3 N'utilisez pas d'armes Ă  feu. 4. Eliminez trois gardes en faisant rouler des troncs. 5. Eliminez trois gardes en mĂȘme temps avec une explosion dans la carriĂšre. 6. Eliminez 5
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Une batterie de voiture est chargĂ©e lors de sa vente et se recharge chaque fois que vous roulez. Sa durĂ©e de vie est alors de cinq ou six ans dans des conditions normales d’utilisation [1] , mais, parce qu’elle est trop vieille ou parce que vous avez oubliĂ© d’éteindre vos phares, il peut arriver qu’une batterie se dĂ©charge. C’est un incident assez banal grave, mais cela arrive toujours quand vous avez besoin de votre vĂ©hicule et que vous ĂȘtes pressĂ©. La batterie Ă©tant dĂ©chargĂ©e, vous ne pouvez plus dĂ©marrer. Fort heureusement, il n’est pas trĂšs compliquĂ© de recharger la batterie de sa voiture et il ne faut que trĂšs peu d’outils. 1 ProtĂ©gez-vous. Quand vous travaillez sur un moteur, et plus particuliĂšrement sur la batterie, il est sage de se protĂ©ger un minimum. Mettez des lunettes de protection au cas oĂč il y aurait des projections de mĂ©tal ou d’acide si la batterie prĂ©sentait un quelconque dĂ©faut, ou en cas d’étincelles dĂ©clenchĂ©es par un mauvais contact. Enfilez Ă©galement une paire de gants de travail. Installez-vous au prĂ©alable dans un lieu bien aĂ©rĂ©, car il peut toujours y avoir des vapeurs nocives, et bien Ă©clairĂ© afin de bien voir oĂč vous mettez les mains et ce que vous faites [2] . Les gants ne sont pas obligatoires, mais c’est toujours mieux d’en enfiler pour Ă©viter les pincements ou les Ă©chardes. Si vous travaillez sur votre voiture, il est prĂ©fĂ©rable que les enfants et les animaux domestiques soient tenus Ă  distance, on ne sait jamais ce qui peut arriver, un arc Ă©lectrique ou des Ă©tincelles si des cĂąbles Ă©lectriques venaient Ă  entrer en contact. 2 DĂ©terminez le modĂšle de batterie de votre vĂ©hicule. Pour Ă©viter un accident pendant la charge, vous devez en prioritĂ© savoir quel est le modĂšle de votre batterie. Pour cela, vous pouvez regarder les informations portĂ©es sur la batterie elle-mĂȘme. Si l’étiquette est illisible, vous pouvez toujours aller consulter le site du fabricant de la batterie. Pour ce qui est de la tension aux bornes de la batterie, elle est indiquĂ©e sur la batterie ou dans le manuel du constructeur de la voiture. GĂ©nĂ©ralement, la tension est de 12 V. Il existe sur le marchĂ© de nombreux types de batteries [3] . Les batteries Ă  plomb/acide ouvertes peuvent ĂȘtre rechargĂ©es de temps Ă  autre. On peut mĂȘme remplir les cellules avec de l'acide quand il en manque. Les batteries VRLA Ă  plomb/acide et valve de rĂ©gulation ne peuvent et ne doivent pas ĂȘtre ouvertes. Il en existe deux sortes les GEL et les AGM, le processus Ă©lectrolytique est diffĂ©rent. Une telle batterie n'a pas besoin d'entretien et ce sont celles-lĂ  qui sont implantĂ©es dans les voitures lors de leur montage en usine. 3 RĂ©cupĂ©rez un chargeur de batterie. Achetez ou empruntez un chargeur adaptĂ© Ă  votre batterie. La plupart des chargeurs fonctionnent sur quasiment tous les modĂšles de batteries Ă  l'exception des batteries sĂšches. Certains d'entre eux permettent une charge rapide et mĂȘme de dĂ©marrer immĂ©diatement par le biais de cĂąbles. La plupart cependant chargent plus lentement, mais de façon plus efficace. Les derniers-nĂ©s sont Ă©quipĂ©s d'un microprocesseur qui gĂšre la charge. Certes, ils s'arrĂȘtent automatiquement quand la batterie est rechargĂ©e, mais ils modulent la quantitĂ© d'Ă©lectricitĂ© dĂ©livrĂ©e. Les chargeurs plus anciens doivent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s manuellement. Il y a certes un danger Ă  les laisser fonctionner, mais si vous avez bien calculĂ© votre temps de charge, il n'y a pas de problĂšme majeur [4] . Avant tout chargement de la batterie, surtout la premiĂšre fois, lisez attentivement les consignes d’utilisation et les prĂ©cautions d’emploi donnĂ©es par le fabricant du chargeur. Avec les chargeurs modernes, il faut quand mĂȘme vĂ©rifier de temps en temps si tout se passe bien et Ă©ventuellement ĂȘtre lĂ  quand la charge est terminĂ©e. 4 Sortez la batterie du compartiment moteur. Pour nombre d'interventions sur le moteur, il est nĂ©cessaire de dĂ©brancher la batterie. Certes, il est possible de recharger la batterie en place, car elle est souvent situĂ©e sur le dessus du moteur, mais il est toujours plus prudent de la sortir. Une fois les fils enlevĂ©s, il faut aussi dĂ©faire un boulon situĂ© sur le bas de la batterie qui fixe la batterie sur son support. Utilisez une laniĂšre spĂ©ciale pour la sortir du logement [5] . Si vous ne trouvez pas la batterie, parfois cachĂ©e, consultez le manuel du constructeur. La batterie se situe gĂ©nĂ©ralement dans le compartiment moteur, mais sur certains vĂ©hicules, elle est dans le coffre. DĂ©branchez toujours le cĂąble nĂ©gatif en premier, puis le cĂąble positif, la batterie est alors prĂȘte Ă  ĂȘtre retirĂ©e. 5 Nettoyez les bornes de la batterie. Si vous voulez que la recharge se passe au mieux, il faut, si c'est le cas, bien nettoyer les bornes de la batterie. Il y a souvent une poudre verte ou blanche, ou les bornes sont oxydĂ©es. Pour les nettoyer, vous pouvez prendre un peu de bicarbonate de sodium que vous Ă©talerez avec une vieille brosse Ă  dents. Pour l'oxydation, prenez du papier de verre ou une brosse mĂ©tallique. Les bornes doivent ĂȘtre claires afin que les pinces du chargeur puissent bien acheminer le courant [6] . Une batterie peut ĂȘtre chargĂ©e correctement et ne pas fonctionner si ses bornes sont poudreuses ou oxydĂ©es. Ne touchez pas les bornes de la batterie Ă  mains nues, surtout s’il y a une poudre blanche ou verte autour. Cette poudre n’est rien d’autre que de l’acide sulfurique solidifiĂ©. Que vous ayez un peu d’humiditĂ© sur les doigts et vous ressentirez une petite brulure. PublicitĂ© 1 Placez le chargeur sur une surface stable. Ne placez jamais le chargeur sur la batterie ! Ce faisant, vous risqueriez de mettre en contact les deux bornes de la batterie, ce qui entrainerait au mieux la destruction de la batterie et du chargeur, et au pire, un dĂ©but d’incendie. Installez alors le chargeur sur un plan stable aussi Ă©loignĂ© que possible de la batterie. Avant de brancher le chargeur, vĂ©rifiez que vous ĂȘtes dans un endroit bien ventilĂ©, car il peut y avoir un dĂ©gagement de gaz [7] . Posez votre chargeur sur une surface stable. Si c’est possible, posez-le par terre, comme cela il ne pourra pas tomber ou se renverser. De mĂȘme, vos cĂąbles ne pourront pas se dĂ©faire de la batterie. Si les fils du chargeur sont longs, c'est qu'il y a une raison ils permettent d'Ă©loigner au maximum la batterie du chargeur, sĂ©curitĂ© oblige. 2 Branchez le chargeur Ă  la batterie. Pour privilĂ©gier la sĂ©curitĂ© il est conseiller de commencer par la borne positive, puis la borne nĂ©gative lors du branchement avec un chargeur de batterie [8] . Prenez le fil positif du chargeur, celui avec le symbole + », et branchez-le sur la borne positive de la batterie, elle aussi marquĂ©e d'un + ». Puis prenez le fil nĂ©gatif du chargeur, celui avec le symbole - » gravĂ© ou peint, et branchez-le sur la borne nĂ©gative de la batterie, elle aussi marquĂ©e d'un - ». Avant de brancher le chargeur sur le secteur ou de le mettre en route, vĂ©rifiez que les connexions sont fixes et que vous n'avez pas branchĂ© les fils du chargeur sur les mauvaises bornes. En cas d'erreur, la batterie risquerait de ne pas aimer, et vous pourriez mĂȘme dĂ©clencher une explosion ou un incendie [9] . Sur les bornes de certaines batteries, vous ne trouverez pas les symboles gravĂ©s + » et - », mais plutĂŽt les indications POS » pour positif » et NEG » pour nĂ©gatif ». Pour bien charger votre batterie, vous devez vĂ©rifier que les pinces du chargeur sont solidement fixĂ©es sur les bornes appropriĂ©es. 3 RĂ©glez votre chargeur. Avec un chargeur numĂ©rique, vous connaitrez le niveau de charge de votre batterie avant la charge et vous pourrez paramĂ©trer cette derniĂšre. Les anciens chargeurs n'ont pas cette fonctionnalitĂ©, et ne permettent que de choisir la tension 6 ou 12 V et d'allumer ou d'Ă©teindre le chargeur. Nombre de chargeurs ont deux modes de charge, l'un rapide, l'autre lent. Si votre batterie a Ă©tĂ© dĂ©chargĂ©e, parce que vous aviez laissĂ© les phares allumĂ©s, vous pouvez opter pour la charge rapide. Par contre, si la batterie s'est dĂ©chargĂ©e au fil du temps, il vaut mieux la charger lentement, pendant une nuit par exemple [10] . Si votre chargeur peut ĂȘtre paramĂ©trĂ© en tension ou en intensitĂ©, rĂ©glez-le en fonction de ce qui est indiquĂ© sur la batterie ou dans la notice livrĂ©e avec elle. En cas de charge rapide, il vaudrait mieux que vous restiez sur place pour Ă©viter tout problĂšme. Pour recharger une batterie trĂšs dĂ©chargĂ©e, le mieux est de programmer une charge lente, pendant toute une nuit, par exemple. 4 VĂ©rifiez votre batterie. La charge terminĂ©e, vĂ©rifiez que votre batterie fonctionne bien. Tous les chargeurs, mĂȘme un peu anciens, vous indiqueront, sur un cadran ou un Ă©cran si votre batterie a pris la charge ou si elle doit ĂȘtre remplacĂ©e. Sur les vieux modĂšles, l'aiguille des ampĂšres se sera dĂ©placĂ©e vers la droite. Sur les numĂ©riques, l'Ă©cran affichera 100 %. Vous pouvez Ă©galement vous servir d'un voltmĂštre pour mesurer la tension aux bornes de la batterie. Mettez les touches de l'appareil en contact avec les bornes touche rouge sur la borne + », touche noire sur la borne - ». Si la batterie est restĂ©e en place, le plus simple est de voir si votre vĂ©hicule dĂ©marre [11] . Si le voltmĂštre indique 6 ou 12 V, si le chargeur indique le bon nombre d'ampĂšres ou si la voiture dĂ©marre plusieurs fois de suite, c'est que votre batterie est assez chargĂ©e. Si vous vous apercevez que la batterie n'a pas pris la charge, vĂ©rifiez qu'il n'y a pas un autre problĂšme Ă©lectrique. Si c'est le cas, il ne vous restera qu'Ă  changer la batterie qui a fait son temps. PublicitĂ© 1 RĂ©cupĂ©rez une voiture dont la batterie est en bon Ă©tat. Placez ce vĂ©hicule en vis-Ă -vis du capot de la voiture en panne. Le principe de ce dĂ©pannage consiste Ă  dĂ©marrer le vĂ©hicule en panne avec la batterie de l'autre vĂ©hicule. Une fois le dĂ©marrage rĂ©ussi, la batterie en panne devrait se recharger au cours de vos dĂ©placements. Le positionnement des voitures va dĂ©pendre de l'emplacement des batteries. GĂ©nĂ©ralement, les batteries sont dans le compartiment moteur, aussi place-t-on les vĂ©hicules nez Ă  nez, sans qu'ils se touchent. La proximitĂ© des vĂ©hicules dĂ©pend aussi de la longueur de vos cĂąbles de dĂ©marrage [12] . Si la batterie Ă  plat est situĂ©e dans le coffre, il faut placer la voiture de dĂ©pannage derriĂšre le vĂ©hicule en panne, afin de relier plus facilement les batteries avec des cĂąbles appropriĂ©s. VĂ©rifiez que le frein Ă  main des deux vĂ©hicules est enclenchĂ© afin qu'aucun d'eux ne bouge durant l'opĂ©ration. 2 Utilisez des cĂąbles de dĂ©marrage pour brancher les deux batteries. Ces cĂąbles sont conducteurs, aussi si vous vous faites de mauvais branchements, vous allez dĂ©clencher un court-circuit qui pourrait bien ĂȘtre catastrophique. Il ne faut jamais Ă©tablir de contact entre un pĂŽle positif et un pĂŽle nĂ©gatif. Les moteurs Ă©tant coupĂ©s, branchez d'abord le cĂąble rouge sur la borne positive de la batterie Ă  plat, puis l'autre extrĂ©mitĂ© sur la borne positive de la bonne batterie. Les extrĂ©mitĂ©s du cĂąble noir ne doivent jamais se promener sur une quelconque partie mĂ©tallique, du compartiment moteur par exemple, ce qui ferait un branchement Ă  la terre. Branchez le cĂąble noir sur la borne nĂ©gative de la batterie Ă  plat, puis branchez l'autre extrĂ©mitĂ© de ce mĂȘme cĂąble sur la borne nĂ©gative de la batterie en bon Ă©tat [13] . Pour que le courant puisse bien passer, il faut que les bornes soient bien propres. Nettoyez-les au besoin. VĂ©rifiez deux fois plutĂŽt qu'une que vous branchez bien avec un mĂȘme cĂąble des bornes ayant la mĂȘme polaritĂ© le positif au positif, le nĂ©gatif au nĂ©gatif. Si vous vous trompez, vous allez crĂ©er un court-circuit qui peut dĂ©gĂ©nĂ©rer en incendie. 3 DĂ©marrez la voiture de secours. D'abord, vĂ©rifiez que les cĂąbles sont bien fixĂ©s, ensuite dĂ©marrez le vĂ©hicule de secours. Ce faisant, la batterie en bon Ă©tat commence Ă  charger la batterie dĂ©faillante. Comme le moteur tourne, il est hors de question de passer une vitesse. Attendez quelques minutes pour que la charge se fasse dans la batterie Ă  plat [14] . Au bout de deux ou trois minutes, essayez de dĂ©marrer le vĂ©hicule en panne. Si la batterie Ă©tait faiblement dĂ©chargĂ©e, ce devrait ĂȘtre suffisant pour dĂ©marrer. Si vous n'arrivez pas Ă  dĂ©marrer, c'est que la charge est insuffisante. Continuez l'opĂ©ration, car une batterie qui est restĂ©e longtemps dĂ©chargĂ©e met plus de temps Ă  se recharger. 4 DĂ©branchez les cĂąbles. Une fois le vĂ©hicule dĂ©marrĂ©, dĂ©branchez les cĂąbles de dĂ©marrage des deux vĂ©hicules. Laissez tourner le vĂ©hicule qui a Ă©tĂ© dĂ©pannĂ© afin que l'alternateur finisse de recharger la batterie. En effet, si la batterie est bien dĂ©chargĂ©e, un simple pontage ne suffit pas Ă  la recharger, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de laisser tourner le moteur. Le plus simple en ce cas, est d'aller faire un parcours de quelques dizaines de kilomĂštres [15] . Si le vĂ©hicule cale lors du dĂ©branchement des fils, voyez si un des fils de la batterie n'est pas dĂ©branchĂ© ou mal assujetti. Si tout se passe bien, allez faire un petit tour dans le quartier afin de renforcer la charge de la batterie. Par la suite, vous devriez pouvoir dĂ©marrer aussi souvent que nĂ©cessaire. PublicitĂ© 1 Portez votre batterie Ă  vĂ©rifier. Si vous avez rechargĂ© votre batterie, mais qu'elle ne remplit toujours pas son office, sortez-la de son emplacement, si ce n'est pas dĂ©jĂ  fait, et portez-la Ă  un garage pour qu'ils la testent. Ils la mettront en charge et pourront vous dire ce qu'il en est, si elle peut ĂȘtre rĂ©parĂ©e ou doit ĂȘtre remplacĂ©e. De toute façon, toute batterie qui ne tient pas la charge, quel que soit son type VRLA ou autre, avec ou sans entretien, est dĂ©finitivement morte et doit ĂȘtre remplacĂ©e par une neuve [16] . Si la batterie est morte, vous en serez quitte pour en acheter une autre. Si la batterie est vraiment chargĂ©e, mais que la voiture ne dĂ©marre pas, vĂ©rifiez que les cĂąbles ne sont pas abimĂ©s et qu'ils sont bien assujettis sur les bornes. 2 VĂ©rifiez le bon fonctionnement de l'alternateur. Un alternateur dĂ©fectueux est incapable de recharger la batterie et de fournir l'Ă©lectricitĂ© pendant que le moteur tourne. Pour tester un alternateur, faites tourner votre moteur, puis dĂ©branchez le cĂąble rouge positif de la batterie avec beaucoup de prudence. Si l'alternateur fonctionne bien, tous les Ă©quipements Ă©lectriques devraient fonctionner normalement klaxon, signaux de dĂ©tresse
. Si le moteur cale, c'est que votre alternateur est hors d'usage et que vous devrez le remplacer [17] . Vous pouvez Ă©galement tester l'alternateur en regardant votre plafonnier. Si vous accĂ©lĂ©rez et que la lumiĂšre est plus intense, alors qu'elle faiblit quand vous lĂąchez la pĂ©dale, vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que l'alternateur a un problĂšme. Si vous ĂȘtes capable de dĂ©monter l'alternateur, le mieux est de l'amener Ă  un Ă©lectricien automobile qui le testera. S'il est hors d'usage, il faudra le changer. 3 PrĂȘtez Ă  l'oreille pour dĂ©tecter un cliquetis. La voiture peut, au lieu de dĂ©marrer, Ă©mettre un cliquetis quand vous tournez la clĂ© de contact. Si c'est le cas, c'est que la batterie n'est pas assez puissante pour entrainer le dĂ©marreur. Peut-ĂȘtre qu'elle n'est pas assez chargĂ©e, ou qu’elle ne tient plus la charge. Dans le premier cas, redĂ©marrez le vĂ©hicule avec des cĂąbles ou remettez-la en charge. Dans le second cas, faites vĂ©rifier votre batterie [18] . Avant de mettre en route le chargeur, vĂ©rifiez que le branchement est correct, sans quoi la batterie se chargera mal ou pas. Un dĂ©marreur qui cliquĂšte est le signe que la batterie n’est pas assez chargĂ©e pour pouvoir entrainer le moteur. 4 Voyez si le moteur cale. Vous avez chargĂ© votre batterie, le moteur est parti normalement, mais il cale peu de temps aprĂšs. Ce peut ĂȘtre un problĂšme d'alternateur, mais si la voiture redĂ©marre ou si vous entendez bien le dĂ©marreur, il ne s'agit pas d'un problĂšme Ă©lectrique, mais bien plutĂŽt d'un problĂšme d'alimentation ou de carburation [19] . Pour pouvoir bien fonctionner, un vĂ©hicule Ă  moteur thermique a besoin de carburant, d’oxygĂšne et d’électricitĂ©. AprĂšs avoir Ă©cartĂ© la cause Ă©lectrique, si votre voiture ne dĂ©marre pas, le mieux est de prendre rendez-vous chez un garagiste. PublicitĂ© RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow RĂ©sumĂ© de l'articleXSi votre batterie de voiture est dĂ©chargĂ©e, vous pouvez la recharger avec un chargeur spĂ©cifique. AccĂ©dez en premier lieu Ă  votre batterie qui se situe souvent sous le capot ou dans le coffre. RepĂ©rez la borne positive, elle a un signe plus », et la nĂ©gative, elle a un signe moins ». Le chargeur Ă©tant Ă©teint et non branchĂ© sur une prise de courant, fixez la pince du cĂąble rouge sur la borne positive de la batterie et la pince du cĂąble noir sur la borne nĂ©gative. Ensuite, branchez le chargeur et allumez-le. Si le chargeur a un affichage digital qui permet des rĂ©glages de tension, choisissez celle qui est marquĂ©e sur le cĂŽtĂ© de la batterie ou indiquĂ©e dans le manuel d'entretien fourni par le constructeur. Pour une charge complĂšte de la batterie, comptez plusieurs heures. En fin de charge, Ă©teignez le chargeur en façade, puis dĂ©branchez-le de la prise murale. Retirez la pince de la borne nĂ©gative, puis la pince de la borne positive. Si votre batterie ne tient pas la charge ou venait Ă  flancher peu aprĂšs une mise en charge, faites-la tester en magasin de piĂšces automobiles pour savoir si elle doit ĂȘtre changĂ©e. Pour savoir comment recharger une batterie avec un vĂ©hicule de secours, poursuivez la lecture ! Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 342 974 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? LesDeux Ponts: A ne pas manquer - consultez 101 avis de voyageurs, 33 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Pierre-Perthuis, France sur Tripadvisor. Par Patrick Pla, UniversitĂ© Paris-Saclay DĂ©veloppement des organes gĂ©nitaux ; DĂ©veloppement des cellules germinales *Cellules somatiques et cellules germinales chez l’ĂȘtre humain. Le concept d’hĂ©rĂ©ditĂ© est au cƓur de la logique du vivant et ce sont les cellules germinales qui permettent de transmettre l’information gĂ©nĂ©tique Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante. Quel que soit l’organisme concernĂ©, les cellules germinales ne naissent pas dans les gonades mais sont spĂ©cifiĂ©es trĂšs tĂŽt dans le dĂ©veloppement embryonnaire bien avant que les gonades ne se forment. Elles sont mises Ă  part rapidement et ne participent pas aux feuillets embryonnaires, ectoderme/mĂ©soderme/endoderme. Elles migrent ensuite pour atteindre les gonades Richardson et Lehmann, 2010. Bien que les mĂ©canismes de dĂ©termination des cellules germinales ont variĂ© au cours de l’évolution, certains acteurs sont remarquablement conservĂ©s tels que les protĂ©ines Vasa et Nanos qui lient des ARN Tanaka et al., 2000; Juliano et al., 2010. De mĂȘme, le dimorphisme sexuel est sous le contrĂŽle des gĂšnes de la famille Dmrt Double sex/mab3-related dans tout le rĂšgne animal Kopp, 2012. Le dĂ©veloppement des organes gĂ©nitaux *Du sexe gĂ©notypique au sexe phĂ©notypique chez l’ĂȘtre humain. Le dĂ©veloppement des organes gĂ©nitaux est en grande partie dĂ©terminĂ© par les gĂšnes, mĂȘme si l’environnement peut jouer un rĂŽle plus ou marquĂ© selon les cas. Chez les MammifĂšres, les organes gĂ©nitaux sont dĂ©terminĂ©s par les chromosomes sexuels XX = femelle; XY = mĂąle et c’est la prĂ©sence du chromosome Y qui est dĂ©terminante, mĂȘme s’il n’est pas le seul Ă  intervenir. Les oiseaux ont un systĂšme opposĂ© les mĂąles ont deux chromosomes sexuels similaires ZZ, le nom des chromosomes est pure convention et les femelles ont deux chromosomes sexuels diffĂ©rents ZW. Dans ce cas, le sexe est dĂ©terminĂ© par la quantitĂ© produite de DMRT1 dont le gĂšne est portĂ© par le chromosome Z Smith et al., 2009. Chez la drosophile, le chromosome Y est prĂ©sent en unique exemplaire chez le mĂąle mais il ne joue pas de rĂŽle dans la dĂ©termination du sexe et ce qui compte, c’est le nombre de chromosome X un chez les mĂąles, deux chez les femelles. Chez d’autres insectes, notamment les abeilles HymĂ©noptĂšres, c’est la ploĂŻdie gĂ©nĂ©rale qui compte les mĂąles sont haploĂŻdes, issus d’une parthĂ©nogenĂšse alors que les femelles sont diploĂŻdes. Signalons que dans certains cas, le sexe peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© par l’environnement, notamment la tempĂ©rature pendant le dĂ©veloppement des Ɠufs chez les tortues. Chez eux, l’expression de l’histone H3 dĂ©mĂ©thylase KDM6B est activĂ©e par les tempĂ©ratures qui aboutissent Ă  la formation de mĂąles. L’inhibition forcĂ©e de son expression aboutit Ă  la formation de femelles, mĂȘme si ce n’est pas la bonne tempĂ©rature pour leur dĂ©veloppement. L’activitĂ© de KDM6B permet l’activation de l’expression de Dmrt1 dont le produit dirige le dĂ©veloppement des organes gĂ©nitaux mĂąles Ge et al., 2018. Chez les MammifĂšres RAPPEL VidĂ©o sur la dissection de l’appareil gĂ©nital mĂąle et femelle chez la souris. Les crĂȘtes gĂ©nitales sont une structure mĂ©sodermique originaire du mĂ©soderme dit intermĂ©diaire et associĂ©e au mĂ©sonĂ©phros Ă  partir de laquelle les gonades ovaires ou testicules se dĂ©veloppent. Des cellules y prolifĂšrent chez la souris Ă  partir de E10,5 et chez l’Homme Ă  partir de la 4Ăšme semaine depuis la fĂ©condation. Les cellules germinales qui ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©es Ă  un autre endroit migrent vers ces structures voir plus loin. C’est aprĂšs E10,5 que cette gonade bi-potentielle se diffĂ©rencie en testicule ou en ovaire. Les cellules de soutien deviennent soit des cellules de Sertoli, soit des cellules folliculaires. Les cellules endocrines produisant des hormones stĂ©roĂŻdes deviennent soit des cellules de Leydig, soit des cellules de la thĂšque. *DĂ©veloppement embryonnaire du testicule chez la souris Entre le jour embryonnaire E 8,75 et E9,5, les cellules germinales migrent dorsalement vers la crĂȘte gĂ©nitale en dĂ©veloppement. Le facteur de transcription SRY active l’expression de Sox9 ce qui entraĂźne la dĂ©termination des cellules de Sertoli en bleu Ă  partir de Les cellules de Sertoli en prolifĂ©ration commencent Ă  se compartimenter pour former des cordons testiculaires autour de AprĂšs la prolifĂ©ration des cellules de Sertoli, les cellules de Leydig fƓtales violet et les cellules myoĂŻdes pĂ©ritubulaires vert se diffĂ©rencient. À la majoritĂ© des cellules testiculaires se sont diffĂ©renciĂ©es. Les cellules de Sertoli et les cellules myoĂŻdes pĂ©ritubulaires sĂ©crĂštent diverses protĂ©ines de la matrice extracellulaire pour former la lame basale, qui entoure les cordons testiculaires et maintient leur structure. Les cordons testiculaires sont composĂ©s de cellules germinales en quiescence entourĂ©es de cellules de Sertoli, avec une couche externe de cellules myoĂŻdes pĂ©ritubulaires et de matrice extracellulaire. L’espace interstitiel comprend des cellules de Leydig fƓtales stĂ©roĂŻdogĂšnes, du mĂ©senchyme et une vascularisation sanguine importante. D’aprĂšs La dĂ©termination des cellules de Sertoli dĂ©pend du gĂšne SRY pour Sex-determining Region of Y chromosome qui code un facteur de transcription qui active l’expression de Sox9. SRY maintient l’expression de Dmrt1 qui Ă©tait jusque lĂ  exprimĂ© dans la gonade bipotentielle et dont l’expression s’éteint dans les ovaires en absence de SRY Kopp, 2012. Dmrt1 rĂ©prime l’expression de Foxl2 qui dirige le dĂ©veloppement des ovaires et l’inhibition forcĂ©e de Dmrt1 aboutit au dĂ©veloppement de cellules folliculaires ovariennes malgrĂ© l’expression de SRY Matson et al., 2011. SRY provoque la production de prostaglandine D2 qui est nĂ©cessaire pour qu’un nombre suffisant de cellules soit dĂ©terminĂ© en cellules de Sertoli Wilhelm et al., 2005. Ces cellules prolifĂšrent abondamment, faisant quadrupler de volume la gonade jusqu’à E13,5. Les cellules de Sertoli s’aggrĂšgent ensuite pour former les cordons sĂ©minifĂšres Ă  7 semaines de dĂ©veloppement chez l’Homme Ungewitter et Yao, 2013. Elles sĂ©crĂštent en coopĂ©ration avec les cellules myoĂŻdes pĂ©ritubulaires une lame basale autour des cordons sĂ©minifĂšres, crĂ©ant une compartimentation essentielle Ă  l’intĂ©rieur du testicule. *La suppression de l’enhancer Enh13 contrĂŽlant l’expression de Sox9 conduit Ă  une inversion complĂšte du sexe chez une souris XY.A SchĂ©ma de l’emplacement de Enh13 en amont de Sox9. Les flĂšches turquoises et violettes reprĂ©sentent les sgRNA externes et internes utilisĂ©s pour supprimer Enh13 par la technique CRISPR/Cas9. Les flĂšches noires reprĂ©sentent les amorces PCR utilisĂ©es pour gĂ©notyper les embryons. B Images en fond clair et sections colorĂ©es Ă  l’hĂ©matoxyline et Ă  l’éosine H&E des gonades XY Enh13+/+, Enh13+/- et Enh13-/- et XX Enh13+/+. On voit les tubes sĂ©minifĂšres en dĂ©veloppement dans les gonades qui ont un phĂ©notype mĂąle les deux Ă  gauche C Immunomarquage des gonades de type sauvage XY, Enh13+/-, Enh13-/- et XX de type sauvage. Les gonades ont Ă©tĂ© colorĂ©es pour le marqueur de cellules de Sertoli prĂ©sentes normalement que chez un mĂąle SOX9 vert, le marqueur des cellules de la granulosa prĂ©sentes normalement que chez une femelle FOXL2 rouge et le DAPI bleu. Les gonades Ă  inversion sexuelle ne peuvent ĂȘtre distinguĂ©es des gonades WT XX, tandis que la dĂ©lĂ©tion hĂ©tĂ©rozygote n’altĂšre pas la morphogenĂšse des testicules. Barres d’échelle = 100 ”m. Source Les cordons restent pleins jusqu’à la pubertĂ©. Ils se creusent alors d’une lumiĂšre et deviennent des tubes sĂ©minifĂšres. En dehors des gonades, se dĂ©veloppent les canaux nĂ©cessaires au fonctionnement de l’appareil gĂ©nital. Le canal de Wolff est initialement le canal du mĂ©sonĂ©phros qui constitue le rein embryonnaire. **Position du canal de Wolff ici Ă©crit Wolf sur une coupe transversale d’embryon de poulet Ă  4 jours de dĂ©veloppement. Source Christian Champy, Manuel d’embryologie, Ed. Masson 1921 Ce rein disparaĂźt Ă  la fin du 2Ăšme mois du dĂ©veloppement embryonnaire chez l’Homme, ne laissant qu’une partie du canal de Wolff qui donne naissance Ă  l’épididyme, aux canaux dĂ©fĂ©rents et aux vĂ©sicules sĂ©minales sous l’influence de la testostĂ©rone produite par les cellules de Leydig dans les testicules. Par ailleurs, la testostĂ©rone fait diffĂ©rencier la partie pelvienne du sinus urogĂ©nital en prostate. *DĂ©veloppement des voies gĂ©nitales mĂąles et femelles chez les MammifĂšres. D’aprĂšs Les expĂ©riences de Jost rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 1940 ont Ă©tĂ© une Ă©tape importante pour comprendre les mĂ©canismes mis en jeu *ExpĂ©riences de Jost. Elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur des foetus de lapin de 20 jours. A Si on enlĂšve les gonades que ce soit chez un foetus mĂąle ou un foetus femelle, les canaux de Wolff rĂ©gressent, les canaux de MĂŒller se maintiennent. B Si on greffe un testicule sur un foetus femelle, les canaux de MĂŒller rĂ©gressent et les canaux de Wolff se maintiennent => ce sont les testicules qui sont responsables de la rĂ©gression des canaux de MĂŒller et du maintien des canaux de Wolff chez les mĂąles. C Ajout d’un cristal de testostĂ©rone dans un foetus femelle qui diffuse de la testostĂ©rone dans le sang. La testostĂ©rone seule permet le maintien des canaux de Wolff mais n’est pas responsable de la rĂ©gression des canaux de MĂŒller. Une autre hormone produite par le testicule cf. expĂ©rience B doit avoir ce rĂŽle. Source Chez le mĂąle, le canal de MĂŒller rĂ©gresse sous l’action de l’hormone anti-MĂŒllerienne AMH produite par les cellules de Sertoli. Sox9 se fixe directement sur le promoteur du gĂšne codant AMH et active sa transcription De Santa Barbara et al., 1998. L’AMH est une protĂ©ine de la famille des ligands TGFÎČ et elle agit non pas directement sur les canaux de MĂŒller mais sur le mĂ©senchyme autour qui envoie ensuite des signaux aux canaux qui induisent leur apoptose. La migration des testicules de l’abdomen vers le scrotum se fait entre le 7Ăšme et le 8Ăšme mois de grossesse. L’absence de descente testiculaire appelĂ©e cryptorchidie 2% des naissances provoque une stĂ©rilitĂ© car la spermatogenĂšse ne peut se faire Ă  la tempĂ©rature du corps mais Ă  une tempĂ©rature lĂ©gĂšrement infĂ©rieure. Les mĂ©canismes Ă  l’oeuvre sont en cours d’étude. Par exemple, le microARN miR-210 qui a son expression augmentĂ©e chez les patients atteints de dĂ©fauts de maturation de spermatozoĂŻdes a aussi son expression fortement augmentĂ©e chez des patients atteints de cryptorchidie Duan et al., 2016. Signalons que la migration testiculaire dĂ©finitive dans le scrotum ne concerne que les Primates, les OngulĂ©s et les Marsupiaux. Chez les Rongeurs, les Insectivores et les chauve-souris, les testicules peuvent remonter dans la cavitĂ© abdominale. On voit que l’expression du gĂšne SRY induit une cascade d’évĂšnements qui aboutit au phĂ©notype gĂ©nital mĂąle. Il n’y a pas d’effets de dosage comme chez d’autres organismes. Les patients atteints du syndrome de Klinefelter sont XXY. MalgrĂ© la prĂ©sence de 2 chromosomes X, le chromosome Y assure que les patients ont des organes gĂ©nitaux mĂąles normaux jusqu’à la pubertĂ© oĂč les testicules deviennent plus petits que la normale et oĂč la spermatogĂ©nĂšse ne se fait pas correctement. Les patients sont stĂ©riles. Mais en ce qui concerne le dĂ©veloppement embryonnaire, tout se passe bien. *Caryotype d’un patient atteint du syndrome de Klinefelter. Source À partir de la gonade bipotentielle, les ovaires se dĂ©veloppent avec un programme gĂ©nĂ©tique prĂ©cis chez les embryons sans chromosome Y. Les cordons de cellules en formation au centre de la gonade dĂ©gĂ©nĂšrent et ce sont des cordons de cellules Ă  la pĂ©riphĂ©rie qui se dĂ©veloppent, donnant les cellules folliculaires. Les cellules les plus proches des ovocytes deviennent les cellules de la granulosa tandis que les cellules les plus Ă©loignĂ©es deviennent les cellules de la thĂšque. Ces processus de dĂ©veloppement dĂ©pendent de l’expression de Wnt4 et la R-spondine qui accentue son effet ensemble, ils activent fortement la voie canonique Wnt/ÎČ-catĂ©nine Boyer et al., 2010, Chassot et al., 2014. Cette voie aboutit Ă  l’inhibition de l’expression de Sox9 qui ne peut plus agir pour faire produire des testicules Kim et al., 2006. **Une quantitĂ© normale de Wnt4 est nĂ©cessaire pour Ă©viter que FGF9 induise l’expression de SOX9 dans des gonades de souris XX. L’immunofluorescence de SOX9 rouge montre que l’ajout de FGF9 active l’expression de SOX9 dans les gonades hĂ©tĂ©rozygotes des Wnt4+/− XX G, mais pas dans les gonades Wnt4+/+ XX F. L’immunofluorescence anti-PECAM vert marque les cellules germinales et les cellules endothĂ©liales. Barres d’échelle = 50 um. Source Une quantitĂ© trop forte de la voie de signalisation canonique Wnt/ÎČ-catĂ©nine peut aboutir Ă  un dĂ©veloppement d’ovaires chez des patients XY. Cela peut ĂȘtre provoquĂ© par une duplication d’une rĂ©gion du chromosome 1 qui contient les gĂšnes WNT4 et R-SPONDINE Jordan et al., 2001. En parallĂšle de la voie Wnt/ÎČ-catĂ©nine, le gĂšne Foxl2 codant un facteur de transcription Ă  boĂźte Forkhead voit son expression activĂ©e dans les ovaires et il est essentiel pour la mise en place de l’organisation des cellules folliculaires autour des ovocytes. Si on le dĂ©lĂšte chez l’adulte, les cellules folliculaires changent d’aspect et prĂ©sentent des caractĂšres rappelant les cellules de Sertoli avec l’expression de Sox9 qui est activĂ©e Uhlenhaut et al., 2009. Foxl4 est donc un facteur essentiel au maintien de l’identitĂ© fĂ©minine des structures ovariennes car il empĂȘche leur transdiffĂ©renciation en structures masculines Georges et al., 2014. La rĂ©pression qu’exerce Foxl2 sur l’expression de Sox9 se fait de maniĂšre conjointe avec le rĂ©cepteur alpha aux ƓstrogĂšnes ESR1. Foxl2 a aussi d’autres actions qui potentialisent les ƓstrogĂšnes. Il augmente la transcription d’un gĂšne codant une enzyme impliquĂ©e dans la synthĂšse des ƓstrogĂšnes, l’aromatase Cyp19a1. Il stimule aussi la transcription du rĂ©cepteur aux ƓstrogĂšnes ESR2 Georges et al., 2014. **Multiples rĂŽles de FOXL2 dans l’ovaire en relation avec la signalisation oestrogĂ©nique. Source *SĂ©quence consensus reconnue par les rĂ©cepteurs aux oestrogĂšnes ESR sur les promoteurs et/ou enhancers de leurs gĂšnes-cibles. Cette sĂ©quence s’appelle un ERE = estrogen response element. Source Les canaux de MĂŒller sont maintenus car, en absence de cellules de Sertoli, il n’y a pas de production d’hormone anti-mĂŒllerienne. Sous l’action des ƓstrogĂšnes, les canaux de MĂŒller donnent les oviductes, l’utĂ©rus et la partie haute du vagin. Les canaux de Wolff qui ont besoin de recevoir de la testostĂ©rone pour survivre meurent par apoptose. *Appareil gĂ©nital de la femme Alors que pour le dĂ©veloppement des ovaires, la voie Wnt/beta-catĂ©nine est cruciale, elle est en revanche inhibĂ©e lors du dĂ©veloppement des autres organes gĂ©nitaux femelles. Dickkopf, un inhibiteur de la voie Wnt est exprimĂ© dans le tubercule gĂ©nital qui finit par donner le clitoris et les grandes lĂšvres sous l’influence des ƓstrogĂšnes. Chez le mĂąle, un dĂ©rivĂ© de la testostĂ©rone la DHT inhibe l’expression de Dickkopf ce qui permet Ă  la voie Wnt d’agir et de transformer le tubercule gĂ©nital en pĂ©nis et en scrotum Miyagawa et al., 2009. *DĂ©veloppement des organes gĂ©nitaux externes. Le tubercule gĂ©nital donne le gland et le prĂ©puce du pĂ©nis ou du clitoris. Le renflement labio-scrotal donne le scrotum et les grandes lĂšvres. Le bourrelet latĂ©ral donne le corps du pĂ©nis ou du clitoris. Signalons que le corps du clitoris est interne et nettement plus grand que ce qu’on pensait il y a quelques dĂ©cennies. Le sillon uro-gĂ©nital donne les petites lĂšvres et le raphĂ©. D’aprĂšs Olin E. Nelsen, Comparative Embryology of the Vertebrates. Le dĂ©veloppement et notamment la croissance des organes gĂ©nitaux mĂąles se termine Ă  la pubertĂ©. A partir de 10 ans, la kisspeptine dans l’hypothalamus augmente la sĂ©crĂ©tion de GnRH ce qui induit en cascade l’augmentation de la production de LH, de FSH puis de testostĂ©rone Terasawa et al., 2013. Le dĂ©veloppement des cellules germinales *Dessin par Anton von Leeuwenhoek 1632-1723 de spermatozoĂŻdes de lapin et de chien. GrĂące Ă  ses travaux pionniers d’observations avec un microscope rudimentaire, von Leeuwenhoek a Ă©tĂ© le premier humain Ă  observer des spermatozoĂŻdes. Source A la fin du XIXĂšme siĂšcle, Auguste Weissmann proposa sa thĂ©orie du plasma germinatif oĂč il distingue les cellules germinales, qui assurent la pĂ©rennitĂ© de l’espĂšce Ă  travers la continuitĂ© de la descendance des individus, des cellules somatiques, responsables de la construction d’un individu mais par dĂ©finition mortelles ». Les cellules germinales gardent aussi leur totipotence, contrairement aux cellules somatiques qui la perdent au cours de leur diffĂ©renciation. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, cette totipotence ne peut s’exprimer qu’en cas de fĂ©condation mais des cas de parthĂ©nogenĂšse oĂč l’ovocyte se dĂ©veloppe seul en embryon existent dans divers groupes de MĂ©tazoaires. Dans de nombreux organismes, la lignĂ©e germinale est parmi les premiers types de cellules Ă  ĂȘtre mis de cĂŽtĂ©. Une lignĂ©e germinale sĂ©parĂ©e tĂŽt du reste des cellules empĂȘche la transmission de mutations somatiques aux gĂ©nĂ©rations futures, ce qui peut ĂȘtre un avantage. Les cellules germinales prĂ©coces, appelĂ©es cellules germinales primordiales PGC, sont spĂ©cifiĂ©es par des facteurs maternels ou par des signaux inductifs Lawson et al., 1999. Une fois spĂ©cifiĂ©es, les PGC ignorent les programmes de diffĂ©renciation somatique et migrent vers le site dans lequel se forme la gonade Braat et al., 1999; Gross-Thebing et al., 2017; Extavour et Akam, 2003; Marlow, 2015. LĂ , les PGC prolifĂšrent, entrent en mĂ©iose avec un dĂ©lai plus ou moins long et se diffĂ©rencient pour produire les gamĂštes spermatozoĂŻdes chez les mĂąles et ovocytes chez les femelles. Les animaux dit clonaux tels que les Cnidaires ne sĂ©parent pas une lignĂ©e germinale pendant l’embryogenĂšse. Au lieu de cela, ils possĂšdent des cellules souches adultes qui contribuent aux tissus somatiques, mais aussi aux gamĂštes. Ce sont des animaux qui ont en gĂ©nĂ©ral de trĂšs bonnes capacitĂ©s de rĂ©gĂ©nĂ©ration. Ainsi, toute partie du corps possĂ©dant ces cellules souches peut rĂ©gĂ©nĂ©rer un individu qui pourra produire des cellules germinales et transmettre ses gĂšnes Ă  une nouvelle gĂ©nĂ©ration. Le facteur de transcription AP2 Tfap2, un rĂ©gulateur de la lignĂ©e germinale chez les MammifĂšres, est nĂ©cessaire et suffisant pour engager les cellules souches adultes, appelĂ©es cellules i, Ă  devenir des cellules germinales chez le cnidaire Hydractinia symbiolongicarpus. On pense qu’une lignĂ©e germinale non sĂ©parĂ©e Ă  l’état embryonnaire est un trait ancestral chez les MĂ©tazoaires. Dans cette hypothĂšse, un Ă©vĂšnement clĂ© dans l’évolution des lignĂ©es germinales aura Ă©tĂ© le dĂ©calage du programme d’induction de cellules germinales depuis les adultes vers l’embryon. La dĂ©finition clinique de l’infertilitĂ© est dĂ©finie comme l’incapacitĂ© des couples Ă  concevoir un enfant aprĂšs 18 mois de rapports sexuels rĂ©guliers non protĂ©gĂ©s. Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la SantĂ©, l’infertilitĂ© affecte environ 12 Ă  15 % des couples dans le monde American Society for Reproductive Medicine, 2015. Les facteurs masculins sont responsables de 50 % des cas d’infertilitĂ©, parmi lesquels 20 % Ă  30 % sont dus uniquement Ă  des facteurs masculins et 20 Ă  30 % sont dus Ă  des facteurs affectant les deux partenaires Tournaye et al., 2017. La prĂ©valence de l’infertilitĂ© masculine a augmentĂ© de 0,291 % par an de 1990 Ă  2017 dans le monde, et pourrait approcher la limite de 50 %. L’étude du dĂ©veloppement des cellules germinales et de leur physiologie sert aussi Ă  trouver des solutions pour les infertiles. Chez Caenorhabditis elegans Chez le nĂ©matode, la lignĂ©e germinale est mise en place Ă  la fin de la quatriĂšme division de clivage. Toutes les cellules germinales sont dĂ©rivĂ©es du blastomĂšre P1. L’ovocyte contient des granules P dans son cytoplasme qui au cours de divisions asymĂ©triques successives finissent dans les cellules P. Un composant de granule P, le produit du gĂšne pgl est nĂ©cessaire pour le dĂ©veloppement des cellules germinales, et rĂ©gule certains aspects du mĂ©tabolisme des ARNm. Le facteur de transcription Ă  doigts de zinc PIE-1, produit par la mĂšre, est impliquĂ© dans le maintien des propriĂ©tĂ©s de cellules germinales dans les blastomĂšres dĂ©rivĂ©s de P. En effet, chez les mutants pie-1, la lignĂ©e germinale se diffĂ©rencie en cellules intestinales surnumĂ©raires Mello et al., 1992. Alors que la transcription est activĂ©e dans les cellules somatiques au stade 3-4 cellules, PIE-1 rĂ©prime la nouvelle transcription des gĂšnes zygotiques dans les blastomĂšres dĂ©rivĂ©s de P jusqu’à ce qu’il disparaisse aux alentours du stade 100 cellules. Cette rĂ©pression gĂ©nĂ©rale protĂšge les cellules germinales des actions de facteurs de transcription qui favorisent le dĂ©veloppement en cellules somatiques Nakamura et Seydoux, 2008. **RĂ©pression gĂ©nĂ©ralisĂ©e de la transcription par PIE-1 dans les cellules germinales lors des premiers stades du dĂ©veloppement de C. elegans. Dans les blastomĂšres P2, P3 et P4, PIE-1 interagit avec la sous-unitĂ© Cycline T de P-TEFb, bloquant son interaction avec le domaine CTD de l’ARNpolymĂ©rase II et la phosphorylation sur la sĂ©rine 2 qui est nĂ©cessaire au passage Ă  la phase d’élongation de la transcription. PIE-1 inhibe Ă©galement la phosphorylation d’autres sĂ©rines sur le CTD par un mĂ©canisme inconnu. Source Une caractĂ©ristique commune des cellules germinales est la prĂ©sence de granules germinaux nous venons de voir les granules P chez C. elegans. Il s’agit de compartiments cytoplasmiques sans membrane qui se forment par sĂ©paration en phase liquide-liquide LLPS Ă  partir du cytoplasme Brangwynne et al., 2009. Riches Ă  la fois en ARN et en protĂ©ines de liaison Ă  l’ARN, les granules germinaux contiennent un grand nombre de molĂ©cules ayant des rĂŽles dans la rĂ©gulation post-transcriptionnelle de l’ARN et la prĂ©servation de l’intĂ©gritĂ© du gĂ©nome. Ces assemblages complexes de ribonuclĂ©oprotĂ©ines RNP sont importants pour la spĂ©cification, la maintenance et le dĂ©veloppement normal de la lignĂ©e germinale Knutson et al., 2017. ***La protĂ©ine PIWI est sĂ©grĂ©gĂ©e trĂšs tĂŽt dans les cellules qui vont donner la lignĂ©e germinale chez Caenorhabditis elegans. Immunofluorescence contre la protĂ©ine PIWI vert qui est une protĂ©ine de la famille Argonaute qui se fixe aux ARN. On la voit, dĂšs le stade zygotique, se localiser Ă  une extrĂ©mitĂ© le futur cĂŽtĂ© postĂ©rieur. Elle sera hĂ©ritĂ©e uniquement par le blastomĂšre P. Ensuite, elle est sĂ©grĂ©gĂ©e uniquement dans une cellule. Au stade 100 cellules, elle est hĂ©ritĂ©e par 2 cellules pour la premiĂšre fois. Immunofluorescence contre la protĂ©ine CSR-1 qui fait partie de la mĂȘme famille Argonaute et qui finit par ĂȘtre prĂ©sente uniquement dans la lignĂ©e germinale, mais avant, elle a une rĂ©partition plus gĂ©nĂ©ralisĂ©e que PIWI. Source La spĂ©cification des PGC nĂ©cessite l’activitĂ© de rĂ©gulateurs de la chromatine qui induisent des changements Ă  l’échelle du gĂ©nome dans l’expression des gĂšnes. Chez C. elegans, la mĂ©thyltransfĂ©rase MES-4 et le Polycomb Repressive Complex PRC2, comprenant MES-2, 3 et 6 coopĂšrent pour ajouter desmodifications Ă©pigĂ©nĂ©tiques sur les histones favorables Ă  la transcription sur les gĂšnes spĂ©cifiques de la lignĂ©e germinale pour MES-4 et rĂ©pressives pour les gĂšnes de la lignĂ©e somatique pour PRC2 Gaydos et al., 2012. L’activation dĂ©pendante de MES-4 des gĂšnes de la lignĂ©e germinale est antagonisĂ©e dans les lignĂ©es somatiques par un groupe de rĂ©gulateurs transcriptionnels Curran et al., 2009 ; Petrella et al., 2011 ; Unhavaithaya et al., 2002. Parmi ceux-ci, DRM et LIN-15B rĂ©priment les gĂšnes de dĂ©termination de la lignĂ©e germinale dans les cellules somatiques Petrella et al., 2011. La perte de facteurs DRM ou LIN-15B provoque une activation ectopique des gĂšnes de la lignĂ©e germinale dans les cellules somatiques. ***LINA5-B rĂ©prime la dĂ©termination germinale dans les cellules somatiques. Immunofluorescence avec un anticorps reconnaissant PGL-1 rouge et PGL-3 vert dans des larves L1 sauvages WT ou mutantes perte-de-fonction lin-15B. Les L1 sauvages ont une fluorescence uniquement dans les deux cellules germinales primordiales PGC Z2 et Z3 pointes de flĂšche, tandis que les mutants prĂ©sentent en plus une forte expression ectopique dans les autres cellules. Source L’inactivation de MES-2/-3/-4/-6 supprime l’expression du gĂšne de la lignĂ©e germinale ectopique des mutants lin-15B Ă  26°C. Ces observations suggĂšrent que les facteurs DRM et LIN-15B antagonisent l’activitĂ© du MES dans les lignĂ©es somatiques pour empĂȘcher les gĂšnes de la lignĂ©e germinale de s’exprimer. Chez les MammifĂšres Chez l’embryon de souris Ă  E7,25, il y a apparition de 15 Ă  100 cellules germinales primordiales PGC dans l’endoderme du sac vitellin et dans la rĂ©gion de l’allantoĂŻde proche de la ligne primitive. Elles ont Ă©tĂ© identifiĂ©es initialement par l’activitĂ© importante de leur alcaline phosphatase Ginsburg et al., 1990. *ActivitĂ© alcaline phosphatase des premiĂšres cellules germinales primordiales chez un embryon de souris de E7,25 en gastrulation. Les cellules germinales primordiales sont ici dĂ©signĂ©es par APc. Le cĂŽtĂ© postĂ©rieur est vers la droite. a = amnios; al= allantoĂŻde en dĂ©but de croissance; ec = exocoelome. Source Les PGC sont spĂ©cifiĂ©s au mĂȘme endroit chez l’embryon humain Ă  la fin de la 2Ăšme semaine aprĂšs la fĂ©condation Chen et al., 2019. Contrairement Ă  beaucoup d’autres modĂšles, chez les MammifĂšres, les PGC ne se forment pas par hĂ©ritage de matĂ©riel cytoplasmique mais par induction. Les souris Bmp4-/- ne forment pas de cellules germinales et l’expression ectopique de BMP4 dans un Ă©piblaste compĂ©tent peut induire des cellules germinales ectopiques. On en dĂ©duit que le destin des cellules germinales est induit dans l’épiblaste vers le jour embryonnaire E6 par BMP4 produit dans l’ectoderme extra-embryonnaire Lawson et al., 1999. En rĂ©ponse au BMP4, les cellules induites en PGC activent l’expression de Oct4 et de Sox2 qui codent des facteurs de transcription impliquĂ©s dans la pluripotence et le profil de mĂ©thylation de l’ADN de ces cellules change. Blimp1 Prdm1 et Prdm14 sont des rĂ©gulateurs transcriptionnels critiques pour le devenir des PGC Kurimoto et al., 2008, Ohinata et al., 2005, Vincent et al., 2005, Yamaji et al., 2008, de mĂȘme que AP2Îł codĂ© par Tfap2C qui agit en coordination avec d’autres facteurs de transcription, tels que PAX5 et SOX17. La spĂ©cification des PGC nĂ©cessite l’activitĂ© de rĂ©gulateurs de la chromatine qui induisent des changements Ă  l’échelle du gĂ©nome dans l’expression des gĂšnes. Par exemple, chez la souris, le rĂ©presseur transcriptionnel Blimp1 Prdm1 initie la spĂ©cification des PGC en bloquant l’expression d’un programme mĂ©sodermique qui reste actif dans les cellules somatiques voisines sans Blimp1 Ohinata et al., 2005. Le gĂ©nome devient globalement hypomĂ©thylĂ©, une caractĂ©ristique qui rapproche les PGC des cellules pluripotentes telles que les cellules de la masse cellulaire interne, les cellules ES et les cellules iPS. MalgrĂ© le fait que les PGC des MammifĂšres sont spĂ©cifiĂ©s par des signaux inductifs et non pas par hĂ©ritage maternel comme dans beaucoup d’autres animaux, leur profil transcriptomique est assez similaire par exemple, 80% des transcrits sont similaires entre les cellules germinales humaines et celles du xĂ©nope Butler et al., 2018. Les PGC migrent dans l’épithĂ©lium endodermique de l’intestin postĂ©rieur oĂč 170 Ă  350 PGC se trouvent au jour 9 du dĂ©veloppement fƓtal chez la souris, puis le long du mĂ©sentĂšre dorsal vers les crĂȘtes gĂ©nitales situĂ©es dans le toit du cƓlome qui est le site du dĂ©veloppement des gonades Molyneaux et al., 2001. Durant cette migration, les PGC sont entourĂ©es de cellules sĂ©crĂ©tant SCF pour Stem Cell Factor qui est indispensable pour leur survie et leur migration Yan et al., 2000. Le rĂ©cepteur de SCF est une tyrosine-kinase transmembranaire, c-kit. Les PGC ont aussi besoin du ligand SDF-1 pour migrer correctement et elles expriment son rĂ©cepteur CXCR4 Ara et al., 2003. L’expression par les PGC de l’intĂ©grine ÎČ1 est Ă©galement nĂ©cessaire Ă  leur migration Anderson et al., 1999. Les PGC migrent aussi durant une partie de leur trajectoire dans le mĂ©sentĂšre dorsal le long de fibres nerveuses du systĂšme nerveux autonome, et des Ă©changes de signaux sont possibles entre les deux populations Mollgard et al., 2010. *La signalisation SDF-1/CXCR4 est nĂ©cessaire pour la migration ordonnĂ©e des cellules germinales primordiales chez le poisson-zĂšbre. La fonction de guidage des PGC par SDF-1/CXCR4, prĂ©sente chez les MammifĂšres est conservĂ©e chez les VertĂ©brĂ©s, comme on peut le constater ici chez le poisson-zĂšbre. Ses cellules germinales ont pu ĂȘtre suivies chez le sauvage et le mutant cxcr4b-/- car les poissons portent un transgĂšne oĂč le gĂšne codant Cherry une protĂ©ine fluorescente qui Ă©met dans le rouge est sous le contrĂŽle d’un promoteur spĂ©cifique des cellules germinales. Barre d’échelle 100 ÎŒm. Source Il ne semble pas y avoir de signaux chĂ©moattracteurs Ă  distance en provenance de la destination des PGC, c’est-Ă -dire les crĂȘtes gĂ©nitales, car dans des souris mutantes oĂč les crĂȘtes gĂ©nitales sont absentes, les PGC migrent quand mĂȘme dans la bonne direction. Ce n’est alors que la toute derniĂšre phase de migration et de prolifĂ©ration qui est affectĂ©e Chen et al., 2013. Il y a environ 5 000 PGC dans les embryons de souris de 11 Ă  12 jours et plus de 20 000 PGC au moment oĂč les crĂȘtes gĂ©nitales sont complĂštement colonisĂ©es aux jours 13-14. Chez l’humain, les crĂȘtes gĂ©nitales sont colonisĂ©es au cours de la 5Ăšme semaine aprĂšs la fĂ©condation. Ces PGC sont la seule source de cellules germinales adultes. Ce n’est qu’une fois arrivĂ©es dans les crĂȘtes gĂ©nitales que les PGC activent l’expression de Dazl une protĂ©ine se liant aux ARN et qu’ainsi leur devenir est totalement restreint Ă  la production de gamĂštes des Ă©tudes rĂ©centes ont montrĂ© que les PGC en migration gardent des potentialitĂ©s diffĂ©rentes Nicholls et al., 2019. L’origine et la migration des PGC vers les crĂȘtes gĂ©nitales sont les mĂȘmes chez les mĂąles et les femelles. Ces cellules sont bipotentielles, c’est-Ă -dire qu’elles peuvent donner des ovocytes ou des spermatozoĂŻdes. La diffĂ©renciation sexuelle des gonades, en testicules ou en ovaires, se produit dans l’embryon de 12 Ă  13 jours. C’est cet environnement qui va orienter la diffĂ©renciation des PGC en ovocytes ou en spermatozoĂŻdes Nicholls et al., 2019. OvogenĂšse et folliculogenĂšse L’embryon femelle de souris de 13 jours possĂšde un ovaire diffĂ©renciĂ© avec toutes les PGC converties en ovogonies en division active. DĂšs le 12Ăšme jour de l’embryogenĂšse, quelques ovogonies entrent dans la premiĂšre prophase mĂ©iotique. Au jour 14, Ă  peu prĂšs la moitiĂ© des cellules germinales sont entrĂ©es en mĂ©iose. Au jour 15, l’ovaire ne contient que des ovocytes Ă  divers stades de la prophase I de mĂ©iose cela correspond Ă  la 9Ăšme semaine du dĂ©veloppement chez l’Homme. C’est une trĂšs grande diffĂ©rence avec le dĂ©veloppement des cellules germinales mĂąles qui n’entrent en mĂ©iose qu’à la pubertĂ©. Cette entrĂ©e prĂ©coce en mĂ©iose des ovogonies est sous le contrĂŽle de la protĂ©ine Stra8 Baltus et al., 2006. **Stra8 est nĂ©cessaire pour l’entrĂ©e en mĂ©iose des ovogonies dans les ovaires embryonnaires. Coupes d’ovaires de souris sauvages WT ou mutantes homozygotes perte-de-fonction pour Stra8 Stra8-/- Ă  diffĂ©rents stades. A E14,5, on observe des chromosomes en phase leptotĂšne de mĂ©iose I dans les souris WT et Ă  E16,5, des chromosomes en phase zygotĂšne et pachytĂšne de mĂ©iose I. Rien de tel n’est visible en absence de Stra8. Source L’expression de Stra8 est activĂ©e par l’acide rĂ©tinoĂŻque secrĂ©tĂ© par le mĂ©sonĂ©phros juste Ă  cĂŽtĂ©. Dans les testicules en dĂ©veloppement, l’acide rĂ©tinoĂŻque ne peut pas agir car les cellules y produisent Cyp26b1 qui est une enzyme qui dĂ©grade l’acide rĂ©tinoĂŻque Saba et al., 2014. Au moment de la pubertĂ© chez le mĂąle, les cellules de Sertoli commencent Ă  produire de l’acide rĂ©tinoĂŻque et l’expression de Cyp26b1 baisse, ce qui permet Ă  Stra8 d’ĂȘtre activĂ© et Ă  des cellules germinales mĂąles de commencer leur mĂ©iose. Il faut environ 4 jours aux ovocytes pour rĂ©aliser les recombinaisons homologues des crossing-overs, et au jour 18, certains ovocytes ont atteint le stade diplotĂšne de la premiĂšre prophase mĂ©iotique. Au jour 5 aprĂšs la naissance, presque tous les ovocytes sont arrĂȘtĂ©s au stade diplotĂšne tardif oĂč ils restent jusqu’à ce qu’ils soient stimulĂ©s pour reprendre la mĂ©iose au moment de l’ovulation. On considĂšre qu’à ce stade, il n’y a plus de cellules souches germinales Lei et Spradling, 2013. PrĂšs de la moitiĂ© de la population d’ovocytes de souris est perdue au cours des 2 Ă  3 premiĂšres semaines aprĂšs la naissance ; une perte d’ovocytes encore plus importante se produit chez la femme qui passe de 7 millions d’ovocytes Ă  6 mois de dĂ©veloppement Ă  1 million autour de la naissance et Ă  au dĂ©but de la pubertĂ©. Les ovocytes sont contenus dans des follicules primordiaux qui se structurent autour des ovocytes d’abord par des couches simples de 4 Ă  6 cellules de type Ă©pithĂ©liales aplatie. Puis les trois couches de cellules de forme cubique de la granulosa se mettent en place au moment oĂč les ovocytes ont terminĂ© leur phase de croissance. Les follicules primordiaux produits chez le fƓtus sont trĂšs stables et ont une demi-vie d’environ 10 mois Ă  l’ñge adulte chez la souris et de plusieurs dĂ©cennies chez la femme Lei et Spradling, 2013. Le maintien et la survie de ces follicules primordiaux sont importants pour la fertilitĂ© et certaines femmes peuvent avoir une fertilitĂ© diminuĂ©e Ă  cause d’une diminution de la rĂ©serve ovarienne en follicules. Les mĂ©canismes en sont encore peu connus mais une Ă©tude rĂ©cente a montrĂ© une augmentation de l’expression d’un microARN, miR-484 dans les cellules folliculaires des patientes atteintes de diminution de la rĂ©serve ovarienne. Ce miR-484 a pour cible YAP1 un co-facteur de transcription qui stimule l’expression de protĂ©ines importantes pour la prolifĂ©ration et l’inhibition de l’apoptose dans les cellules folliculaires Li et al., 2022. **Une dĂ©rĂ©gulation de l’expression de miR-484 aboutit Ă  une diminution de la survie des cellules folliculaires ici de la granulosa et Ă  une diminution de la rĂ©serve ovarienne. Source *Vue gĂ©nĂ©rale de l’ovogenĂšse et notamment des diffĂ©rents blocages de la mĂ©iose chez la femme. Le passage de la prophase I Ă  la mĂ©taphase II a lieu lors de l’ovulation. Source Les ovocytes sont bloquĂ©s en prophase I de mĂ©iose et entrent en quiescence. C’est un cas exceptionnel car habituellement la quiescence concerne des cellules en G0 et ici, les cellules sont en mĂ©iose. Cet Ă©tat de quiescence peut persister des dĂ©cennies chez la femme Kim and Kurita, 2018. PTEN, un inhibiteur de la PI3kinase car il reconvertit PIP3 en PIP2 a Ă©tĂ© impliquĂ© dans le maintien de cette quiescence. **La voie de signalisation PI3K et la maturation des ovocytes de MammifĂšre. PI3Kinase phosphoryle PIP2 pour produire PIP3 au niveau de la partie intracellulaire de la membrane plasmique, tandis que PTEN empĂȘche la conversion de PIP2 en PIP3. Quand PIP3 s’accumule, il stimule l’activitĂ© d’Akt, une sĂ©rine/thrĂ©onine kinase qui phosphoryle le facteur de transcription FOXO3 ce qui l’exclut du noyau, oĂč il activait des gĂšnes inhibiteurs de la maturation ovocytaire. Par consĂ©quent, quand la PI3Kinase est activĂ©e et PTEN inactif, la maturation ovocytaire se dĂ©clenche. La petite GTPase Cdc42 peut activer la voie de signalisation PI3K en diminuant l’expression de PTEN et en activant directement PI3K. PI3K = phosphoinositide 3-kinase; PIP2 = phosphatidylinositol-4,5-bisphosphate; PIP3 = phosphatidylinositol-3,4,5-triphosphate. Source Également, l’inactivation de mTORC1, une sĂ©rine/thrĂ©onine kinase par le complexe TSC1/TSC2 assure le maintien de l’arrĂȘt de la mĂ©iose. Chez les souris Tsc1-/-, tous les follicules primordiaux sont activĂ©s Ă  la pubertĂ© aboutissant Ă  une dĂ©plĂ©tion prĂ©maturĂ©e du stock conservĂ© depuis la naissance Adhikari et al., 2010. L’activation physiologique des follicules primordiaux a lieu Ă  partir de la pubertĂ© et concerne une cohorte d’un nombre variable de follicules selon les espĂšces. Dans les ovocytes correspondant, la voie PI3K/Akt n’est plus freinĂ©e par PTEN et Akt phosphoryle FOXO3, le principal facteur de transcription responsable de l’arrĂȘt de la maturation. FOXO3 ne peut alors plus entrer dans le noyau John et al., 2008. Dans des modĂšles murins d’endomĂ©triose, la voie PI3K/Akt/FOXO3 est trop activĂ©e et aboutit Ă  une activation excessive des follicules primordiaux Takeuchi et al. 2019. *Coupe d’ovaire de lapine. La zone des follicules primordiaux est dĂ©limitĂ©e par les points noirs. Les autres follicules plus internes sont Ă  diffĂ©rents stades de dĂ©veloppement. Source Lorsque les follicules sont activĂ©s, le nombre de cellules folliculaires augmente jusqu’à > 50 000 dans les follicules de De Graaf provient de Regnier De Graaf, un physiologiste nĂ©erlandais du XVIIĂšme siĂšcle qui a dĂ©couvert ces follicules. Le follicule en dĂ©veloppement est un syncytium de cellules reliĂ©es par des canaux cytoplasmiques intercellulaires appelĂ©s jonctions communicantes ou jonction gap et cela inclut Ă©galement l’ovocyte et les cellules qui l’entourent Kidder et Mahwi, 2002; Wassarman, 2002. *FolliculogenĂšse anormale dans les ovaires sans connexin43 Cx43 qui forme les jonctions gap. En l’absence de Cx43 en bas, le dĂ©veloppement folliculaire s’arrĂȘte Ă  un stade prĂ©antral prĂ©coce reflĂ©tant l’échec de la population des cellules de la granulosa Ă  se dĂ©velopper. Les ovaires sauvages contiennent des follicules antraux d’apparence normale. a antre ; cg couche de cumulus granulosa ; mg, couche de granulosa murale ; o ovocyte. Source La communication entre l’ovocyte et les cellules folliculaires est bidirectionnelle ; les cellules folliculaires rĂ©gulent la croissance des ovocytes et les ovocytes rĂ©gulent le dĂ©veloppement folliculaire. Les follicules prĂ©sentent un antre naissant lorsqu’ils ont plusieurs couches cellulaires d’épaisseur et, Ă  mesure que l’antre se dilate, les ovocytes prennent une position acentrique entourĂ©s de deux ou plusieurs couches de cellules du cumulus oophorus. Les cellules du cumulus oophorus les plus proches de la zone pellucide en dĂ©veloppement de l’ovocyte forment la corona radiata. Des contrĂŽles croisĂ©s ont lieu entre l’ovocyte et les cellules folliculaires, coordonnant l’ensemble du dĂ©veloppement des follicules. GDF-9 est une protĂ©ine secrĂ©tĂ©e par l’ovocyte de la famille des TGFÎČ et qui est nĂ©cessaire Ă  la maturation des cellules de la granulosa et de la thĂšque Otsuka et al., 2011. Des mutations gain-de-fonction dans le gĂšne codant GDF-9 ont Ă©tĂ© dĂ©couverts chez des familles qui produisent plus de faux jumeaux que la moyenne, indiquant qu’il favorise le dĂ©veloppement des follicules jusqu’à provoquer des ovulations multiples Palmer et al., 2006. Lorsque l’ovulation est dĂ©clenchĂ©e par un pic de concentration de LH produite par l’adĂ©nohypophyse des bouleversements importants ont lieu. Non seulement l’ovocyte entourĂ© des cellules de la corona radiata est expulsĂ© mais aussi il y a une reprise de la mĂ©iose qui Ă©tait bloquĂ©e en prophase I quelques fois depuis des dĂ©cennies chez la femme. La mĂ©iose avance jusqu’en mĂ©taphase II oĂč il y a un nouveau blocage. *Cycle hormonal fĂ©minin Chez les Amphibiens, oĂč la reprise de la mĂ©iose a Ă©tĂ© trĂšs Ă©tudiĂ©e comme un modĂšle de contrĂŽle du cycle cellulaire c’est la progestĂ©rone qui a un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant ***ModĂšle de libĂ©ration du blocage de prophase I dans les ovocytes de XĂ©nope. Le GPR185 couplĂ© au Gαs constitutivement actif maintient une activitĂ© Ă©levĂ©e de l’AMPc et de la PKA, assurant l’arrĂȘt de la prophase voie rouge Ă  droite. Le dĂ©blocage de la mĂ©iose voie verte Ă  gauche est dĂ©clenchĂ© par les hormones stĂ©roĂŻdes, principalement la progestĂ©rone, avec la contribution potentielle de IGF-1 et son rĂ©cepteur IGF-1R. La progestĂ©rone interagit avec son rĂ©cepteur nuclĂ©aire canonique iPR mais aussi avec un rĂ©cepteur liĂ© Ă  la membrane plasmique mPR. En se liant Ă  la progestĂ©rone, ces rĂ©cepteurs inhibent la voie GPR185 et/ou inhibent indĂ©pendamment l’adĂ©nylate cyclase en recrutant Gαi et en inhibant GαS. Ils pourraient aussi agir indĂ©pendamment de la voie de blocage. Ces cascades convergent vers la synthĂšse de nouvelles protĂ©ines nĂ©cessaires Ă  l’activation du MPF voir figure suivante. Source **Reprise de la mĂ©iose ovocytaire chez le xĂ©nope. Les ovocytes arrĂȘtĂ©s en G2 ou en prophase de mĂ©iose contiennent du prĂ©-MPF, c’est-Ă -dire des complexes Cdk1-cycline B inactifs dans lesquels Cdk1 est inhibĂ© par la phosphorylation de T14 et Y15. La progestĂ©rone initie une voie de signalisation qui conduit Ă  la dĂ©phosphorylation de T14 et de Y15 de Cdk1. Le MPF favorise la rupture de l’enveloppe nuclĂ©aire GVBD pour Germinal Vesicle Breaking, identifiĂ© par une tache blanche au pĂŽle de l’hĂ©misphĂšre animal et la formation du fuseau en mĂ©taphase I. AprĂšs expulsion du premier globule polaire, le fuseau de la mĂ©taphase II s’organise et l’ovocyte s’arrĂȘte Ă  ce stade, jusqu’à la fĂ©condation. En haut deux photos d’ovocytes de Xenopus, arrĂȘt G2 Ă  gauche et GVBD Ă  droite. Source SpermatogenĂšse Une fertilitĂ© rĂ©ussie nĂ©cessite une grande quantitĂ© de spermatozoĂŻdes normaux. Afin de rĂ©pondre Ă  la norme de fertilitĂ© minimale, la concentration en spermatozoĂŻdes doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  15 millions par ml, dont au moins 40 % doivent ĂȘtre de motilitĂ© normale et au moins 4 % avec une morphologie normale selon les critĂšres pour l’examen en laboratoire du sperme humain paramĂštres de l’Organisation Mondiale pour la SantĂ© OMS, 2010. La gĂ©nĂ©ration de spermatozoĂŻdes dĂ©pend d’un processus de diffĂ©renciation cellulaire dynamique dans les tubules sĂ©minifĂšres du testicule, appelĂ© spermatogenĂšse Griswold, 2016. Ce processus commence par l’auto-renouvellement et la diffĂ©renciation des spermatogonies. L’auto-renouvellement et la diffĂ©renciation de ces cellules doivent pouvoir s’équilibrer pour maintenir les populations de cellules souches tout en formant des spermatozoĂŻdes. Les caractĂ©ristiques de cellules souches des spermatogonies sont maintenues par le rĂ©presseur transcriptionnel Plzf Costoya et al., 2014 et par la protĂ©ine liant les ARN Nanos2. La perte localisĂ©e de Nanos2 aboutit Ă  une perte du pool de spermatogonies qui se diffĂ©rencient sur place de maniĂšre ectopique Sada et al., 2009. Nanos2 agit notamment en rĂ©primant la traduction de protĂ©ines qui dĂ©clenchent habituellement la mĂ©iose. Il se localise dans les corps P, un centre de dĂ©gradation des ARNm oĂč il est associĂ© avec des enzymes qui Ă©liminent la queue polyA des ARNm, ce qui les amĂšne Ă  ĂȘtre dĂ©gradĂ©s Saga, 2010. Les cellules de Sertoli sont les cellules Ă©pithĂ©liales de soutien des tubes sĂ©minifĂšres, dont la principale fonction est d’assister et de nourrir les cellules germinales. Ce sont les premiĂšres cellules mĂąles spĂ©cifiques Ă  se diffĂ©rencier dans la gonade fƓtale et, conjointement avec les cellules germinales, elles subissent une morphogenĂšse tubulaire pour former des cordons testiculaires Svingen et Coopman, 2013, qui sont les unitĂ©s structurelles et fonctionnelles du testicule. Ces cordons donnent naissance ensuite aux tubules sĂ©minifĂšres adultes. Au fur et Ă  mesure que le testicule se dĂ©veloppe, les cellules de Sertoli subissent des changements importants dans leur comportement cellulaire. Du stade fƓtal jusqu’à environ 10 Ă  14 jours aprĂšs la naissance chez les rongeurs, les cellules de Sertoli se divisent activement, augmentant le diamĂštre des tubes sĂ©minifĂšres et le nombre de niches potentielles des spermatogonies dans les testicules Oatley et al., 2011. À la fin de cette pĂ©riode, les cellules de Sertoli quittent le cycle cellulaire et restent au repos tout au long des stades juvĂ©niles et adultes. GATA1 est initialement exprimĂ© dans les cellules de Sertoli postnatales immatures, puis Ă  la maturation, son expression est augmentĂ©e uniquement dans un sous-ensemble de tubules sĂ©minifĂšres d’une maniĂšre dĂ©pendante des stades spĂ©cifiques des cellules germinales dans le tubule Yomogida et al., 1994. Le rĂ©cepteur aux androgĂšnes AR, c’est Ă  dire le rĂ©cepteur de la testostĂ©rone produite par les cellules de Leydig, est transfĂ©rĂ© du cytoplasme des cellules de Sertoli au noyau lors de la maturation Sharpe et al., 2003. *Coupe de testicule de chat. *Coupe de la paroi d’un tube sĂ©minifĂšre. De leur cĂŽtĂ©, les spermatogonies prolifĂšrent et s’auto-renouvellent pour maintenir leur population, tandis qu’un sous-ensemble de ces cellules se transforment en progĂ©niteurs spermatogoniaux indiffĂ©renciĂ©s amplificateurs transitoires spermatogonies indiffĂ©renciĂ©es de type A. Ces progĂ©niteurs prolifĂšrent pour former des chaĂźnes spermatogonales, puis procĂšdent Ă  un programme de diffĂ©renciation lancĂ© en rĂ©ponse Ă  l’acide rĂ©tinoĂŻque RA produit par les cellules de Sertoli. Les spermatogonies de type B qui en rĂ©sultent initient ensuite la mĂ©iose et passent par plusieurs stades spermatocytes ». AprĂšs la fin de la mĂ©iose, les stades spermatide ronds et spermatides allongĂ©s se succĂšdent avant de finalement devenir des spermatozoĂŻdes diffĂ©renciĂ©s Griswold, 2016; Oatley et Brinster, 2012. Au cours de toutes ces Ă©tapes, les cellules de Sertoli nourrissent les cellules germinales au fur et Ă  mesure qu’elles prolifĂšrent et se diffĂ©rencient pour donner naissance aux spermatozoĂŻdes. *SpermatogenĂšse. Source Au cours de la spermatogenĂšse adulte Ă  l’état d’équilibre, la polarisation des cellules de Sertoli est essentielle pour soutenir les diffĂ©rentes Ă©tapes de la spermatogĂ©nĂšse et pour compartimenter ses fonctions, notamment le maintien des cellules souches/progĂ©nitrices germinales dans le compartiment basal du tubule sĂ©minifĂšre tout en favorisant simultanĂ©ment la spermiogenĂšse dans le compartiment luminal apical Oatley et Brinster, 2012. *Les niveaux d’hormones reproductives masculines de la pĂ©riode fƓtale Ă  la pĂ©riode adulte. Au dĂ©but du stade fƓtal, le dĂ©clenchement de la sĂ©crĂ©tion d’hormones testiculaires est indĂ©pendant de l’hormone lutĂ©inisante LH et de l’hormone folliculo-stimulante FSH. Puis Ă  partir du deuxiĂšme et du troisiĂšme trimestre, la LH et la FSH sont les principaux rĂ©gulateurs de la production hormonale des cellules de Sertoli et de Leydig. Pendant environ 6 mois aprĂšs la naissance, les taux de LH, FSH et d’hormones testiculaires restent Ă©levĂ©s. Ensuite, pendant la petite enfance et l’enfance, les taux de gonadotrophines, de testostĂ©rone T et du facteur 3 analogue Ă  l’insuline INSL3 diminuent, tandis que ceux de l’hormone anti-mĂŒllĂ©rienne AMH et de l’inhibine B restent Ă©levĂ©s. Pendant la pubertĂ©, la FSH, la LH, la testostĂ©rone et l’INSL3 augmentent Ă  nouveau pour atteindre les niveaux adultes. L’AMH est inhibĂ©e par la testostĂ©rone, et l’inhibine B est stimulĂ©e par la FSH. Source *ContrĂŽle de la spermatogenĂšse par l’axe hypothalamo-hypophysaire et rĂ©trocontrĂŽle nĂ©gatif. L’hypothalamus et l’hypophyse rĂ©gulent la production de testostĂ©rone dans les cellules de Leydig et l’activitĂ© des cellules de Sertoli. La GnRH active l’hypophyse antĂ©rieure pour produire de la LH et de la FSH, qui stimulent Ă  leur tour respectivement les cellules de Leydig et les cellules de Sertoli. Le systĂšme est une boucle de rĂ©troaction nĂ©gative car les produits finaux de la voie, la testostĂ©rone et l’inhibine, interagissent avec l’activitĂ© de la GnRH pour inhiber leur propre production. Source La spermatogenĂšse est bien entendu sous le contrĂŽle d’hormones. Le rĂ©cepteur de la FSH une hormone produit dans l’adĂ©nohypophyse sous le contrĂŽle de l’hypothalamus est principalement exprimĂ© sur les cellules de Sertoli. La FSH contrĂŽle la maturation, la prolifĂ©ration et la fonction des cellules de Sertoli Abel et al., 2008. Des mutations de la FSH ou de son rĂ©cepteur ont Ă©tĂ© associĂ©es Ă  une diminution du nombre de cellules de Sertoli et du nombre de spermatozoĂŻdes Tapalainen et al., 1997. Sous le contrĂŽle de la FSH, les cellules de Sertoli sĂ©crĂštent du GDNF qui est un facteur essentiel de maintien des spermatogonies Kubota et al., 2004. Le rĂ©cepteur au GDNF, Gfrα1 est exprimĂ© dans les spermatogonies Uchida et al., 2016. Egalement, la fonction de la petite GTPase Cdc42 est nĂ©cessaire dans les cellules de Sertoli pour le maintien des caractĂšres de cellules souches des spermatogonies Heinrich et al., 2021. Cdc42 agit pour Ă©tablir et maintenir la polaritĂ© des cellules de Sertoli et cette polaritĂ© est essentielle pour envoyer les bons signaux aux spermatogonies d’un cĂŽtĂ© basal et aux spermatides en cours de diffĂ©renciation de l’autre cĂŽtĂ© apical. Toute perte de polaritĂ© provoque un envoi de signaux incorrectement adressĂ© qui aboutit Ă  la perte des cellules souches. **La dĂ©plĂ©tion de Cdc42 spĂ©cifiquement dans les cellules de Sertoli aboutit Ă  la disparition complĂšte des cellules germinales dans le testicule de souris adulte. Images d’immunofluorescence des testicules P60 adultes tĂ©moins Dhh-Cre;Cdc42flox/+ F et mutĂ©s Dhh-Cre;Cdc42flox/flox G, montrant l’absence de cellules germinales TRA98+ dans les testicules Dhh-Cre;Cdc42flox/flox. F’ est une image Ă  plus fort grossissement des rĂ©gions encadrĂ©es dans F. Les lignes pointillĂ©es indiquent les limites des tubules. Barres d’échelle = 100 ”m. Source Le rĂ©cepteur au LH est exprimĂ© sur les cellules de Leydig et la fixation du ligand a pour effet de stimuler la production de testostĂ©rone Narayan, 2015. **L’expression d’un rĂ©cepteur constitutif Ă  la LH provoque une hyperplasie des cellules de Leydig. Coupes de testicule de souris de 12 semaines exprimant une forme mutĂ©e du rĂ©cepteur Ă  la LH, D582G, qui est constitutivement actif et qui se retrouve chez des garçons qui ont une pubertĂ© prĂ©coce. On observe une hyperplasie des cellules de Leydig visibles en rose entre les tubes sĂ©minifĂšres qui suit une maturation plus prĂ©coce de ces cellules. D’autres analyses montrent des taux de testostĂ©rone trĂšs Ă©levĂ©s dans le sang. Source Les fonctions de la testostĂ©rone sont mĂ©diĂ©es par le rĂ©cepteur aux androgĂšnes AR. Le rĂ©cepteur aux androgĂšnes est exprimĂ© dans les cellules de Sertoli, les cellules de Leydig et le muscle lisse des artĂ©rioles des testicules, mais pas dans les cellules germinales Smith et Walker, 2014. La testostĂ©rone est cruciale pour le maintien du nombre de spermatogonies, l’intĂ©gritĂ© de la barriĂšre hĂ©mato-testiculaire, l’achĂšvement de la mĂ©iose, la maturation des spermatides et l’achĂšvement de la spermiation O’Hara et Smith, 2015. *Fonctionnement du rĂ©cepteur aux hormones androgĂšnes AR/testostĂ©rone. La testostĂ©rone T pĂ©nĂštre dans la cellule son hydrophobie permet la traversĂ©e de la membrane plasmique. La 5-alpha-rĂ©ductase la convertit en dihydrotestone DHT. Lors de la liaison avec son ligand, le rĂ©cepteur aux androgĂšnes AR subit un changement de conformation, n’interagit plus avec des protĂ©ines de choc thermique hsp70 et est phosphorylĂ©e. L’AR peut alors pĂ©nĂ©trer dans le noyau oĂč se produisent la dimĂ©risation, la liaison Ă  l’ADN et le recrutement de coactivateurs transcriptionnels. Les gĂšnes cibles sont transcrits ARNm et traduits en protĂ©ines. Source L’activation de la mĂ©iose dans la lignĂ©e germinale mĂąle est sous le contrĂŽle du ligand SCF Stem Cell Factor et de son rĂ©cepteur tyrosine-kinase c-kit sur les spermatocytes primaires. Une entrĂ©e retardĂ©e en mĂ©iose est observĂ©e chez les souris haplodĂ©ficientes en c-kit et des Ă©tudes transcriptomiques ont montrĂ© que des spermatogonies isolĂ©es de testicules aprĂšs une mise en prĂ©sence de SCF activent l’expression de nombreux gĂšnes impliquĂ©s dans les phases prĂ©coces de la mĂ©iose, notamment Dmc1 qui code une protĂ©ine impliquĂ©e dans les crossing-overs Cardoso et al., 2014. Le niveau d’expression de Stra8 qui dĂ©clenche aussi la mĂ©iose dans les ovocytes augmente fortement. Lors de la premiĂšre division cellulaire mĂ©iotique, le spermatocyte primaire produit deux spermatocytes secondaires, qui entrent ensuite dans la deuxiĂšme division mĂ©iotique et se divisent en quatre spermatides rondes qui contiennent chacun soit un chromosome X ou un chromosome Y. Enfin, les spermatides rondes haploĂŻdes se diffĂ©rencient en spermatides allongĂ©s et finalement en spermatozoĂŻdes par le processus de spermiogenĂšse Hendriksen, 1999. Pendant tout ce processus, les cellules migrent de la membrane basale vers le centre du tube sĂ©minifĂšre et sont libĂ©rĂ©es dans la lumiĂšre. La cytokinĂšse n’est pas complĂšte pendant les divisions mitotiques et mĂ©iotiques de ces processus Hendriksen, 1999. En effet, maillage d’actomyosine du corps central est stabilisĂ© pour bloquer l’abscission et maintenir l’anneau contractile de sorte que des canaux annulaires se forment entre les cellules connectĂ©es et les cellules sont reliĂ©es par des ponts intercellulaires qui persistent jusqu’à la fin de la spermatogenĂšse Braun et al., 1989. Ce pont intercellulaire permet une libre communication cytoplasmique entre les cellules de gĂ©notypes diffĂ©rents. Étant donnĂ© que les ions et les molĂ©cules dont des protĂ©ines traversent facilement ces ponts intercellulaires, les cellules mĂ»rissent de maniĂšre synchrone Braun et al., 1989; Jasin et Zalamea, 1992. La spermiogenĂšse reprĂ©sente une Ă©tape tardive de la spermatogenĂšse, au cours de laquelle les spermatides rondes post-mĂ©iotiques se diffĂ©rencient en spermatozoĂŻdes matures par condensation de l’ADN et formation de la tĂȘte et de la queue des spermatozoĂŻdes O’Donnell, 2014. Les spermatozoĂŻdes sont ensuite libĂ©rĂ©s dans la lumiĂšre des tubules sĂ©minifĂšres, dans un processus appelĂ© spermiation, qui implique le remodelage et la rĂ©duction du cytoplasme França et al., 2016. *SchĂ©ma d’un spermatozoĂŻde humain. La tĂȘte fait environ 5 ”m et le flagelle fait 50 ”m. Source Durant la spermiogenĂšse, l’appareil de Golgi forme l’acrosome Ă  l’avant du noyau. Le flagelle commence Ă  croĂźtre Ă  partir d’un centriole. Le noyau prend une forme aplatie et effilĂ©e et la chromatine se condense. Elle Ă©change 90% de ses histones contre des protamines. Riches en arginine et en cystĂ©ine, les protamines sont capables d’établir entre elles des ponts disulfures et contribuent ainsi Ă  une forte condensation de la chromatine. La transcription s’éteint complĂštement en consĂ©quence. Les CTCF qui bornent les domaines TAD les domaines topologiques d’association restent prĂ©sents et organisent la chromatine de maniĂšre similaire Ă  celle des cellules souches pluripotentes Balhorn, 2007; Hammoud et al., 2009; Jung et al., 2017. **Protamines accrochĂ©es Ă  l’ADN. Les molĂ©cules de protamine se lient au grand sillon de l’ADN, rendent neutre le squelette phosphodiester alors qu’il est habituellement chargĂ© nĂ©gativement et provoquent l’enroulement des molĂ©cules d’ADN en structures toroĂŻdales. Le modĂšle montre comment deux molĂ©cules de protamine atomes bleus s’enroulent autour de l’hĂ©lice d’ADN atomes blancs. Source Une partie du cytoplasme est Ă©jectĂ© sous la forme de corps rĂ©siduels qui sont phagocytĂ©s et Ă©liminĂ©s par les cellules de Sertoli. Toutes ces modifications permettent d’obtenir une cellule la plus lĂ©gĂšre » et la plus mobile possible et Ă©galement d’avoir un paysage chromatinien qui ressemble dĂ©jĂ  Ă  celui d’un embryon en dĂ©veloppement prĂ©coce. Le systĂšme ubiquitine protĂ©asome UPS joue un rĂŽle important dans la spermatogenĂšse Richburg et al., 2014. En effet, l’ubiquitination et la dĂ©gradation des protĂ©ines sont nĂ©cessaires lors de la diffĂ©renciation finale des spermatozoĂŻdes qui doivent se dĂ©barrasser de toutes les protĂ©ines qui avaient Ă©tĂ© nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©veloppement mais qui ne sont plus utiles. La voie UPS dĂ©pend de maniĂšre critique des ligases d’ubiquitine E3, qui fournissent une spĂ©cificitĂ© de substrat en sĂ©lectionnant des protĂ©ines cibles pour l’ubiquitination Metzger et al., 2014. RLIM, une E3 ubiquitine ligase joue un rĂŽle important. Sans l’élimination des protĂ©ines qu’elle permet, une partie du cytoplasme ne peut ĂȘtre Ă©liminĂ©e et les spermatozoĂŻdes rĂ©sultants sont peu mobiles. ***RLIM, une E3 ubiquitine ligase est exprimĂ©e Ă  des stades prĂ©cis de la spermiogenĂšse et dans les cellules de Sertoli. A Des coupes tissulaires de testicules de souris ont Ă©tĂ© traitĂ©es en immunohistochimie avec un anticorps anti-RLIM. Les zones encadrĂ©es sont affichĂ©es avec un grossissement plus Ă©levĂ©. Coloration DAB substrat d’immunohistochimie des coupes de testicules gĂ©nĂ©rĂ©es Ă  partir de mutants Rlim cKO/YSox2-Cre et de contrĂŽles fl/Y, des mĂąles de mĂȘme portĂ©e mais oĂč un allĂšle de Rlim est toujours fonctionnel. Les flĂšches rouges boĂźte 1 et les flĂšches jaunes boĂźte 2 pointent respectivement vers les cellules germinales plutĂŽt proches de la lumiĂšre du tube sĂ©minifĂšre donc des spermatides et les cellules situĂ©es Ă  la pĂ©riphĂ©rie des tubules sĂ©minifĂšres qui prĂ©sentent une coloration RLIM Ă©levĂ©e. Notez en A Ă  gauche que les spermatides ne sont pas prĂ©sents dans tous les tubes sĂ©minifĂšres seules les cohortes qui sont presque arrivĂ©s au bout de la spermatogenĂšse sont visibles. Panneaux de droite cKO/Y mĂąle. Barres d’échelle = 150 ”m. B Immunofluorescence sur testicule fl/Y avec des anticorps contre RLIM vert et PNA rouge pour dĂ©terminer les Ă©tapes de diffĂ©renciation des cellules germinales dans les tubules sĂ©minifĂšres car PNA marque l’acrosome. Barre d’échelle = 60 ”m. C Immunofluorescence sur testicule fl/Y avec des anticorps contre RLIM vert et GATA1 rouge, un marqueur des cellules de Sertoli. Une analyse plus poussĂ©e de la morphologie des spermatozoĂŻdes non montrĂ©e ici indique que sans RLIM, les spermatozoĂŻdes sont mal formĂ©s car ils ne perdent pas assez de cytoplasme. Les cibles de RLIM ne sont pas encore connues. Barre d’échelle = 25 ”m. Source Le passage des spermatogonies Ă  des spermatozoĂŻdes matures prend 65 jours chez l’Homme 34,5 jours chez la souris. Le nombre de spermatozoĂŻdes par Ă©jaculat a diminuĂ© de moitiĂ© dans les pays occidentaux au cours des 40 derniĂšres annĂ©es. Les facteurs environnementaux ont Ă©tĂ© mis en cause. Les produits chimiques peuvent altĂ©rer les gamĂštes Ă  diffĂ©rents stades de dĂ©veloppement, c’est-Ă -dire Ă  la spermatogenĂšse, lors de la maturation Ă©pididymaire et lors de la composition du sperme. Les produits chimiques peuvent ĂȘtre d’origine naturelle, comme les mycotoxines et les mĂ©taux, ou d’origine humaine, comme les produits pharmaceutiques et les pesticides. De nombreux produits chimiques fabriquĂ©s par l’homme sont considĂ©rĂ©s comme des perturbateurs endocriniens tels que les phtalates, les polychlorobiphĂ©nyles PCB et le bisphĂ©nol A BPA. Les effets indirects comprennent une stĂ©roĂŻdogenĂšse altĂ©rĂ©e peuvent modifier les niveaux d’hormones, notamment de testostĂ©rone. Par ailleurs, les effets sur la reproduction peuvent ĂȘtre plus indirects et n’ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©s qu’à la gĂ©nĂ©ration suivante l’exposition paternelle Ă  certains produits chimiques environnementaux tels que le BPA et le DDT produit des effets Ă©pigĂ©nĂ©tiques sur l’embryon en dĂ©veloppement Komski-Elbaz et al., 2021. EN DIRECT DES LABOS DĂ©crypter le rĂŽle de l’épigĂ©nĂ©tique dans la fertilitĂ© masculine Institut Curie, Paris AUTRES RESSOURCES Le dĂ©terminisme du sexe chez les MammifĂšres – Institut Français de l’Education La gamĂ©togenĂšse chez l’Humain – UniversitĂ© de Berne LIEN VERS LE GLOSSAIRE
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