus en plus. Les gens vont mal. Ils souffrent. Ils ont toutes les raisons d’être angoissés. Le système se précarise. Dans un climat d’insécurité sociale et économique patent, il est de plus en plus difficile et compliqué de se faire une place au soleil. Du moins de conserver une activité professionnelle dans des conditions de travail et d’émotions optimales. Angoisse au travail Un besoin de reconnaissance Dans un système tel que le nôtre, la reconnaissance passe par l’argent. Cet argent amène la sécurité. Les deux sont de plus en aléatoires en termes de pérennité. Dès lors, quelles solutions trouver pour ne plus être victime d’angoisse au travail? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur? Comment faire pour conserver un équilibre émotionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel vous dans votre emploi et son moi affectif vous dans votre vie personnelle? De quelle façon ne pas privilégier l’un au détriment de l’autre? Que faire pour gérer l’angoisse au travail et, partant, retrouver un équilibre émotionnel? Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, précaire et insécurisant. Autant de questions auxquelles je m’emploie à répondre dans un article à venir Comment gérer l’angoisse au travail ». Aujourd’hui, le monde du travail, comme les inter relations liées à votre emploi, évoluent. Mais c’est comme si vous êtes sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre pensez à la guerre 14-18. Le risque de stress est énorme. Et il me semble important que vous sachiez comment prendre soin de vous pour ne pas être victime d’angoisse au travail. Souffrance au travail De l’angoisse à l’anxiété Le travail libère l’homme ». Je ne sais pas qui dit çà ,. Mais je sais que le travail rend l’homme dépendant. Ce qui, inéluctablement, rend l’homme douloureux. Et cette douleur s’appelle la souffrance au travail. Quand j’écris homme, je parle de l’humain. Donc aussi de vous mesdames! Si l’on postule que, paradoxalement, le travail permet à l’homme de s’accomplir, ce même travail devient une expérience de vie particulièrement douloureuse. De la peur de ne pas être à la hauteur, à la peur de ne pas satisfaire ses objectifs. De l’anxiété générée par un environnement délétère où, parfois, tous les coups dont permis. Au nom de l’émulation, du marketing et du profit à outrance, le travail, l’emploi, est susceptible d’être d’une toxicité absolue. Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte économique et social de plus en plus incertain et insécurisant? Comment faire pour s’éviter une dépression liée au milieu de travail? A plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dépression. Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active? Soit plus de 26 millions de personnes. Augmentées des 10% de chômeurs. Une paille! La souffrance au travail est une souffrance mentale. C’est un mal-être. C’est une détresse psychologique qui peut prendre la forme d’une burnout. Voire de troubles mentaux graves. Ou d’un stress post traumatique. Autant d’éléments susceptibles de mener au suicide. J’ai bien conscience que cette éventualité n’est pas encourageante. Mais c’est une réalité. La souffrance au travail ne se limite pas à un simple malaise. Lié par exemple, à la remise en question de votre orientation professionnelle. Elle peut également aller plus loin. Jusqu’à mettre en danger la santé morale du salarié. Comme dans le cas d’un harcèlement. Le/la salariée, ou travailleur, qui souffre, n’a plus de plaisir à travailler. Il ou elle ne ressent plus autant cette fierté. Cette satisfaction d’apporter quelque chose de précieux à son entreprise. Voire au monde. Il est dans la crainte du moindre mode de pression. Redoute la plus petite désapprobation. Ce qui, bien évidemment, alimente sa souffrance. Si vous souffrez dans votre activité, c’est que probablement vous vous sentez insatisfaite de votre performance. Injustement traitée. Sous-exploitée. Ou sur exploitée. A l’étroit. Mal rémunérée par rapport à la réalité de vos compétences. Ou encore, harcelée. Mal jugée. Et j’en passe. Pour lutter efficacement contre votre souffrance au travail, vous délivrer de cet ennemi intérieur qui peut, imperceptiblement, vous détruire, il est important de connaître les causes de votre souffrance. Les causes de la souffrance au travail Ces dix dernières années, la souffrance au travail est un mal en constante augmentation dans les entreprises. Les causes de ce mal être sont généralement liées à l’organisation du travail, au management, et à l’environnement. Souffrance au travail Les causes liées à l’organisation du travail L’une des causes liées à l’organisation du travail, et qui créent la souffrance du salarié, c’est l’intensification du travail. Sur votre bureau mobilier, comme ordinateur, bien des tâches vous attendent. On vous demande toujours d’en faire plus. Encore et encore. Souvenez vous de la fumisterie du, je cite Gagnez plus et travailler moins ». Vos pauses se réduisent, quand elles existent encore. Je me rappelle de ces salariés mis à l’index chez un producteur de viande en Bretagne. Sans autorisation, certains salariés osent prendre une pause pour aller aux toilettes . Ce qui, à l’époque, il y a 3 ou 4 ans, leur vaut une mise à pied! Les tâches sont multiples. Il vous faut les accomplir en un temps réduit. Sans répit. Vous n’avez plus de pauses physiologiques. Plus de repos. Aucun temps mort. Ne serait-ce que pour souffler et vous changer les idées. Vous êtes sous une pression permanente. Pas seulement à cause des tâches à accomplir dans un flux ininterrompu. Mais, également, à cause du résultat attendu. Souffrance au travail Le harcèlement Constamment, vous êtes soumis à l’évaluation de votre rendement comme de vos compétences. Je pense aux entretiens annuels. Cela alimente votre peur de ne pas être à la hauteur. En plus de mettre à mal l’expression de vos limites. Partant, celle de vous affirmer. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont complices de votre malheur. Vous ne pouvez plus avoir une vie privée bien séparée de votre vie professionnelle. Par le biais de votre téléphone portable, vous êtes susceptible d’être jointe à tout moment. Aujourd’hui, la situation empire à cause de la popularisation des smartphones. Il est désormais très facile de vous localiser avec un logiciel GPS. Quand vous êtes connectée, votre entreprise le sait. Votre supérieur hiérarchique aussi. Ils peuvent vous suivre. Voire lire vos échanges de SMS et de mails. Vous traquer. Même si la loi leur interdit, et qu’ils s’en défendent. À cause de la quantité, ou de l’importance, des tâches professionnelles à satisfaire, il y a de fortes présomptions pour que vous emportez du travail chez vous. Le soir. Pendant les week-ends. Voire pendant vos vacances. En effet, le travail sur ordinateur portable, ou sur support de masse amovible, favorise ces comportements. De facto, cela maintient une pression constante sur vous. Ceci, même si avez bien conscience que ce sont des facteurs de stress. Dès lors, il vous est difficile d’y déroger. Si vous vous comparez aux autres qui, eux, le font surement. A tout le moins, pour la plupart d’entre eux. Souffrance au travail Les causes liées au management Ici, c’est le comportement de votre manager, de votre responsable, ou de votre superviseur, qui pose problème. Il y a de ces responsables hiérarchiques qui vous rendent la vie dure. Parfois méprisants à votre égard, ils vous humilient. Voire, vous écrasent. Ils exercent sur vous un tel contrôle que ça en est à la limite du comportement pervers. Vous êtes victime de discrimination. Ils vous isolent. Vous stigmatisent. Ils se forgent des préjugés à votre sujet. Vous traitent en conséquence. C’est une souffrance morale terrible. Parfois, ces managers, préoccupés et obnubilés par leur désir de réussir, ou de relever un défi, répercutent leur stress sur vous. D’ailleurs, il arrive que cette pratique soit consciente. Mais, le plus souvent, le manager n’a pas conscience du tort qu’il vous fait. Il est dans ses besoins,. Dans ses inquiétudes. Il déverse son anxiété sur vous. Et, bien sur, vous subissez. Autre situation difficile à vivre. Celle qui trouve sa source dans vos efforts mal appréciés par la hiérarchie. Vous essayez de donner le meilleur de vous-même. Avez envie que ça marche. Aimez l’entreprise dans laquelle vous travaillez. Ou vous appréciez votre patronne. Avez à cœur de lui faire plaisir. Mais, vos efforts, louables, ne font l’objet d’aucune reconnaissance. Souffrance au travail Des causes liées à l’environnement Par environnement, il faut comprendre tout ce qui vous entoure. Partant, tout ce qui vous permet de faire le job. Cela concerne aussi les personnes autour de vous. Un lieu de travail mal, ou non, aéré, qui retient de la chaleur. Un environnement sale. Bruyant. Ou, paradoxalement, trop calme. Ce sont des sources de souffrance au travail. Un matériel de travail défectueux. Ou insuffisant. Cela vous incommode parfois, au point de vous amener à ne plus supporter. Le mépris, l’irrespect, ou le harcèlement, d’une collègue peuvent vous conduire à cette souffrance au travail. Tous ces éléments ne sont pas exhaustifs. L’intensité de vos ressentis dépend également du domaine d’activité dans lequel vous travaillez. Ceci étant dit, ou écrit, la souffrance au travail n’est pas sans conséquences. Les conséquences de la souffrance au travail En règle générale, la souffrance au travail conduit à de l’improductivité. Vous réussissez à vous contenir. A subir toutes ces pressions. A encaisser tous ces coups. Tout en étant productifive. Mais cela ne s’inscrit pas sur le long terme. Vous finissez par en payer les conséquences. Plus la situation dure, plus la chute est lourde. C’est un peu comme le cratère d’un volcan. Il gronde. Parfois sans cesse. Et, quand il arrive à maturité, il déchire la terre. Rejette son amas dans un bruit impressionnant. Il risque d’en être de même à propos de votre souffrance au travail. Laquelle est répartie en deux catégories. Souffrance au travail La surcharge psychique Il s’agit de dépressions. De maladies professionnelles. Du stress post traumatique. De burnout. Ou de tentatives de suicide. En milieu de travail, ce sont autant de sujets abordés par des groupes liés à la prévention des risques psychosociaux. C’est une quasi obligation au sein d’entreprises qui dépassent les 50 salariés. Mon expérience me montre que, depuis des années, ce travail de groupe est déconsidéré. Voire ignoré. Cela coûte et ne rapporte pas grand chose. Après des années à réaliser des audits à ce sujet, force m’est de constater que beaucoup d’entreprises ne tiennent aucun compte des recommandations qui leur sont faites. Ou si peu. Souffrance au travail La surcharge comportementale Ce sont les violences que vous pouvez manifester envers vos collègues. L’encadrement technique. Ou l’outil de travail. Maintenant, la question se pose de savoir comment traiter la souffrance au travail. Comment traiter la souffrance au travail? Au début, on se dit que c’est nous qui n’avons pas un comportement adapté. Nous nous disons que ce que nous vivons comme une souffrance au travail est l’expression de notre incompétence. Ou que nous ne sommes pas à la hauteur. Le temps passe. Vous commencez à être victime de certains symptômes de souffrance au travail. Troubles de l’endormissement. Troubles du sommeil. Angoisses au travail. Problème de libido. Troubles alimentaires. En bref, vous prenez acte que l’équilibre est rompu. Même votre vie familiale en subit les conséquences. Votre relation avec votre compagne ou compagnon en prend un sacré coup ». Mais, vous essayez de tenir bon. Jusqu’au jour où. Vous êtes désemparése. Vous ne savez plus ni quoi faire. Ni comment être face à cette souffrance au travail. Alors, vous consultez un médecin . Lequel vous parle de stress. Ce même docteur qui, en toute bonne foi, vous prescrit les médicaments qui vont bien. Maintenant, vous êtes vaguement mieux. Mais quitte pour des effets secondaires qui ne sont pas sans vous poser d’autres problèmes. Souffrance au travail Exprimer la limite Avec le temps, vous rendez compte que, même si vous aimez votre métier, vous l’exercez à reculons ». Vous faites comme çà jusqu’à quand? Jusqu’à la dépression que vous craignez tant? Voire, vous attendez d’être licenciée? Vous persistez jusqu’à ce que vos humeurs remettent votre couple ou votre famille en cause? Je peux continuer encore longtemps à dresser une liste noire des ressentis et conséquences liés à cette souffrance au travail. Cela n’a aucun intérêt. Par contre, si vous… Convenez que vous avez besoin d’aide Acceptez l’augure que votre orgueil vous joue des tours Comprenez que vous n’êtes pas responsable de votre propre souffrance mais… Envisagez, sérieusement, que vous êtes responsable quant à faciliter votre mieux être Reconnaissez qu’il est grand temps d’agir… Angoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail? Au contraire de ce que je pense avant même de m’intéresser aux domaines du comportement, il existe plusieurs types de stress. C’est comme cela qu’un jour, je découvre que le stress au travail s’organise en différentes typologies. Ce sont ces différences de symptômes que je vous présente dans cet article. Mais pas seulement. En effet, ne vous présenter que la typologie du stress au travail est insuffisant. Je vous expliquer aussi comment traiter les stress au travail, sachant qu’il en existe 3 Aigu Aigu répété Chronique Avant cela, je vous rappelle que, fondamentalement, le stress est nécessaire. S’il existe un risque mortel a être trop stressée, il y a la même valeur de risque à l’être insuffisamment. De fait, il s’agit d’identifier et favoriser un équilibre mental et physique qui facilite un processus d’actions non toxiques. Pour arriver à un tel état de bien être, il faut parfois utiliser un programme thérapeutique. A l’instar d’un programme de remise en forme, pour retrouver votre sérénité. Je vous explique de quoi il retourne au sujet de ce programme comportemental, en conclusion du présent article. Le stress aigu Le stress aigu est le plus répandu parmi les stress au travail. En général, il dure moins d’une heure. Il tire son origine dans des objets de pressions. Récents ou à venir. Le stress peut être bénéfique dans certaines situations. Il permet de se mettre au travail. Mais un excès de cette forme de stress est épuisant. Le fait d’avoir continuellement des événements courts mais très angoissants au travail provoque des troubles physiologiques importants. Maux de tête. Troubles digestifs. Lombalgies. Pour ne citer que ceux-là . Ainsi, chaque facteur de stress est perçu comme un changements soudain qu’il faut gérer immédiatement. Sous la pression. D’où ces symptômes. C’est donc, à la fois, un facteur ponctuel de stress, mais aussi un ensemble de choses qui met un coup de pression. Nonobstant le stress afférent aux tâches quotidiennes, il s’agit d’un client délicat dont on doit gérer la livraison. Ou d’un accident de voiture. La perte d’un contrat important. Des délais à respecter. L’ambiance générale au travail, et le rythme de vie global, sont des éléments qui favorisent le stress aigu ref OIT. Compte tenu de sa durée limitée dans le temps, le stress aigu ne cause pas de troubles graves à long terme. Généralement, il cause un changement émotionnel qui mélange colère, irritation et dépression. On peut également constater des problèmes musculaires comme les migraines/ Et aussi des maux de dents. Des douleurs dans les tendons et les ligaments. Une accélération du rythme cardiaque. La hausse de la pression artérielle. Des palpitations. Des vertiges. ou encore des douleurs à la poitrine sont d’autres symptômes qui y sont liés. Le stress répété aigu Parmi les stress au travail, le stress aigu répété est celui à propos duquel les personnes qui en sont victimes font montre d’un tempérament irritable. Et aussi anxieux et nerveux. Elles sont constamment dans l’urgence. Leur irritabilité se transforme très vite en colère. Ces mêmes personnes sont lunatiques. Semblables à une boule d’énergie en mouvement. Sur leur lieu de travail, leurs relations sociales sont rapidement dysfonctionnelles. Voire destructrices. Selon la médecine, cette catégorie de personne fait preuve d’une agressivité et d’une impatience permanente. Un sentiment d’inquiétude répété peut en être à l’origine. La victime imagine le pire à chaque situation. Elle fait montre d’un pessimisme obsessionnel. Ce qui la rend décourageante dans la gestion de projets. Pour elle, l’entreprise est un environnement dangereux. Un lieu où quelque chose de grave est toujours en train de se produire. La personne qui souffre de stress aigu concentre à elle seule les premiers symptômes d’un état de trouble dépressif et anxieux. Voici les symptômes correspondant à un état d’excitation quasi permanent. De tels symptômes nécessitent l’aide d’un professionnel de santé Hypertension Maux de tête chroniques Migraines Douleurs à la poitrine Maladies cardiaques Le stress chronique Parmi les stress au travail, le stress chronique est la forme la plus grave. Il est le résultat d’une exposition prolongée à des situations angoissantes. Il est ressenti jour après jour. Année après année. Il a des conséquences graves sur le corps. Mais aussi l’esprit. Et la vie en général. De fait, le stress chronique est très nocif pour la santé. Selon plusieurs chercheurs, le système de réponse de l’organisme n’est pas fait pour être sollicité. Et encore moins activé régulièrement. À la longue, l’organisme s’épuise complètement à cause de la sécrétion permanente des hormones corticosurrénales. Le stress constant est celui qui génère le plus de maladies cardiaques. Il induit une hausse importante de la pression artérielle. Et aussi du taux du diabète de type II, du cholestérol, et de la dépression. Le plus souvent, le stress chronique touche les personnes confrontées à des situations financières précaires. Ou instables. Comme des familles ayant de graves dysfonctions relationnelles. Et aussi des personnes qui rencontrent des difficultés dans leurs carrières professionnelles. Les effets du stress chronique sont pires chez des personnes qui ont des historiques familiaux comportant des maladies cardiaques, le diabète, ou la pression artérielle. Le déni des réalités Le style de vie des personnes qui souffrent de stress aigu répété devient tellement routinier, par la force des choses, qu’elles ont du mal à discerner, avec précision, les facteurs déclencheurs de stress. Quand c’est le cas, ou lorsqu’elles sont confrontées aux conséquences de leur stress, elles ont tendance à accuser leur entourage immédiat. Ou à en rejeter la faute sur des événements externes. Pour elles, leur style de vie, et leurs comportements, font partie intégrante de leur personnalité. De leur carte du monde. L’identification des facteurs susceptibles d’être à l’origine de ces troubles est rendue particulièrement difficile. Ces personnes ont du mal à se décider à suivre un traitement. Elles trouvent leur mode de vie normal. Seule la promesse du soulagement de leurs douleurs peut les inviter au changement. Stress au travail De multiples conséquences Si vous souffrez de stress chronique, imaginez que vous êtes semblable à une personne sur le bord d’une falaise. Cette personne ignore que ses prédispositions génétique, et son style de vie, la poussent dans le vide. C’est ce qu’on appelle l’effet bulldozer. Le stress au travail tire son origine dans le fait que la victime n’entrevoit aucune sortie positive à sa situation problématique. Dépourvue de tout espoir, elle arrête de rechercher des solutions. D’autres tirent leurs sources dans des expériences traumatisantes. Celles de l’enfance le passé, qui continuent d’être douloureuses dans le présent. D’où la nécessité de traiter les problèmes et sa dimension traumatique. La fréquence d’activation du système de réponse au stress endommage d’autres systèmes vitaux. Comme le système immunitaire, par exemple. Parmi les stress au travail, le stress chronique est celui qui dérègle tous les systèmes physiques. Tel un effet domino. La conséquence la plus dramatique, et regrettable, est que les personnes qui en souffrent finissent par s’y habituer. Ainsi, des accès de violence, et même le suicide, sont des conséquences fréquemment observées chez plusieurs personnes souffrant de stress chronique. Pour se soulager, plusieurs d’entre elles adoptent des comportements de compensation. Chez la plupart d’entre elles, on remarque un accroissement des comportements à risques tels que ceux énumérés ci-après Tabagisme Alcoolisme Addiction aux drogues cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy, etc. Excès de sommeil Isolement Etc. Bien que ces systèmes de compensation se comprennent, la réalité est que boire beaucoup d’alcool après le boulot, outre manger du chocolat, ou s’avachir devant la télévision ne permet pas traiter les stress au travail de façon efficace. C’est à dire pérenne. Si rien n’est fait, de nouveaux problèmes apparaîtront. CQFD. Comment traiter le stress au travail? Si vous voulez vous attaquer au stress au travail, et retrouver une vraie tranquillité d’esprit, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous. Celle-ci vous présente une méthode comportementale pour traiter le stress au travail. Pour retrouver confiance en soi. De fait, pour retrouver votre autonomie. Le programme thérapeutique et comportemental correspondant ne vous prend que 15 minutes par jour. De façon progressive, vous identifiez les facteurs de stress au travail. Et comment les faire diminuer, puis disparaître. Ce que vous propose ce programme en ligne, c’est un vrai changement. Ce qui amène une question Êtes-vous prête au changement? » Si votre réponse à cette question est Oui », je vous invite à regarder la vidéo ci-après cliquez sur l’image. Manager angoissé Comment être un manager qui gère son stress ? Vous avez un Manager angoissé? Ou vous travaillez avec un Manager angoissé? Dans les 2 cas, il est important d’agir. En tant que Manager, il vous faut apprendre à gérer vos émotions. Comme que subordonné, il faut savoir manager son chef. En effet, il est de ces managers particulièrement pénible tellement ils sont angoissés ou stressés. Ils mettent une pression infernale sur leurs collaborateurs. C’est systémique. Vous même êtes déjà stressé et angoissé. Dès lors, comment manager votre manager pour que ses angoisses n’aggravent les vôtres? Comment ne pas stresser vos collaborateurs alors que vous êtes ce Manager angoissé? Définition du manager angoissé Le manager angoissé est – parfois – quelqu’un de nerveux. Voire d’irascible. C’est le genre de personne qui sue – du verbe suer/transpirer – l’angoisse. En plus de n’être peu, ou jamais, disposé à écouter ces différences qui font une différence citation de Gregory Bateson. Le manager angoissé est celui ou celle dont on a toujours le sentiment qu’il a peur. Peur de mal faire. Peur de ne pas être à la hauteur. Pour se protéger, il recourt à un certain comportement. Le déni. L’absence d’écoute active. Voire l’absence de respect pour ses collaborateurs. Quand j’écris çà , j’ai l’impression de parler d’Emmanuel Macron. Le manager angoissé, c’est celle oui celui qui souffre. Mais qui s’impose de se tenir la dragée haute. Le manager angoissé, c’est celui qui n’a de cesse de penser à ses objectifs. Et qui, stressé comme il l’est, met sur ses collaborateurs une pression considérable. Laquelle n’a d’égale que celle qu’il ou elle ressent pour lui même. Voire pire. La pression exercée par le manager angoissé varie. C’est le plus souvent d’une façon acrimonieuse que ce manager angoissé s’exprime. Et ce qu’il exprime surtout, c’est un sentiment d’insécurité patent. Lequel, inévitablement, rejaillit sur les personnes avec lesquelles il travaille. Ces mêmes personnes qui, à leur tour, en conçoivent de l’angoisse voire de l’anxiété. Enfin, il ne semble y avoir rien de plus difficile à manager qu’un manager angoissé. Vous avez beau le sécuriser ou tenter de le faire, il semble que çà n’est jamais suffisant. Et pour cause. Sécurisé 2 minutes, ce manager angoissé a de nouveau besoin d’être rassuré. Pour ce faire, il revient vous mettre la pression. Il est ainsi rassuré. Pour 2 minutes. Puis, recommence. Et ainsi de suite. Alors, comment faire pour manager un Manager angoissé? Manager angoissé Comment travailler plus serein? Sans doute, en plus de craindre d’être victime des foudres de votre manager angoissé, êtes-vous vous même angoissé. Qui ne l’est pas dans un environnement social, affectif ou professionnel aussi insécure? Vous remarquez que, quoi que vous faites ou dites, rien ne va jamais. Ni même n’apaise les angoisses de votre Manager. Le rassurer ne sert à rien. Et force vous est de constater ou, à tout le moins, d’être convaincue, que vous êtes condamnéee à subir. Mais il existe une solution très simple à ce douloureux environnement. Quelle est cette solution? Manager votre manager angoissé Vous ne le savez que trop. Votre Manager est un homme ou une femme qui a besoin d’être rassuré. Partant, il n’est jamais satisfait. Votre Manager a peur. Il vous refile ses angoisses. Désolé pour cette familiarité. Vous avez toutes les peines du monde à le sécuriser. Enfin, vous constatez que cela vous épuise. En plus d’éventuellement vous angoisser, Plus vous vous épuisez à le réconforter ou le rassurer, pire est son angoisse. Et la vôtre. Au surplus, il y a de fortes présomptions pour qu’il, ou elle, renforce ses stratégies de contrôle. Pour sortir de ce mauvais pas, et vous protéger, utilisez la méthode suivante. Haut dans le cadre. Bas dans le positionnement. Vous allez voir, c’est génial! Manager angoissé Une méthode étonnante Vous êtes confronté à une inter action relation entre votre Manager et vous. Vous ressentez des émotions désagréables. Le sentiment d’être agressé. Un comportement injuste à votre endroit. Vous éprouvez de l’angoisse ou de l’anxiété. En bref, vous ressentez l’envie de réagir pour vous défendre. Ne vous défendez pas. Ne réagissez pas. Saisissez votre objet transactionnel voir plus bas et fonctionnez de la façon suivante Notez ce qui vous pose problème. Acteurs. Contexte. Environnement. Écrivez en quoi et pourquoi cela vous pose problème Inscrivez la ou les émotions que cela suscite en vous Précisez comment vous avez envie de réagir et vous affirmer pour que l’injustice dont vous êtes victime soit réparée Une fois les points 3 à 6 complétés, attendez au moins 10 minutes. Au cours de ce laps de temps, répétez vous à l’envi qu’il est normal que vous soyez ému. Que c’est comme cela. Qu’il est exclu d’y changer quoique ce soit. Parce que, effectivement, il ne s’agit pas de remettre en cause votre sensibilité. Plutôt de l’exploiter à votre bénéfice Une fois les 10 minutes passées, allez voir la personne qui vous pose problèmes. Demandez lui de vous consacrer quelques minutes Manager angoissé Conduire le changement Imaginons que l’intéressé réponde par l’affirmative. Vous expliquez la situation de la façon la plus objective. Ne mettez personne en cause. Ne portez pas d’accusation. Posez des questions en précisant que c’est vous qui ne comprenez pas. Que avez besoin d’aide. Même si vous pensez le contraire, et que êtes convaincu d’être dans votre bon droit Posez exclusivement des questions sans accuser. La personne vous répond. Ne l’interrompez pas. Ensuite, reformulez sa réponse. Puis posez une autre question en lien avec la réponse qui vient de vous être communiquée. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que vous vous sentiez plus apaisé Vous êtes apaisé. Vous avez poussé les gens dans leurs retranchements sans les agresser. Ni vous défendre. Vous remerciez votre interlocuteur, et prenez congés Si la personne refuse de vous recevoir tout de suite, demandez lui quand vous pouvez venir la voir sans la déranger Quelle est l’idée? Bas dans le positionnement Votre positionnement, d’une certaine façon, c’est vous contre le reste du monde. Et vous risquez de vous faire du mal. Vous allez donc adopter un positionnement bas. Comme dominé. N’y voyez aucune allusion inconvenante. Vous feignez que c’est vous qui avez un problème. Que vous demandez de l’aide pour le résoudre. Cela neutralise toute réponse agressive puisque vous n’êtes pas dans la revendication. Officiellement en tous cas. Vous êtes dans la requête. En bref, jouez le sot ou la sotte de service. Et ce alors que vous savez très bien ce que vous souhaitez. Comme là où vous souhaitez en venir. C’est ce qu’il est convenu d’appeler votre objectif. Le haut du cadre. Haut dans le cadre Vous savez que vous souhaitez être entendu et compris. Mais, plus vous le revendiquez moins vous l’obtenez. Vous êtes le ou la seule à connaître vos objectifs. Et la façon dont vous les satisfaites. Les gens s’attendent à un comportement revendicatif. Vous ne leur donnez pas raison. Grâce à vos questions, vous amenez – gentiment – les personnes à adopter votre point de vue. Du fait de votre comportement, vous les déballonnez à l’aide des questions que vous posez. Lesquelles amènent chacune de nouvelles questions. Jusqu’au moment où, confrontés à eux mêmes, les gens finissent par lâcher prise. Ils se rangent à votre avis. Et ce, sans que vous ayez besoin de revendiquer. Tranquillement, vous vous affirmez. Vous vous respectez pour qui vous êtes comme vous êtes. Sans vous faire de mal. Et sans passer pour qui vous n’êtes pas. Manager angoissé Un exercice simple pour changer la donne Pour satisfaire à cet exercice, agissez de la façon suivante Chez vous, munissez vous d’un petit objet. Il faut qu’il vous soit agréable à la forme. Comme à la couleur et au toucher. Il est opportun que cet objet tienne dans la main avec laquelle vous écrivez. Enfin, qu’il ne vous gêne pas lorsque vous le tenez Choisissez n’importe quel objet. Un briquet. Un porte clé. Une bille. Une poupée. Bref, ce que vous voulez. Il est important que cet objet soit chargé d’une aura positive. En plus de vous être familier Si vous ne trouvez pas un tel objet chez vous, essayez de vous en rendre acquéreur à l’extérieur. Par exemple, n’hésitez pas à l’acheter Une fois l’objet choisi, celui-ci est exclusivement destiné à cet exercice Ayez cet objet sur vous. Du lever au coucher. En permanence, et en toutes circonstances Il ne faut pas que cet objet soit trop encombrant. En effet, je vous demande de le porter dans la poche du vêtement que vous portez un jour X ». A moins que ce soit un bracelet, une bague ou un collier Manager angoissé Affirmez-vous! Pourquoi cet objet? Tout simplement pour effectuer une transaction entre vous et… vous. Ou vous expérimentez ce que je vous propose. Ou vous vous comportez en revendiquant. En pareil choix, il faut simplement assumer votre choix. C’est à dire, accepter d’être rendu victime de vous même. Il est important de savoir composer avec le caractère de votre supérieur hiérarchique pour améliorer vos relations. Si, vous aussi, après bien des gens avant vous Vous souhaitez mettre un terme définitif à vos angoisses de manager? Ou vous protéger des angoisses de votre manager? Et, dans un cas ou dans l’autre, retrouver confiance en vous? Angoisse au travail Le dopage des cadres En matière d’angoisse au travail, il est une réalité. Pour éviter un problème souvent lié au stress de performance, la méthode la plus rapide et la plus efficace n’est-elle pas d’utiliser des substances qui évitent la confrontation au dit problème? Je parle là du dopage des cadres. Usage de substances psychoactives et comportements d’évitements sont une constante qui génèrent des situations alarmantes en milieu de travail. Une récente étude montre une aggravation de l’usage de psychotropes alcool, stupéfiants et médicaments pour faire face au stress et aux angoisses en milieu de travail. Aucun secteur d’activité n’est épargné par l’usage de ces substances psycho actives. En l’espèce, comme il s’agit de milieu de travail, nous pouvons parler de dopage. Les entreprises expriment un certain déni à propos du dopage. Déni qui n’a d’égal que le développement des dépendances addictions à propos desquelles de plus en plus de femmes sont concernées, et victimes. Que faire, et comment faire, pour limiter la casse sachant que ces cadres s’enjoignent de satisfaire à des injonctions paradoxales d’une part, et ont toutes les peines du monde à s’affirmer d’autre part. Que faire quand, de façon croissante, les salariés ont recours au dopage pour tenir la distance »? Angoisse au travail Les produits du dopage Il y a trois substances psycho actives Les psycho stimulants alcool, cocaïne Les psycho dépresseurs héroïne, crack Les hallucinogènes champignons hallucinogènes, crack, cannabis Il y a une dizaine d’années, il était convenu que la France comptait environ 800 000 héroïnomanes millions de pharmacodépendants 5 millions de malades alcooliques A ce jour, si l’usage d’héroïne semble avoir diminué, la cocaïne supplante bien des psycho stimulants. Comme l’alcool, par exemple. Ce même alcool souvent consommé avec de… la cocaïne. Partant, il s’agit bien de dopage. Aucune statistique ne précise le nombre de cocaïnomanes. Ces chiffres sont en constante augmentation. Plus aucune sphère sociale ou professionnelle n’est épargnée. Une substance psycho active est considérée comme telle à compter du moment où les conséquences de son usage modifient le comportement. Chacun de ces psychotropes agit sur le système nerveux central et en modifie les paramètres. De fait, les usagers n’ont plus conscience de leurs limites. Ils prennent des risques pour s’affirmer, ou supporter l’insupportable. Pourquoi le dopage chez les cadres? Il est de coutume de dire que l’usage de substances psycho actives est une question d’opportunité sociale et culturelle. N’importe qui n’utilise pas n’importe quoi comme substance de dopage. Cela signifie que c’est en fonction de votre environnement social, affectif, ou culturel pour ne citer qu’eux que vous consommez une substance ou une autre. Mais c’est aussi en fonction de votre objectif ce à quoi vous désirez échapper, ou ce vers quoi vous tendez que vous utilisez une substance plutôt qu’une autre. Pour vous désinhiber, l’alcool ou la cocaïne sont plus indiqués. A chaque objectif, sa méthode de dopage. Dans le cas où vous souhaitez plutôt échapper à une réalité qui vous fait souffrir, sans que vous soyez pré occupé de produire, les psycho dépresseurs héroïne, crack sont plus majoritairement utilisés. Chaque substance a ses effets qui justifient le dopage de chacun ou chacune. En milieu de travail, il est beaucoup plus habituel de consommer de l’alcool ou de la cocaïne. Mais il est tout autant d’usage de consommer des médicaments. Je pense aux anxiolytiques, aux anti-dépresseurs, ou aux neuroleptiques. Autant ces médicaments et l’alcool sont légaux, autant, comme vous le savez sans doute, l’usage de stupéfiants contrevient à la Loi. On a le dopage qu’on peut. Sans nier la réalité des conséquences psycho sociales de l’usage de substances psychotropes, la difficulté n’est pas nécessairement l’usage en soi. Il s’agit plus du risque induit de dépendance issue de ces comportements de dopage. Surinvestissement et catastrophe Je me souviens de Claire, cadre dans une compagnie d’assurances. Ses responsabilités sont écrasantes. Ses journées se passent en réunion. Dans des entretiens individuels avec ses subordonnés. En réponses circonstanciées à des mails urgents. Le tout augmenté de mails qu’elle reçoit chaque soir. Chez elle. Messages auxquels elle entend répondre tout de suite. Claire a le sentiment d’être en danger. Elle pense que si elle ne satisfait pas à toutes les injonctions qui la concernent en sa qualité de Directrice de Département, d’aucuns sont prêts à lui ravir sa place sans vergogne. Claire commence à souffrir de problèmes d’endormissement. Puis d’angoisses nocturnes. Sa vie professionnelle est un stress permanent. Elle est proche du burnout. L’anxiété finit par céder le pas aux angoisses récurrentes. Après avoir consulté son médecin traitant, Claire commence à utiliser des somnifères. Puis des anxiolytiques. Jusqu’au jour où, la pression étant trop forte, les angoisses trop vives, Claire prend un comprimé de plus. Puis un autre. Sa douleur psychique initie le dopage dont elle n’a aucune conscience. Les jours passent. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle a consommé bien plus de médicaments que la prescription médicale. Les prémisses du dopage sont actés. Le déni des uns fait le malheur des autres Les semaines et les mois passent. Jusqu’à ce que cette jeune femme tombe en dépression. Arrêts de maladie. Mésestime de soi. Perte de confiance en soi. Sentiment d’échec. Hospitalisée, Claire finit par prendre acte de la nécessité d’agir. A ce jour, encore fragilisée, elle reprend pied petit à petit. Dans le même temps, elle se rend compte de la façon dont elle a participé à ses propres difficultés. Le dopage a fait d’elle une victime d’elle même. Son employeur a fini par nommer quelqu’un à son poste. Claire est toujours employée dans cette compagnie. Mais elle n’envisage pas d’y retourner de peur de retomber dans le même cycle. Stress et dopage. J’ai contacté l’employeur de Claire pour mettre en place, avec la médecine du Travail, un retour progressif à poste. Ne pouvant s’y opposer, l’employeur m’a quand même signifié OK, çà và ! Elle pousse pas les wagonnets au fond de la mine, non plus ! » dixit. Marc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaïnomane Quand il vient me consulter la première fois, je le vois arriver au volant de sa voiture de sport. Une voiture de luxe. Une autre fois, je le vois en 4X4. De luxe aussi. Marc a réussi. Une belle entreprise prospère. Plus de 60 employés. Des clients prestigieux. Marc travaille 15 heures par jour. Il est malheureux. Triste. Abattu. Mais Marc, …doit tenir… » me dit-il. Comment? Avec ou sans la coke dont il consomme plusieurs grammes par jour. Sacré dopage s’il en est. Chaque jour, Marc s’assure de conserver, voire d’augmenter, ses marges bénéficiaires. Selon son expression, il tire des bordées pour diminuer les coûts. Tous les coûts. De moins à moins disponible, il apprend que son épouse a un amant. Il en profite pour consommer encore plus de coke. Et aller casser la gueule à son rival. Ce qui lui a valu quelques ennuis judiciaires. Cet homme ne sait plus où il en est. Et encore moins qu’elle est le sens de sa vie. Et plus il a recours au dopage, moins il le sait. En près de 10 ans, il dit avoir l’équivalent d’une Ferrari dans chaque narine. Pour autant, il exige de ses employés comme de lui même. Toujours plus. Peu importe qu’il faille augmenter le dopage pour ce faire. Il pense que réagir de la sorte lui renvoie de lui une image plus positive. Il s’enorgueillit d’avoir professionnellement réussi. Mais à quel prix. Réussit peut-être, mais sa vie personnelle est un échec retentissant. Le vrai prix du dopage s’annonce. Angoisse au travail Dopage et surmenage Marc est hospitalisé. Quasiment contre son gré. Dans son entourage, personne n’ose rien lui dire. A lui. Le patron. Jusqu’au jour où, hospitalisé, certains tombent de haut. Ils n’imaginent pas que leur mentor » recourt au dopage. Marc veut reprendre ses activités dès sa sortie de clinique. Ce qui a pour effet de le faire rechuter. Évident. Surmené. Épuisé, il finit exsangue. Il accepte d’être de nouveau admis dans un centre spécialisé. il y séjourne deux mois. Quelques semaines après sa sortie de ce centre, il vend son entreprise. Depuis il cultive son jardin. Une autre source de dopage? Marc est passé à un fil de la catastrophe liée au dopage qui fut le sien. Il ne voulait pas lâcher. En faisait une affaire d’orgueil. Et n’était pas au clair avec ses propres limites. Ni dans sa relation au dopage. Cela a failli lui coûter la vie. Cette même vie que d’autres perdent pour satisfaire à des exigences toujours plus fortes alors que ce type de dopage en milieu de travail revêt presque une forme légitime. N’est-ce pas pour la bonne cause que des gens recourent au dopage? Causes et conséquences Dans des environnements professionnels de plus en plus concurrentiels, la réponse habituelle consiste à en demander toujours plus. Afin d’aider l’ensemble des personnels à mieux gérer leur temps, à mieux gérer le stress de sorte être plus productifs, des formations ou des séminaires sont organisés. Moins souvent qu’avant la crise économique de septembre 2008, et moins encore depuis la crise de septembre 2013, mais quand même, des entreprises offrent ce type de formations à leurs salariés. Dans le même temps, dans une injection paradoxale, ces même sociétés invitent leurs employés à faire, ou à donner, toujours plus. Celle ou celui qui défaille se sent coupable. Son employeur estime lui donner des moyens. Les salariés s’imposent donc de réussir sans tenir compte de leurs propres limites. La concurrence entre salariés ex les commerciaux est d’autant plus rude que certaines entreprises n’oublient pas d’officiellement récompenser ses meilleurs éléments. Et… le fait savoir. La compétition interne devient un mode de vie. J’en veux pour preuve la nomination régulière de l’employé du mois » d’un grand de la restauration rapide. Les entretiens individuels de fin d’année en stressent plus d’un. Pour supporter, pour aller toujours plus loin, certaines personnes utilisent quotidiennement qui des médicaments qui d’autres substances légales ou non. Dans tous les cas, c’est bien de dopage dont il est question. Le tout, bien évidemment, sans peu de considérations quant aux effets secondaires de ces usages excessifs. Voire dépendants. Perte de mémoire. Troubles anxieux. Angoisses chroniques. Troubles alimentaires. Ces salariés n’osent pas parler de ce qu’il leur arrive. Et, quand ils le font, c’est le plus souvent pour qu’une méthode leur soit offerte pour continuer à travailler sans encombres. La Loi et la réalité Donnez moi la solution pour continuer sans rien changer . De fait, pourquoi voulez-vous qu’une entreprise, ou une institution, ne soit pas dans le déni alors que ses propres employés sont dans le déni de leur propre réalité quant au dopage? Bien sûr, des lois ont été promulguées quant à la prévention et/ou la gestion des risques psycho sociaux. D’ailleurs, à diverses reprises, j’ai été mandaté pour pratiquer des audits de risques psycho sociaux. A chaque fois, force m’a été donnée de constater que quelles que soient mes recommandations, il y a toujours une bonne raison pour ne rien changer. Aucune prémisse de prise de conscience n’est suivie d’effets. Pourquoi? Sans doute parce que, du côté des employeurs comme de celui des employés, des peurs se sont installées quant aux conséquences de changements structurels ou comportementaux. Un milieu de travail a sa culture et ne souhaite pas, ni n’accepte l’augure, que des individualités modifient ces paramètres. Pour ce faire, chacun s’appuie avec force sur des questions d’intimité. De choix personnels. Et aussi de comportements adultes et responsables. De tels arguments relèvent de la plus parfaite mauvaise foi. Dopage et intimité. Un cruel binôme. Un peu comme le harcèlement. Ainsi, je me souviens d’une très très grosse entreprise française dont un employé s’est tué au volant sur une zone interne à l’entreprise. Cet employé était ivre. L’affaire ne pas fait grand bruit. Dans le cas contraire, il eut été nécessaire de communiquer à propos des bars clandestins qui ont pris racine en divers endroits de différents sites. Socialement trop lourd à gérer. Cette peur vaut-elle autant, si ce n’est plus, que le décès d’un être humain? Un sentiment d’insécurité Aujourd’hui, la crise économique aidant, force est de constater que les angoisses vont bon train quant à la pérennité de son emploi. Force est de constater que tout le monde agit de sorte à conserver son poste. Sachant que, pour ce faire, chacun exige de lui même d’augmenter ses capacités de travail, comme ses résultats. C’est comme s’il n’y a plus de limites. Plus de limites au dopage non pus. En milieu de travail, l’usage de substances psycho actives se banalise autant que le dopage dans le sport. Tout le monde le sait, mais gérer ces sujets, cela relève de l’omerta. La loi du silence. Et pourtant. Il est très simple d’agir, et non d’attendre le drame. Gérer le stress et le dopage des cadres Les formations en tous genres ne se suffisent pas à elles mêmes. Persister dans cette voie, relève du cautère sur une jambe de bois. Pour gérer et prévenir les risques psycho sociaux en milieu de travail, il convient de penser et concevoir une ou des stratégies d’intervention. A court, moyen et long terme. La première des choses consiste à faire un état des lieux, plus communément dénommé audit social. Mieux vaut confier cette tâche à un cabinet extérieur plutôt qu’à un cadre en interne. En effet, celui-ci est, le plus souvent, sorti d’un placard, ou d’une voie de garage. Une fois cet audit réalisé, c’est à compter de ce moment là qu’une stratégie est conçue. C’est bien volontiers que je conviens que la dimension pédagogique de telles opérations n’est pas très productive. Au sens de l’argent. Cela coûte. E, hommes. En heures travaillées. En euros. Mais cela va permet à l’entreprise de donner d’elle une image plus sociale et plus humaine. En plus de répondre à ses obligations légales. Angoisse au travail En finir avec l’omerta Pour illustrer mon propos au sujet des risques addictifs en milieu de travail, il convient, entre autre, de créer des campagnes de prévention. Il faut donner les moyens et les outils aux personnes en difficultés. Ceci afin qu’elles sachent qui consulter. Quelles sont les différents méthodes de soins, en cas de dopage pathologique. Il faut sortir les intéressés de leurs silences contrits. Qu’ils prennent acte de la stérilité de leur culpabilité. Comme de la nécessité de prendre soin d’eux-mêmes. En un mot comme en cent, les aider à reprendre vie. De telles interventions sont le plus souvent considérées comme ingrates. Effectivement, les bénéfices en sont difficilement mesurables. Mais, ne s’agit-il pas d’en cesser avec le déni et l’ignorance feinte en ayant l’honnêteté de reconnaître que devant – ou derrière – chaque fonction, il y a des femmes, des hommes, des émotions, des vies? Et que, bien des aspects explique le dopage, rien ne peut justifier un désintérêt ou un silence complice. Autant de réalités auxquelles il convient d’apporter de la considération, de l’empathie, de la reconnaissance. Il est notoire que c’est en cultivant le silence que l’on enrichit le problème. Pour étayer cette invitation au changement, permettez moi de rappeler, ou du moins à toutes celles et ceux qui ne pensent qu’en termes de produits et de comptabilité, que les remboursements de la Sécurité Sociale française sont passés de 317 millions d’euros en 1980 à 1 milliard d’euros en 2013. Et que je sache, la population française n’a pas cru dans les mêmes proportions. Fort de tels chiffres, à toutes celles et ceux chez lesquels le seul mot argent » revêt un caractère divin, ne pensez vous pas qu’il est grand temps d’agir? Si ce n’est pour mettre un terme définitif au dopage, au moins l’infléchir de façon conséquente? Comme si nous nous nous mettons en quête d’une solution alternative à la fécondation artificielle des vaches laitières pour qu’elles produisent. Enfin, moi je dis çà , je dis rien. Dans la même veine, on peut parler d’alcoolisme en milieu de travail comme réponse à l’angoisse au travail. Angoisse au travail Le problème de l’alcoolisme rampant J’ai longtemps occupé des fonctions salariés importantes en milieu de travail. Dans ses activités, j’étais profondément anxieux, victime d’angoisse au travail. Et pour échapper à cet océan de douleur et me donner l’illusion d’être à la hauteur, je fais un usage dépendant de l’alcool avec toutes les conséquences que vous imaginez sans peine. Ainsi, je n’ai que trop souvenir de ces hommes et de ces femmes taxés d’avoir des comportements liés à l’alcoolisme. Pourquoi? Parce-qu’ils boivent plus que la raison raisonnante ne le veut. Je n’ai que trop de souvenirs où, pris d’alcool, j’ai essuyé, non pas les verres, mais les remarques acerbes. Ainsi, je mettrais un certain temps à reconnaître MON alcoolisme. Ces gens là et moi sommes-nous des consommateurs excessifs? Des alcooliques au sens de la dépendance. Ou de lamentables humains incapables de s’assumer, et d’assumer la réalité? Dès lors, quels comportements peut-on associer à de l’alcoolisme? Quels comportements relèvent de l’alcoolisme? D’aucuns pensent qu’il faut boire comme un trou » pour être considéré comme malade alcoolique. Que nenni! En soi, l’alcoolisme est à considérer comme constitué à compter du moment où l’usage de cette substance modifiant le comportement – l’alcool – induit la perte de maitrise de soi. In fine, vous pouvez donc considérer que vous êtes malade alcoolique à compter du moment où vous prenez acte que vous perdez la maitrise de vos comportements. Ou pour aller boire, ou une fois que vous avez bu. Or, on peut être considéré comme malade de l’alcoolisme à compter du moment où vous buvez un verre par jour mais… que vous êtes dans l’incapacité de laisser passer ce verre. Ainsi, je connais bien des femmes et des hommes qui ont pour rituel de boire un certain alcool à une heure donnée. Chaque jour. L’idée même de sacrifier à ce rituel leur est tout bonnement impossible. En plus de générer un manque étonnant en consommant aussi peu. Le manque psychique. On peut donc être victime d’alcoolisme à raison d’un verre par jour. Ce qui compte n’est pas nécessairement la quantité mais la relation au produit. Partant, aux émotions dont l’alcool protège. Comme à celles générées ensuite du fait de boire de l’alcool. Autant de sujets que je vais me faire un devoir de développer dans cet article, comme dans d’autres à venir. Alcoolique ou buveur excessif, quelle différence? Partons de l’idée que l’on peut être victime d’alcoolisme à compter du moment où l’on en peut s’empêcher de boire un même verre, Du même produit alcoolisé. Chaque jour. A la même heure. Partons aussi de l’idée que l’on peut être considéré comme malade alcoolique à compter du moment où l’on est prêt à tout pour ne pas sacrifier à ce qui, vraisemblablement, est un besoin. A tout le moins psychique. Partons aussi de l’idée que le corps médical considère que l’on a un problème avec l’alcool à compter du moment où l’on est dans l’incapacité de s’abstenir de boire pendant 8 jours. A ce propos, je connais beaucoup de personnes qui s’essaient à ce type de test, pour finir par boire le 9è jour, tout ce qu’elles n’avaient pas bu les 8 jours précédents. Comme disent les juristes, par ces motifs », peut être considéré comme victime de cet alcoolisme toute personne qui satisfait » au critère énoncés précédemment. En ce cas, on peut parler d’alcoolo-dépendance – psychique – mais pas de consommation excessive, ou de buveur excessif. On parle donc de quelqu’un en disant qu’il ou elle est buveur excessif à compter du moment où cette même personne consomme massivement de l’alcool à en perdre ses moyens. Elle ne s’appartient plus. C’est une démarche particulière que celle-là . Mais elle ne fait pas de cette personne une alcoolique. Pour preuve, les comportements issus du bingedrinking. La différence entre un alcoolisme avéré par le type de relation au produit et un buveur excessif est constituée par le fait que le premier ne peut pas s’abstenir, ce qui est le cas de l’autre. Alcoolisme et bingedrinking Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ces jeunes, ou moins jeunes, dont il est coutume de dire qu’ils se mettent des tôles » invraisemblables? Qu’est-une tôle? Se mettre une tôle consiste en une véritable beuverie sur un laps de temps trés court, pour bénéficier des effets de l’ivresse trés rapidement. Dès lors, ces personnes qui ont des comportements dit de binge drinking boivent massivement sur un court laps de temps jusqu’à s’oublier elles mêmes. D’ailleurs, n’est-ce pas le principe que d’échapper ainsi à la réalité?. Or, ces mêmes personnes, bénéficient d’une opportunité sociale et culturelle. Elles peuvent tout à fait s’abstenir de boire de l’alcool des semaines. Voire des mois durant. Il suffit d’une nouvelle opportunité pour qu’ils recommencent à produire le comportement initial. Un tel comportement n’en fait pas des personnes relevant de cet alcoolisme dont je vous parle. Elles sont à considérer comme consommateurs excessifs. Dans la plupart des cas, il va de soi qu’un usage excessif d’alcool a des conséquences dramatiques coma éthylique par exemple, accidents divers, etc. Quoiqu’il en soit, ces comportements d’alcoolisme ne sont pas innocents. Ils reposent sur ce que l’on appelle le plaisir initial, lequel induit un comportement d’assuétude. Les causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initial Je ne vous apprends rien si j’écris que l’alcool est un liant social. En plus d’avoir des effets désinhibants trés recherchés. Qui ne profite pas de la légèreté émotionnelle procurée par un peu d’alcool pour tenter séduire ou accomplir une tâche difficile? Qui ne s’est jamais dit que pour se donner un peu de courage, il suffit de boire un verre? Souvenons nous de Johnny Hallyday qui disait qu’il boit un verre de whisky avant d’entrer sur scène. L’avocat pénaliste Éric Dupont-Moretti dit qu’il vomit avant chaque plaidoirie. C’est moins glamour mais vraisemblablement efficace… A chacun son truc. Et le truc, c’est quoi? C’est le plaisir initial. Le plaisir initial c’est la toute première chose que vous faites grâce à l’usage d’un comportement extérieur donné. Johnny Hallyday boit un coup. Ainsi, il rentre sur scène et se produit avec le succès qu’on lui a connu. Cela n’en fait pas un alcoolique pour autant. Éric Dupont-Moretti vomit. Ses compétences sont recherchées. Ce n’est pas pour autant qu’il est victime d’excorporation morbide. Angoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bien Petite précision. Je n’écris pas que Maitre Dupont-Moretti ressent un plaisir jouissif à l’acte de régurgitation. J’écris simplement que cette réaction à l’angoisse, vraisemblablement liée à la plaidoirie à venir, est un acte qui favorise l’évacuation de la boule d’angoisse, du nœud à l’estomac, et de tout autre symptôme d’angoisse bien compréhensible. Surtout que nous n’ignorons pas les enjeux humains associés au métier de ce monsieur. C’est un acte libérateur donc plaisant même si quelque peu ragoutant. Dans les 2 cas, ces personnes réussissent à satisfaire leurs objectifs respectifs. Gagner un procès. Obtenir l’approbation du public. Il leur suffit – ou suffisait – donc de reproduire le même comportement que le tout premier pour s’assurer de réussir chaque nouvelle fois où chacune de ces deux personnes est confrontée à une situation anxiogène analogue. Le principe du plaisir initial consiste donc à reproduire le même comportement que la toute première fois. Celle où l’on a satisfait le but recherché. Et ceci, sans être affecté par une quelconque entrave. Enfin, reproduire le même comportement pour en tirer les mêmes bénéfices. Voire plus. Autant vous l’écrire tout de suite, au début, çà marche. Après, plus ou moins rapidement, çà se gâte. Et c’est ainsi, du moins en ce qui concerne le problème de l’alcoolisme, que beaucoup de personnes tombent dans la dépendance alcoolique. Avec un pré-requis l’assuétude. Un comportement d’assuétude Beaucoup de personnes malades alcooliques disent à qui veut les entendre, je cite J’arrête quand j’veux! ». Avec l’expérience qui est la mienne en matière d’alcoolisme, quand j’entends cette phrase, je me dis Beau déni » ou C’est mort… ». Ces mêmes personnes sont souvent les mêmes qui n’ont de cesse de ré expérimenter le plaisir initial. Mais, que leur est-il donc arrivé? Un truc tout simple. Elles perdent le contrôle! Et ce depuis fort longtemps C’est ainsi qu’elles sont devenues alcoolo-dépendantes. Bien qu’elles ne le reconnaissent pas. De facto, le temps passe depuis leur tout premier plaisir induit par l’usage d’une substance alcoolisée. Il passe au point que plus il passe, plus la personne essaie de retrouver son plaisir initial. Et moins elle y arrive. Par logique, elle augmente les doses d’alcool. Toujours revenir au plaisir initial. Mais, comme je le dis et l’écris souvent La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en espérant des résultats différents ». Un verre c’est trop, mille verres, insuffisant Hier, il fallait un verre. Peut-être. Le temps passe. Aujourd’hui, il en faut 2, 3, 4, plus? Pour être bref, plus la personne consomme de l’alcool, moins elle a d’effet. Plus elle augmente les doses. C’est comme les médicaments. Et plus elle perd le contrôle, plus elle réitère sa recherche du plaisir initial. C’est donc le produit qui prend le contrôle de la vie de l’intéressée. Et non la personne qui contrôle l’alcool ou, à tout le moins, sa consommation. J’en parle avec d’autant plus de facilité que c’est précisément ce qu’il m’est arrivé! C’est ainsi que l’alcoolisme dont j’ai été victime a pris le pas sur ma vie pendant près de 20 ans. Dès lors, une question se pose. Comment l’alcoolisme se crée t’il puisque, nonobstant la dépendance physique à l’alcool, il s’agit aussi de dépendance psychique? J’y viens. Alcoolisme La notion de dépendance Être dépendant ou dépendante l’alcoolisme touche de plus en plus de femmes signifie que l’on ne peut se passer d’un comportement. D’une personne. Ou d’un acte. A plus forte raison d’un produit. On peut parler de dépendance quand on parle de l’alcoolisme au sens où la personne malade ne peut se passer d’alcool. Que ce soit pour des raisons psychiques. Ou pour des motifs physiques. La personne ne souhaite devenir dépendante. Cette addiction s’installe au point d’en éprouver un besoin incontournable pour exister. Et ce, dans le moindre des actes du quotidien. L’alcoolisme au sens de la dépendance physique s’entend comme une nécessité – une besoin vital à satisfaire -. Une nécessité pour que le corps puisse marcher ». Je me souviens de personnes alcooliques qui ne peuvent poser un pied par terre avant d’avoir bu un verre. Ou une rasade d’alcool. Le manque est si prégnant. Si violent. Il est impensable de commettre le moindre acte, si minime soit-il – sortir de son lit – sans boire de l’alcool au préalable. J’ai expérimenté cette dépendance physique. J’en conserve un souvenir douloureux. J’ai aussi connu des personnes qui entretiennent le même type de relation mortifère ou morbide aux médicaments ou aux produits stupéfiants. Combien de fois suis-je rentré dans un bar, la honte et la culpabilité vissées au ventre, et le corps tremblant. Combien de fois ais-je ressenti ce soulagement quand je posais mes lèvres sur le bord du verre que j’avais peine à maintenir tellement mes mains tremblaient. Et cet apaisement enfin quand je sentais l’alcool s’instiller en moi. J’avais coutume de dire qu’à ce moment là , c’était du mercure qui circulait dans mes veines. Angoisse au travail Une histoire d’alcoolo Vient ensuite une sorte d’orgasme intérieur dans la mesure où non content » d’être dépendant physiquement, je l’étais aussi psychiquement. Même si je mettais un point d’honneur quelle mascarade ce fut à ne pas boire avant 12H. Je souffrais le martyr entre 7H et 12H. J’obsédais sur le fait de boire. Satisfaire mes rendez-vous professionnels était un calvaire. Je n’avais de cesse d’attendre avec fièvre ce moment où je pourrais enfin me libérer. Celui du déjeuner. Celui où boire à table était d’un commun qui me donnait l’illusion d’être comme tout le monde. Les années ont passé. Mon quotidien a été rythmé des années durant par ma consommation d’alcool. L’alcoolisme dont j’ai été victime, et que j’ai reconnu fort tardivement, m’a volé des années de ma vie comme celles de mes proches. Je suis passé du lien social, à la fête, au binge drinking puis à l’alcoolisme. Pourquoi l’alcoolisme? Posée comme çà , la question peut surprendre. Je devrais plutôt écrire comme l’alcoolisme prend-il un individu en otage? Je vais – encore – parler de moi. Un petit peu. Un tout petit peu. Juste pour étayer mon propos. Pour autant, toutes les personnes dont je me suis occupé en lien avec l’alcoolisme avaient le même problème. Il était une fois un enfant qui souffrait de multiples complexes que je qualifierai de psychiques. Mauvaise estime de soi. Peu ou pas d’affirmation de soi. En recherche d’approbation pour ne pas écrire d’amour. Enfant du lien j’y reviendrais une autres fois. Et, comme d’habitude, j’en oublie. Bref, un enfant dans la m….! Très jeune, j’expérimente les bénéfices que je peux tirer de l’alcool. Je me sens léger, désinhibé. Plus de troubles anxieux. Plus d’angoisses. Encore plus de peurs. Lesquelles je tais pourtant dans une douleur inconsciente. Avec l’alcool, tout me devient possible. L’alcoolisme, du moins pour ce qui me concerne, cela fait de moi Dr Jekyll et Mr Hyde. En croyant tout remporter, au fil du temps, je perds tout. C’est çà l’alcoolisme. La perte totale d’autonomie. La perte de soi aggravée par ces crimes moraux et psychologiques incessants infligés aux proches. Angoisse au travail Solution à l’alcoolisme en milieu de travail Pour ce premier article sur l’alcoolisme j’espère ne pas vous avoir ennuyé. J’en ai plein d’autres en magasin à ce sujet. Mon désir, quant à l’alcoolisme, est d’aider. Non pas les malades alcooliques eux mêmes, mais les proches de malades alcooliques. Une telle démarche n’est pas une réponse à ma honte et à ma culpabilité. En effet, comme j’aime à le dire souvent depuis ces dizaines qui sont passées depuis que je ne bois plus – du tout – d’alcool, j’ai bu ma honte et ma culpabilité. Mon postulat n’est donc pas celui-ci. Mon désir est d’aider les proches de personnes souffrant de l’alcoolisme. Il m’a souvent été donné de constater combien ces proches passent au second plan, voire sont totalement ignorées. Parfois jusqu’au mépris. Je trouve cela injuste. Je souhaite donc participer, à mon humble niveau, à réparer cette injustice. La France compte plus de 3 millions de malades alcooliques. Entre les consommateurs excessifs et les alcoolo-dépendants, sans doute ce chiffre lié à l’alcoolisme est-il minoré. Nonobstant les questions d’ordre culturel la France est un gros pays producteur d’alcool, la question se pose de savoir ce qu’est l’alcoolisme. Je me propose donc de vous permettre de vous faire une idée plus précise de ce qu’est l’alcoolisme. Et aussi de ce que cela sous-tend en termes de comportements, et de conséquences. Quand je vous parle d’alcoolisme, je vous propose des solutions comportementales simples et particulièrement efficaces. A ce propos, il ne s’agit pas de jouer au père fouettard, et encore moins d’émettre des jugements de valeur sur les personnes souffrant d’alcoolisme. Dès lors, il s’agit bien plus d’apporter des solutions aux personnes alcooliques, mais aussi, aux proches de ces personnes souffrant d’alcoolisme. En effet, souvent, ces proches sont démunis face à la maladie de l’autre et, contre toute attente, deviennent malades de la maladie de l’autre. C’est ce que l’on appelle la co-dépendance. Il s’agit de leur offrir les moyens de se protéger, tout en aidant l’alcoolique à se prendre en charge. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions tant à propos de la maladie alcoolique, qu’à propos de savoir quel comportement adopter face à une personne alcoolique. Merci de votre intérêt et de votre confiance. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot
2 Décrivez comment vous percevez la situation. Encore une fois, faites-le avec la plus grande précision possible. Décrivez vos pensées et vos convictions en relation à la situation qui vous désespère, ce qui la cause, ce qu’elle vous fait ressentir, et ce que vous pensez qui devrait se produire maintenant. 3.
Je rebondis sur ce poste qui correspond à ma situation actuelle. Moi aussi recrutée avec ma reconnaissance handicap pour un an de stage avant titularisation. J'ai été recrutée à un poste de responsable de service, et ca se passe de plus en plus mal avec mon équipe toutes les décisions sont systématiquement critiquées, je fais des réunions hebdomadaires où personne ne se plaint, et je reçois des mails de critique de mes compte-rendus alors même que j'ai donné la possibilité de s'exprimer en réunion et surtout pris ces décisions après consultation de l'équipe. La situation ne cesse de se dégrader, ce qui retenti sur mon investissement j'ai plus envie d'aller bosser, quand j'y suis je me prend des reproches, ou trouve mes collègues à discuter entre elles de mon management au lieu d'avancer sur leurs dossiers. Je ne suis pas soutenue par ma hiérarchie, qui ne me donne pas les fonctions qui vont avec mes responsabilités faire partie du comité de direction par exemple, et je ne suis absolument pas managé par mon supérieur ... J'en suis au point, après 3 mois de boulot, à penser à quitter ce poste, ne pensant pas pouvoir tenir jusqu'à la titularisation ... À noter aussi que je n'ai toujours pas rencontré de médecin du travail il me semble avoir lu que cet entretien doit obligatoirement avoir lieu avant la prise de poste dans le cas des travailleurs handicapés. J'ai réitéré ma demande aux RH, qui me disent qu'ils y travaillent ... Une collègue - avec qui ca se passe bien - qui est de retour d'arrêt longue durée suite au harcèlement d'une personne de l'équipe depuis partie en retraite, m'a dit qu'elle non plus n'avait pas de suivi par la médecine préventive, le médecin est parti et n'a pas été remplacé ... Bref aujourd'hui c'est un ras le bol général, beaucoup de stress, un retentissement important sur mon moral alors que j'ai mis du temps à me reconstruire suite aux 3 ans de TCA, et que j'étais vraiment super bien en commençant le boulot... Je suis en ce moment une formation management demandée par ma DRH à mon recrutement, c'est 2 jours par mois, et c'est la 2e session sur 7 aujourd'hui et demain. J'ai pu partager un peu mes difficultés, et ils me conseillent d'écrire à mon responsable pour lui expliquer la situation. Moi j'ai peur que du coup ca prenne des proportions importantes pour des problèmes peut être gérables en interne. Ils me disent de me protéger avant tout. Je sais qu'ils ont raison, mais j'ai vraiment la trouille de demander un entretien pour ca a mon chef, voire au Big boss ...
Lapsychologue met en cause « l’intensification du travail et les organisations du travail qui produisent de la solitude. » Autrement dit, bon nombre de pathologies, maladies professionnelles, troubles de la santé (isolement relationnel, dépression, angoisse) découleraient selon elle d’une « dégradation du vivre ensemble auAccueilClub Santé SocialJuridique santé socialVeille juridique santé socialJurisprudence santé socialQuelle indemnisation pour la dépression au travail Publié le 01/12/2009 • dans Jurisprudence santé social Si le juge reconnaît plus facilement le caractère professionnel d'un état dépressif, la qualification d'accident du travail n'est pas aisée à obtenir. Ma Gazette Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée La dépression et, plus généralement, les troubles psychosociaux » au travail reviennent fréquemment dans le débat sociétal on s’interroge sur le rôle respectif du législateur, de l’employeur, de la médecine du travail et du juge. Depuis plus d’une décennie, les gouvernants tentent de prévenir ces risques sanitaires, tandis que les tribunaux les traitent en aval, cherchant à guérir » et à réparer les conséquences par l’indemnisation du distingue deux types d’indemnisation de la dépression celle qui répond au droit commun et intervient en cas de litige ne trouvant pas sa source dans le cadre de la relation de ... [90% reste à lire] Article réservé aux abonnés Club Santé Social VOUS N'êTES PAS ABONNé ? Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours J’en profite Nos services Prépa concours Évènements Formations j0jef.