Jeux Vidéo Cinéma Accueil Sorties cinéma Bandes annonces Critiques News Séries TV Concours Film Bande annonce Photos News Critique Dvd & Blu-Ray Affichez ou téléchargez les images, affiches, photos de tournage ou encore fonds d'ecran de Il etait une fois la révolutionAffiche Mentions légales Politique données personnelles Cookies Préférence cookies Contact © 2007-2022 Filmsactu .com. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation. Réalisation Vitalyn. est édité par Mixicom, société du groupe Webedia.
Livraisongratuite dès 25 € d'achats. Tout sur Il était une fois la révolution Blu-ray - James Coburn - Rod Steiger, Blu-ray et toute l'actualité en Dvd et Blu-ray.Casting complet et fiche techniqueMexique, 1913. Juan Miranda a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John Mallory le complice idéal pour son braquage. "- Vous me le paierez ! Je suis citoyen des États-Unis ! - pour moi t'es qu'un enfoiré à poil ! Compris le Yankee ? "Clairement sous-estimé. Pour moi c'est de loin le meilleur western de la tête, Camarade !Arrivé au bout, l'énorme Sergio Leone avait juré que l'on ne l'y reprendrait plus. Pourtant, après avec songé à Sam Peckinpah, il prit, le mors aux dents, la direction de ce Western Zapata - et non...Lire la critique5UglyCritique négative la plus appréciéeUne poignée de dynamiteJe suis fan de Sergio Leone et pourtant je n'aime pas Il était une fois la révolution, c'est un paradoxe étrange qui peut sauter aux yeux de certains qui me connaissent, mais je ne puis délibérément...Lire la critique8L’écorche des était une fois la Révolution Titre voulu par Leone mais qui n'existe que dans sa version française, et dont le titre original, Duck you, sucker ! annonce davantage la couleur commence comme une...Lire la critique10Paradis PerduDepuis Per un pugno di dollari, il y a toujours une part d'émotion plus ou moins grande dans le cinéma de Sergio Leone alors qu'il met en scène un monde violent et brutal, ce qui se ressent encore...Lire la critique8Un coeur chargé de ... la Révolution » a été un moment d'excitation, c'était le seul western de Leone que je n'avais pas vu jusqu'à aujourd'hui. Désormais ce sentiment de découverte m'a échappé à jamais. Je...Lire la critique9"La Révolution n'est pas un dîner de gala "Gros plan sur un jet d’urine, incartade tout aussi bouffonne que transgressive, l’ouverture d’Il était une fois la Révolution donne le ton d’une satire grossière du western zapatiste l’introduction...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes
Unevolonté de se placer hors du champ électoral. Ces deux courants, RN et LFI, étant porteurs de deux populismes, ils peuvent se retrouver dans
il y a 24 heures et pas 23, l'année commence en janvier, .... Caler un étalon ? Oui ! L'histoire des heures pourquoi 24, des jours pourquoi 365, des mois pourquoi 12 et enfin d'équinoxe pourquoi +/-21, est très simples ! Depuis la préhistoire l'homme regarde et se pose des questions sur le mouvement du soleil et des étoiles. Au Néolithique, l'homme remarque que les saisons sont sous forme de cycles et commence donc à l'étudier pour anticiper les période de chasse, cueillette, période froide et chaude... Ils se fient d'abord aux phases de la lune sûrement pour des raisons religieuses de l'époque et remarques de manière claire que la pleine lune revient tous les 30 jours environs. Ils remarquent également que les étoiles, revenaient tous les 360 jours environs c'est d'ailleurs la raison pour la quelle nos rapporteurs font 360° !. Les premiers calendrier commence à apparaitre première gravure et représentant probablement les lunaisons 30 000 12 lunaisons mois de 30 jours font 360 jours ! Tout fonctionne à première vue mais ils se rendent compte rapidement que les calendriers lunaires ne sont vraiment pas pratique car un décalage s'ajoute chaque année ! Plusieurs calendrier lunaire ont été retravaillés, remis à jours et étaient souvent différent selon les régions du monde. Quelque millénaire plus tard, les premières horloges en fonction du soleil apparaissent vers 5000 en Allemagne Cercle de Goseck, 4000 en Égypte Cercle de Abu Simbel, 3000 en Macédoine Observatoire de Kokino et 2500 en Angleterre Stonehenge. Vers 2500 en Égypte IVe dynastie, après plusieurs mesures, plus précise sur les levers/couchers des étoiles en fonction du lever/coucher du soleil principe des levers/couchers héliaques, ils précisent l'année en 365 jours ! Les lunaisons pour mesurer les temps est mis de coté et les premiers calendriers solaire sont créés 3 saisons Chemou "Chaleur" été = récoltes, Akhet "Inondation" Automne Hivers et Peret "Émergence" Printemps. Très pratique pour l'agriculture, Par exemple le lever héliaque de Sirius en été annonce les prochaines inondations crue du Nil. Étoile Sirius dans la constellation du grand chien en été, en Latin CANIS majoris, étoile CANICULA pour les romains, période des canicules. Ils comprennent donc également que les étoiles tournent plus vite 366 tours que le soleil 365 tours. Dans le même temps, ils battissent des édifices dans des alignements d'étoiles Pyramide de Kéops 2500 pour des raisons religieuses, mais également qui serviront de calendrier ! Vers 300 des horloge plus précise sont créées. Les premiers instrument Gnomon par les babyloniens Irak et ensuite plus précis, les premiers cadrans solaire par les Égyptiens et après les Grecs. Un cadran gradué en 12 heures comme les lunaisons puis 12 heures supplémentaire de nuit seront ajoutées pour d'autres instruments comme l'astrolabe... qui donneront nos journées divisées en 24 heures ! A cette époque, ils comprenaient également qu'il y avait donc deux manière de voir la sphère céleste Une solaire et l'autre sidérale, soit deux systèmes de coordonnées pour créer une carte, un catalogue d'étoile astrolabe sphérique et c'est d'ailleurs à ce moment là qu'est définis le point vernal Nœuds de l'écliptique et l'équateur. Un solaire avec l’écliptique et ces deux pôles, puis un sidérale avec l'équateur céleste et ses deux pôles. Avec un soleil qui monte et qui descend un midi après l'autre dans le ciel durant les saisons, un soleil et des astres errants planètes qui changent constamment de déclinaison, il était plus simple de faire le catalogue avec les coordonnées à partir de l'équateur que l'écliptique avec un écliptique qui ne bouge pas sur la sphère céleste. Timocharis philosophe astronome Grec crée le premier catalogue d'étoile. carte du ciel avec coordonnées céleste, écliptique, point vernal et également à cette époque, la définition de "solstice" arrêt du soleil en déclinaison et les jours d'équinoxe égale à la nuit. Vers 150 Hipparque astronome mathématicien Grec Compare sont catalogue avec celui de Timocharis et s'aperçois que les étoiles ont bougé, changé de coordonnées ! La précession des équinoxes et découverte et mesurée pour la première fois ! Vers 750 l'année du calendrier solaire Romain commence au point Vernal, quand le soleil passe sur l'équateur au mois de Mars, à l’équinoxe de printemps ! On retrouve le nombre du mois dans leurs noms actuels SEPTEMbre, OCTObre, NOVEMbre, DECEMbre et en Février on remet le conteur à zero 28 jours; sauf qu'il comporte 355 jours En 45 le calendrier romain sera modifié et introduit par Jules César, Le calendrier Julien de 365 jours avec une année bissextile deux 6 de 366 tous les quatre ans, un jour ajouté au dernier mois février pour rattraper les 4 x jours par ans d'une réelle durée de l'année. Vers 1500, le Pape Grégoire 13 affine les années bissextile et de plus, pour des raisons "religieuses, naissance du christ, Pâques, etc..." l'année commencera dès lors en Janvier et on se retrouve de nos jours avec un équinoxe de printemps entre le 19 et 21 Mars. J'ai écourté et arrondi un peu les dates ! Dansle cadre du conflit syrien, Jahiz Guemriche, jeune chercheur spécialiste des Gardiens de la révolution iraniens, nous propose une étude sur le recours par ces derniers à la communauté Hazara (communauté chiite d’Afghanistan présente en Iran), sous la forme d’une unité dite « fatimide ». Vendredi 8 juin 2018, l’organisation « État islamique » reprend une partie En Italie, Matteo Salvini, le dirigeant de la Lega, parti d’extrême droite et homme fort du nouveau gouvernement, manie la langue de bois, aussi bien que les partis d’extrême droite européens. Très pro-israélien, il souhaite annuler la contribution de l’Italie à l’Unesco, visite Yad Vashem la larme à l’œil, à la manière d’un Donald Trump recueillant le vote des néo-nazis américains d’un côté, et inaugurant une ambassade américaine à Jérusalem de l’autre. Le 22 juin, Salvini déclare vouloir retirer la protection policière de Roberto Saviano, auteur du salutaire roman Gomorra » sur les mafias siciliennes et napolitaines, et actuel ennemi public n°1 de la N’dranghetta. C’est au tour de la philosophe Donatella Di Cesare, penseur de la Shoah, de s’être vue retirée son escorte policière sans raison » et du jour au lendemain », a-t-elle expliqué sur Twitter. Je n’avais pas de position politique ou institutionnelle. On m’a donné une escorte pour des menaces de groupes néo-nazis et néo-fascistes. Les menaces sont-elles terminées ? », s’interroge l’éditorialiste au Corriere della Sera et professeur de philosophie théorique de l’université de Rome, La Sapienza ». Elle vit sous surveillance depuis 2015 en raison de menaces répétées, empreintes d’antisémitisme. Alexandre Gilbert Lire toutes les chroniques d’Alexandre Gilbert sur Jewpop © photos DR Article publié le 7 juillet 2018. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop 0 0 votes Évaluation de l'article Post Views 519Ilétait une fois la révolution Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2010) . Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » .
Festival de Cannes 2022 L'un a livré au cinéma des films d'anthologie, l'autre s'attelle à les restaurer. Dernier sauvetage en date "Il était une fois en Amérique" lesté de vingt minutes inédites, et présenté à Cannes le 18 mai. Cette épopée, tournée dans le Lower East Side à New York, Scorsese l'a suivie de près. Il la raconte, en cinéphile. Sauver les films des outrages du temps... The Film Foundation, l'organisme créé par Martin Scorsese en 1990, a un nouveau rescapé à son actif après, entre autres, Les Chaussons rouges, de Michael Powell et Le Guépard de Luchino Visconti, voilà que le réalisateur américain s'est installé au chevet d'Il était une fois en Amérique. Par ce titre, Sergio Leone clôturait, en 1984, sa trilogie inaugurée avec Il était une fois dans l'Ouest 1969puis Il était une fois la révolution 1971.Longue de 3 h 49, l'histoire de ces deux gangsters juifs est une élégie funèbre qui doit autant à Proust et La Recherche du temps perdu qu'à la tradition hollywoodienne. Ce fut le dernier film de Sergio Leone, qui meurt en 1989. La copie restaurée, lestée de vingt minutes de scènes inédites, a été sélectionnée à Cannes Classics, une programmation créée en 2004 présentant des films anciens et des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma. A cette occasion, Martin Scorsese revient sur sa rencontre avec le cinéaste italien, sur cette oeuvre magistrale, qui traite de la fin d'un monde – l'Amérique de la Prohibition – et marque la fin d'un genre, celui des grandes épopées au cinéma. Quand avez-vous rencontré Sergio Leone pour la première fois ? C'était au Festival de Cannes en 1976, à l'occasion d'un dîner au restaurant l'Oasis, l'année où Taxi Driver était en compétition. Il y avait là Costa-Gavras, Sergio Leone, tous deux membres du jury, moi, Robert De Niro, Paul Schrader, le scénariste de Taxi Driver, Jodie Foster, Michael et Julia Phillips, les producteurs du film. Paul Schrader avait porté un toast à Leone pour le remercier d'avoir tourné avec Il était une fois dans l'Ouest un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma. Nous étions arrivés deux jours plus tôt à Cannes et la déprime nous avait gagnés. Tennessee Williams, le président du jury, avait déclaré à la presse qu'il n'aimait pas du tout Taxi Driver, qu'il le trouvait beaucoup trop violent. Au dîner, Sergio Leone et Costa-Gavras nous dirent qu'eux aimaient le film. Nous pensions que Taxi Driver pouvait quand même décrocher un prix, peut-être pour son scénario, ou pour ses acteurs. Mais il a eu la Palme d'or ! Et ça, c'est grâce à Sergio Leone. Comment a évolué votre relation avec lui ? J'ai vécu en partie à Rome entre 1978 et 1981. Je le croisais régulièrement. Notamment lors d'un déjeuner chez lui le 31 décembre 1979. J'ai rencontré sa femme, sa famille, fait la connaissance du décorateur Dante Ferretti avec qui je travaillerai par la suite sur Le Temps de l'innocence, Casino, Kundun, Gangs of New York, Aviator et Hugo Cabret. Comme il savait combien j'aimais Il était une fois dans l'Ouest, il m'a offert sa copie du film. C'est cette copie que j'ai projetée en 1980 au Festival du film de New York. C'était la première fois que je parlais en public de l'enjeu capital que représente la préservation des films, et plus précisément de la question de la couleur, qui passe si les bobines ne sont pas conservées correctement. Quand Sergio Leone est venu à New York, je lui ai proposé de venir dîner chez mes parents qui vivaient encore dans le Lower East Side, dans un immeuble sans ascenseur. Nous y sommes allés avec Elio Petri le metteur en scène de La classe ouvrière va au paradis, Palme d'or au Festival de Cannes en 1972. Il a particulièrement apprécié la cuisine sicilienne de ma mère, très différente de la cuisine romaine à laquelle il était habitué. Et ma mère fut sensible à son coup de fourchette ! A cette époque, je travaillais sur La Valse des pantins avec Robert De Niro. Le film était produit par Arnon Milchan – qui allait devenir le producteur d'Il était une fois en Amérique. Leone n'avait plus tourné depuis dix ans, depuis Il était une fois la révolution, et De Niro n'avait vu aucun de ses films. Comme j'avais encore la copie d'Il était une fois dans l'Ouest, il m'a demandé si je pouvais le projeter pour De Niro. Ce dernier a découvert le film au Museum of Modern Art, et il a immédiatement accepté le rôle du gangster juif. Quelle a été votre première impression face à Il était une fois en Amérique ? Le film est sorti aux Etats-Unis dans une version massacrée de 2 h 15, quand celle de Leone, sortie en Europe, durait 3 h 49. De Niro avait organisé une projection de la version originale au Museum of Modern Art pour mes parents et des amis et moi. Nous étions tous impressionnés par la qualité des images et attristés par la conjoncture des années 1980 qui ne permettait plus de produire une oeuvre pareille. D'ailleurs, le film n'a rien rapporté au box-office. Je me souviens d'avoir été frappé par la précision de la mise en scène. Des détails sur le son et le mouvement des comédiens. Le son déclenche la mémoire. C'est un procédé très littéraire, particulièrement dans la séquence d'ouverture avec cette sonnerie de téléphone qui n'en finit pas. Comment aviez-vous perçu les premiers films de Sergio Leone ? J'avoue avoir été dérouté par Le Bon, la Brute et le Truand. Les critiques français et anglais plaçaient très haut les westerns américains, ceux de Howard Hawks et de John Ford en tête. Et pour un gamin du Lower East Side comme moi, sujet à des crises d'asthme, les horizons du western correspondaient à un ailleurs spécifiquement américain. Du coup, un western italien, signé Sergio Leone... je ne savais pas quoi en penser. Quand j'ai vu Il était une fois dans l'Ouest, je n'ai rien compris non plus. Sa lenteur me déstabilisait. Il a fallu que je revoie le film deux ans plus tard à la télévision pour comprendre qu'un western n'avait pas besoin de racines américaines. Je me suis fait à ses images, à sa musique. Leone ne s'inscrivait pas tant dans la filiation du western que dans la tradition théâtrale italienne qui est celle de l'opéra. Il avait une manière bien à lui de composer avec les archétypes du genre. Comme dans la commedia dell'arte avec Arlequin, Polichinelle, ses personnages portent des masques, et ces masques en cachent beaucoup d'autres. C'est en fait un système de poupées russes. Dans Il était une fois dans l'Ouest, chaque personnage révèle un visage différent au fil de l'histoire. Il était une fois en Amérique a un système comparable. Le film est construit comme un rêve à l'intérieur d'un autre rêve. Il ne s'appuie plus sur les archétypes du cinéma criminel hollywoodien, mais sur les codes d'un mythe, celui de l'Amérique, dans les années 1930, au moment où elle passe de l'anarchie à l'ordre. Avant de réaliser ses westerns, Leone avait signé des péplums, Les Derniers Jours de Pompéi, Le Colosse de Rhodes. Il me disait souvent en plaisantant que sa grande source d'inspiration était... Homère ! Son goût de la mythologie s'est transformé en passion pour le mythe de l'Amérique. Pour lui, les films de John Ford étaient une variante des mythes classiques. Je pense qu'il considérait que ses films étaient des tranches de l'histoire américaine, comme les chapitres d'un manuel scolaire. Par boutade, il aimait répéter qu'Il était une fois en Amérique aurait dû s'intituler Il était une fois un certain type de film se déroule dans le quartier du Lower East Side, à New York, où vous avez grandi. C'est l'un des derniers à avoir été tourné là-bas. Le Lower East Side était un quartier juif et aussi italien. Les deux communautés y vivaient côte à côte. Mon père y a retrouvé sa propre enfance. Ce n'était pas celle d'un gangster, bien sûr, mais il reconnaissait les immeubles, les allées, la vie dans la rue. La scène où le gamin préfère manger son gâteau plutôt que de le donner à la jeune fille pour coucher avec elle... Personnellement, j'avais un problème avec le dernier plan, celui avec Robert De Niro allongé dans une fumerie d'opium qui se met à sourire. Je ne comprenais pas, mais mon père, lui, avait tout saisi. Il a été très touché par le film et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Peut-être saisissait-il que le personnage principal de ce film n'est pas tant Robert De Niro que la mort, omniprésente ? Absolument. Il était déjà âgé et ça l'a touché. La manière dont De Niro est maquillé en vieil homme, sa démarche il est clair que la prochaine étape est la mort. Le film est une longue élégie. C'est comme si Leone avait pressenti que ce serait son dernier film. Cela explique peut-être son côté hiératique. Nous avons appris la mort de Leone le premier jour du tournage des Affranchis. Je l'avais vu pour la dernière fois à la Mostra de Venise en 1988 lors de la projection de La Dernière Tentation du Christ. Il était très amaigri ; il m'avait demandé des nouvelles de mes parents. Qu'est-ce que les vingt minutes supplémentaires ajoutent à la version restaurée d'Il était une fois en Amérique présentée à Cannes, le 18 mai ? Je crois que, très souvent, il y a une différence entre la version originale d'un film et celle que souhaitait le metteur en scène. La version originale dépend du producteur, de la censure aussi. Je suis toujours très curieux de découvrir la vision du metteur en scène. Là, nous avons retrouvé ces vingt minutes auxquelles j'espère ajouter plus tard vingt autres minutes. Quand vous aimez vraiment un metteur en scène, vous voulez tout voir d'un film. Vous voulez, par exemple, visionner les vingt minutes de 2001 l'odyssée de l'espace coupées au montage, même si c'est Stanley Kubrick lui-même qui les a retirées. Dans le cas d'Il était une fois en Amérique, je sais que Leone voulait que ces vingt minutes soient rétablies. Peut-on déceler l'influence de Sergio Leone dans votre cinéma ? Je travaillais sur le montage de Shutter Island quand j'ai participé à la restauration d'Il était une fois dans l'Ouest. A force de revoir les mêmes scènes, pour vérifier l'étalonnage des couleurs, je me suis surpris à pleurer tant j'étais ému par les visages des comédiens en gros plan, par les mouvements de la caméra, la simplicité des dialogues. Les visages sont filmés comme des paysages, dans des plans très serrés. La même chose s'est produite avec Il était une fois en Amérique. Je pense qu'on retrouve l'influence de Sergio Leone dans Taxi Driver. Mon film est plutôt claustrophobique, mais le cadrage est "leonien". Gangs of New York est largement influencé par Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois en Amérique. Le garçon qui ouvre la porte et découvre la ville recouverte par la neige dans mon film, c'est une évocation du gamin du début d'Il était une fois dans l'Ouest qui s'enfuit de la ferme quand il entend des coups de feu et se fait tuer. Les mouvements de caméra circulaires autour d'un comédien, si typiques de Leone, font partie des effets que j'ai totalement intégrés. Dans mon esprit, Gangs of New York aurait dû durer cinq heures. Au final, nous avons fait le film que nous étions en mesure de faire, avec le budget dont nous disposions... Je crois bien que l'époque où l'on pouvait faire ces grands films épiques est terminée. C'est sans doute pour cela que j'ai fait Boardwalk Empire pour la télévision. La série est largement inspirée d'Il était une fois en Amérique. Nous en sommes à la troisième saison et l'on parle ici déjà d'un film de 42 heures. Je n'ai pas tout réalisé. Mais j'ai supervisé l'intégralité. Samuel Blumenfeld propos recueillis Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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En 1917, dans le fracas de la Première Guerre mondiale, Accueil Découvrez toutes nos études La Révolution nationale ou le redressement de la Maison France » La Révolution nationale ou le redressement de la Maison France » Date de publication Septembre 2020 Auteur Alexandre SUMPF La Révolution nationale du régime de Vichy Promouvoir la Révolution nationale La défaite face à l'armée allemande mai-juin 1940 signe la fin de la IIIe République et la naissance de l'État français dirigé par le Maréchal Pétain 10 juillet 1940. Soucieux d’asseoir sa légitimité et de promouvoir ses principes, le nouveau pouvoir a recours à une propagande tous azimuts qui vante notamment les mérites de la Révolution nationale », présentée comme l’idéologie officielle du régime dès 1940. Abondamment utilisées au cours de la période, les affiches jouent un rôle central dans cette grande entreprise d’éducation, de conviction et de soumission des consciences. Ainsi en est-il de Révolution Nationale, réalisée en 1941 ou 1942 pour le Centre de propagande de la Révolution Nationale d'Avignon légende en bas de l’image par René Vachet, illustrateur assez méconnu à l’époque dont on ignore malheureusement s’il était idéologiquement lié au Régime ou seulement un employé de circonstance. En opposant radicalement la France d’avant celle la IIIe République et plus particulièrement celle du Front populaire de 1936-1938 à la France nouvelle celle du régime de Vichy, Révolution Nationale entend à la fois faire œuvre de pédagogie », redonner de l’espoir aux français encore marqués par la débâcle et traumatisés par l’Occupation qui l’a suivie, et montrer la voie à suivre et les valeurs sur lesquelles s’appuyer pour redresser la maison France. Elle constitue par ailleurs l’une des images les plus diffusées, les plus célèbres et les plus marquantes de l’époque. Les deux France Selon une logique manichéenne simpliste assez efficace, Révolution Nationale oppose les vices de la IIIe République aux vertus du nouveau régime. À gauche, la demeure est manifestement délabrée des volets clos, des lézardes, un arbre mort. De mauvaises et incertaines fondations sacs de sable et de gravats, un socle qui se fissure ont entraîné la chute de la maison France qui penche nettement à gauche. Alors que l’on peut lire France et Cie » sur le fronton, on aperçoit aussi un drapeau rouge déchiré flottant sur la bâtisse, par ailleurs placée sous une mauvaise étoile de David, dans laquelle figurent également les trois points en triangle de la franc-maçonnerie eux aussi en rouge, comme les volets et le toit. De manière assez originale, une série de termes figurent sur les sacs de sable et de gravats entassés sans ordre, qui évoquent les dérives de cette période. Enfin, la devise Républicaine Liberté, Égalité, Fraternité a été remplacée par un autre triptyque Paresse, Démagogie, Internationalisme. À droite la maison France est enfin redevenue elle-même drapeau tricolore. Le ciel est bleu et, sous les bonnes grâces de Pétain les sept étoiles sont celles du grade de Maréchal dans l’Armée, elle a retrouvé la vie. Les volets sont ouverts, la fumée évoque un feu de cheminée dans le foyer, l’arbre est vert, une présence humaine dans une posture assez radieuse apparaît même à l’une des fenêtres. L’édifice tient droit, debout, soutenu par de massives colonnes école, artisanat, paysannerie, légion et reposant sur de solides fondations bien ordonnées discipline, ordre, épargne, courage. La devise républicaine a quant à elle été remplacée par celle du régime de Vichy bien visible en bleu blanc rouge Travail, Famille, Patrie. Retrouver la vraie » France Saturée de signifiants, l’affiche Révolution Nationale délivre son message de manière assez transparente. Elle semble expliquer tout d’abord que la défaite n’est pas due aux nazis ou au Maréchal qui a pourtant signé la capitulation et accepté de collaborer avec l’occupant. En effet, la France s’était déjà perdue avant 1940 plutôt qu’elle n’a perdu elle n’était plus vraiment elle même France et Cie » puisqu’il s’agissait en fait d’un pays abandonné de même que la maison aux mains des agents de l’étranger », dénaturé par l’emprise néfaste, polymorphe et d’ailleurs contradictoire du capitalisme affairiste Cie », du communisme drapeau rouge, des juifs étoile de David et des francs-maçons les trois points en triangle. Les causes de la déroute sont ainsi multiples, livrées ici pêle-mêle - comme elles se présentent sous la maison dont elles ont ruiné les fondements – mais impitoyablement dénoncées par le nouveau régime qui entend désormais les éradiquer pour redresser le pays et le remettre en ordre. La plupart de ces menaces » sont directement nommées, mais on peut préciser que la paresse » et la démagogie » renvoient à la politique sociale du Front populaire congés payés et la semaine de 40 heures tandis que les pots de vins » évoquent la corruption qui gangrènerait la République depuis son origine et les affaires qui ont marqué ses dernières années affaire Stavinsky notamment. Quant à l’internationalisme », il pourrait aussi bien faire référence à l’influence supposée de Moscou qu’au capitalisme mondialisé aux mains de juifs cosmopolites ». Si la Révolution nationale déploie une idéologie nationaliste en premier lieu négative » antisémite, anticommunisme, antiparlementariste, antirépublicaine, xénophobe, anticapitaliste et anti-démocratique, elle promeut par contraste et en miroir des valeurs positives », censées renvoyer à ce qui fait la vraie » France. Au cœur des politiques et des représentations de Vichy, on retrouve ainsi le travail, si possible manuel artisanat et paysannerie, la famille cellule de base de la société et la patrie, ici teintée de militarisme légion, courage, étoiles du Maréchal. Quant à l’école elle doit être libérée de l’influence des instituteurs républicains pour inculquer la nouvelle discipline et préparer la jeunesse comme le pays à un avenir plus heureux. AZEMA, Jean-Pierre, De Munich à la Libération, 1938-1944, Paris, Éditions du Seuil, 1979. AZEMA, Jean-Pierre et Wieviorka, Olivier, Vichy, 1940-1944, Paris, Perrin, 1997. COINTET, Michèle, Nouvelle histoire de Vichy, Paris, Fayard, 2011. PAXTON, Robert, La France de Vichy, 1940-44, Paris, Éditions du Seuil, 1973. ROSSIGNOL Dominique, Histoire de la propagande en France de 1940 à 1944, Paris, PUF, 1991. Alexandre SUMPF, La Révolution nationale ou le redressement de la Maison France » », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 17/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études L’entrevue de Montoire La rencontre du 24 octobre 1940 Le 24 octobre 1940, le maréchal Pétain rencontre pour la première fois Hitler et son ministre des Affaires… De Gaulle en 1940 Incarner la France libre Le 18 et le 22 juin 1940, de Gaulle lance un appel sur les ondes de la BBC. 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